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FETE DIEU

Chers amis,

Voici qu’arrive dimanche prochain cette magnifique fête du Saint Sacrement qui nous redonne la possibilité de nous replonger dans les fondements mêmes de notre foi.

En effet pouvait-il y avoir de plus beau, noble et grand signe de la part de Jésus que de se donner lui-même en nourriture ?

A travers l’Eucharistie (dont nous avons été privés pour la plupart d’entre nous pendant des semaines : pas celle de la TV mais celle de la communauté), nous voici au coeur du mystère de l’amour quand Jésus se donne totalement à nous pour nous enrichir continuellement de son Amour et de sa Vie.

Il est capital de méditer sur cette rencontre personnelle et communautaire avec Jésus dans l’Eucharistie. C’est le plus beau cadeau qu’Il nous laisse.

Ainsi la Fête Dieu est là pour rappeler le si grand mystère de cet Amour et de cette présence REELLE  de Jésus ici et maintenant.

Nous sommes inviter à venir adorer Jésus dans son Pain de Vie et à nous laisser « bronzer » au soleil de sa présence agréable et bienfaisante.

Le Seigneur a dit : « Je suis doux et humble de coeur ».

Retrouvons le goût du Pain eucharistique comme si c’était la première fois que nous le prenions.

Deux fêtes de l’Eucharistie

Le nom officiel de cette fête est la solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ et nous pouvons être étonnés qu’il y ait une autre fête de l’Eucharistie en plus de la Cène du Seigneur. En fait, le Jeudi Saint, nous célébrons l’institution de ce sacrement avec celui de l’ordre. De plus, étant étroitement uni à l’office du Vendredi Saint, la Cène nous invite à découvrir la dimension sacrificielle de l’Eucharistie.

La messe rend présent sacramentellement le sacrifice du Christ sur la Croix et nous donne d’y participer et de nous y unir.

La fête du Saint-Sacrement, située après le temps pascal, nous enseigne à approfondir une autre facette : le mystère de sa présence réelle sous les espèces eucharistiques, les apparences de pain et de vin. Et ceci, au cours de la célébration tout autant qu’en dehors, dans les tabernacles de nos églises.

Un peu d’histoire

L’Eglise, au fil des siècles, a pris conscience de la grandeur du trésor que le Seigneur lui a confié en lui faisant le don de l’Eucharistie. En particulier au XIIe et XIIIe siècles, les fidèles ont découvert les bienfaits de la vue de l’Hostie pour leur vie de foi et ont conduit peu à peu les prêtres à la leur montrer au cours de la messe par l’élévation.

Dans le même temps, dans plusieurs villes d’Europe, s’opèrent des miracles eucharistiques au cours desquels les saintes espèces saignent ou encore perdent leur apparence de pain et de vin pour être visiblement reconnues comme étant de la chair et du sang (soit pour raffermir un prêtre dans sa foi, soit pour convertir le peuple). Ceci s’est développé en même temps qu’un approfondissement de la doctrine eucharistique face à des hérésies niant la présence réelle de Dieu dans le sacrement. Le chantre le plus éminent du Saint-Sacrement est alors saint Thomas d’Aquin. Sous l’influence de Sainte Julienne du Mont-Cornillon, la fête à été instaurée à Liège en Belgique, et ensuite étendue à toute l’Eglise par le pape Urbain IV en 1264. Lequel a confié à saint Thomas d’Aquin la rédaction des textes liturgiques de la fête. C’est à lui que nous devons les chants du Pange lingua et du Lauda Sion.

La particularité de la fête

Ce jour de grande fête, la messe sera solennisée autant qu’on le peut, et tout ce qui pourra aider à faire prendre conscience de la grandeur du Saint-Sacrement sera mis en oeuvre (encensements, sonneries, cantiques…). C’est aussi le jour où l’on organise, si c’est possible, la procession du Saint-Sacrement.  Tout est bon pour honorer le Christ et manifester sa joie. Dans notre monde, c’est un important témoignage public de notre foi en la présence de notre Seigneur dans l’Eucharistie.

Come toujours nous célébrerons à vos intentions et en lien avec tous nos malades, défunts et soignants et avec tous celles et ceux que vou portez dans vos coeurs.

Belle fête de l’Eucharistie à TOUTES ET A TOUS

ET DEVENEZ CE QUE VOUS RECEVEZ c’est à dire : le Corps du Christ

Bien à vous

L’équipe des prêtres

Fête Dieu / St Sacrement –14 juin 2020

Dt 8,2-3. 14b-16a ; 1 Cor 10, 16-17 ; Jn 6, 51-58

De quoi avons-nous faim ?
Les parents savent combien un petit enfant a envie d’être pris dans les bras : s’il a l’impression que l’on est loin de lui, il se sent en désarroi, il est perdu et, à sa manière, il réclame cette présence en pleurant. En réalité ce besoin de proximité nous habite tout au long de notre vie. Nous cherchons sans cesse de nouvelles façons de supprimer les distances et garder le contact. (Ce n’est pas pour rien que les « réseaux sociaux » attirent tellement, malgré le danger d’en rester à des échanges en partie « virtuels »). Cette loi toute humaine, cette nécessité vitale de contact et d’amour, Dieu la vit en lui-même, car Il est amour, et il nous a créés pour un partage de présence avec lui et entre nous.
Derrière toutes nos faims de contacts, de même que de consommation, il y a un désir, une soif d’absolu et d’immensité : celle-ci s’exprime même dès qu’une personne s’arrête devant une vitrine ! Mais Dieu seul peut nous donner sans limites, et sans nous acheter notre liberté, ce vers quoi notre être tend du plus profond de lui-même.

Il s’est fait proche.
Pour se rapprocher de nous, le Seigneur s’est fait homme, vivant ainsi les pauvretés de notre existence : il est né sur la paille, aux hasards du voyage, et toute sa vie il partagera nos insécurités ; le fils de l’homme n’a même pas une pierre où reposer la tête, disait-il. Il a surtout connu notre condition mortelle sur la croix ; et sur elle il s’est fait proche plus encore de tous ceux dont tout le monde détourne le regard. Au jour de l’Ascension, le Seigneur nous a dit qu’il resterait présent avec nous, d’une façon nouvelle : une proximité beaucoup plus grande encore que celle qu’il avait avec ses disciples.

Il vient en nous et nous en Lui.
Par l’Eucharistie, le Christ est près de nous, il vient en nous : non pas seulement en symbole ou en image, mais  » en réalité « . La nourriture ordinaire, assimilée par notre organisme, est déjà une forme d’union étonnante avec la réalité matérielle. Le Christ a fait de l’Eucharistie la nourriture qui nous assimilait à lui. Il a dit : Celui qui mange ma chair, celui qui boit mon sang, demeure en Moi et Moi en lui   ( Jean, 6).  Nous avons donc à rendre grâce pour ce don par lequel nous devenons de plus en plus membres du Corps du Christ, qui nous assimile à sa propre vie. Par l’Eucharistie nous faisons grandir en nous toutes les grâces de notre baptême. Notre corps de fils de Dieu va passer de l’enfance à sa maturité dans la foi.

Par Lui, avec Lui et en Lui !
Il est important que nous ayons un grand respect pour l’Eucharistie, où le Seigneur se laisse recevoir dans nos mains et dans notre corps. Et pourtant comme elle est grande et cette proximité qui nous rapproche de la vie de Dieu lui-même et nous sauve : par le Christ, avec Lui, et en Lui, et dans l’unité du Saint Esprit nous allons sans crainte vers le Père et lui rendons gloire. Quelle religion oserait dire ces mots  qui expriment notre liberté d’enfants de Dieu ? Et dans le même temps, nous nous rapprochons les uns des autres, car nous devenons ensemble le Corps du Christ.

Rendez-vous attendu.
Peut-on aussi croire que nous avons une vraie foi dans le Christ, si pour des prétextes trop faciles nous manquons au rendez-vous de son Eucharistie ? Des gens disent souvent : «  je suis croyant, mais non pratiquant  ». Il est vrai qu’en pratiquant la charité dans nos vies quotidiennes, nous sommes déjà proches du cœur du Christ. Mais peut-on vivre longtemps une vraie charité si nous négligeons de nous nourrir du Christ, de son corps qui est l’eucharistie, dans sa communauté réunie pour partager sa parole et son pain de vie ? Récemment, la cessation des offices religieux à la suite du corona virus a fait ressentir à beaucoup la « faim » de l’Eucharistie vécue au cœur de la communauté rassemblée. Peut-être allons-nous mieux saisir désormais la nécessité vitale de ce sacrement (et bien d’autres encore) dont parfois nous perdions un peu le sens en nous laissant habituer par la routine.

Orientations :
L’Eucharistie est un geste toujours nouveau de notre relation avec le Seigneur et c’est pourquoi elle doit être toujours pour nous une fête. C’est d’ailleurs le but de cette fête d’aujourd’hui : la fête du Saint-Sacrement, la fête de notre proximité avec le Seigneur, dans l’Eucharistie !  Une fête à vivre de façon toute particulière cette année en raison des évènements

Prière Fête Dieu

Texte original :
Pange lingua gloriosi
Corporis mysterium,
Sanguinisque pretiosi,
Quem in mundi pretium
Fructus ventris generosi,
Rex effudit gentium.

Nobis datus, nobis natus
Ex intacta Virgine
Et in mundo conversatus,
Sparso verbi semine,
Sui moras incolatus
Miro clausit ordine.

In supremae nocte cenae
Recum bens cum fratribus,
Observata lege plene
Cibis in legalibus,
Cibum turbae duodenae
Se dat suis manibus.

Verbum caro, panem verum
Verbo carnem efficit:
Fitque sanguis Christi merum,
Et si sensus deficit,
Ad firmandum cor sincerum
Sola fides sufficit.

Tantum ergo Sacramentum
Veneremur cernui,
Et antiquum documentum
Novo cedat ritui ;
Praestet fides supplementum
Sensuum defectui.

Genitori, Genitoque
Laus et iubilatio,
Salus, honor, virtus quoque
Sit et benedictio:
Procedenti ab utroque
Compar sit laudatio. Amen.

P. Panem de coelo praestitisti eis. (T.P. Alleluia)
R. Omne delectamentum in se habentem. (T.P. Alleluia)

Oremus: Deus, qui nobis sub sacramento mirabili, passionis tu? memoriam reliquisti: tribue, quaesumus, ita nos corporis et sanguinis tui sacra mysteria venerari, ut redemptionis tu? fructum in nobis iugiter sentiamus.
Qui vivis et regnas in saecula saeculorum. Amen.

Traduction en français :
Chante, ô ma langue, le mystère
De ce corps très glorieux
Et de ce sang si précieux
Que le Roi de nations
Issu d’une noble lignée
Versa pour le prix de ce monde

Fils d’une mère toujours vierge
Né pour nous, à nous donné,
Et dans ce monde ayant vécu,
Verbe en semence semé,
Il conclut son temps d’ici-bas
Par une action incomparable :

La nuit de la dernière Cène,
A table avec ses amis,
Ayant pleinement observé
La Pâque selon la loi,
De ses propres mains il s’offrit
En nourriture aux douze Apôtres.

Le Verbe fait chair, par son verbe,
Fait de sa chair le vrai pain;
Le sang du Christ devient boisson;
Nos sens étant limités,
C’est la foi seule qui suffit
Pour affermir les coeurs sincères.

Il est si grand, ce sacrement !
Adorons-le, prosternés.
Que s’effacent les anciens rites
Devant le culte nouveau !
Que la foi vienne suppléer
Aux faiblesses de nos sens !

Au Père et au Fils qu’il engendre
Louange et joie débordante,
Salut, honneur, toute-puissance
Et toujours bénédiction !
A l’Esprit qui des deux procède soit rendue même louange. Amen.

P. Vous leur avez donné un pain descendu du ciel, (T.P. Allélulia)
R. Un pain délicieux, (T.P. Alléluia).

Oraison. Seigneur Jésus Christ, dans cet admirable sacrement tu nous as laissé le mémorial de ta passion ; donne-nous de vénérer d’un si grand amour les mystères de ton corps et de ton sang, que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de la rédemption.
Toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen.



La Très Sainte Trinité

Chers amis,
Voilà que la possibilité est donnée de revivre les offices avec toutes les recommandations sanitaires. Beaucoup disent avoir peur et ne pas vouloir venir et c’est normal.
Encore une fois avec l’école, les entreprises, etc… c’est pareil…
Chacun doit dans sa liberté pouvoir décider ce qu’il doit et peut faire.
La Fête de la Sainte Trinité nous donne l’occasion de nous replonger dans les racines des relations et de l’amour partagé et authentique.
Cet amour déborde et inonde tout car il est don-réception.
Confions à la sainte Trinité toutes nos familles et tous nos malades qui attendent beaucoup d’amour et de paix.
Recevez ci-dessous quelques méditations pour cette merveilleuse fête.
Courage pour tout et continuons de porter nos malades et soignants dans nos coeurs en les confions-les à la sainte Trinité.
Et comme le dit le proverbe : « quand on aime on ne compte pas.. »
La sainte Trinité nous offre sans compter son amour pour chaque jour et pour toujours.
Bonne fête aussi à toutes les mamans celles de la terre et celles qui sont déjà parties.
 
Bien à vous l’équipe des Prêtres.

TRINITE 07 juin 2020

Première Lecture : Exode 34, 4b-6. 8-9

Deuxième Lecture : saint Paul aux Corinthiens 13, 11-13

Évangile de Jésus Christ selon St Jean 3, 16-18

 

« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu ».

Nous faisons l’expérience, qu’à certains moments, nous avons de la peine à trouver les mots capables de transmettre la richesse des sentiments éprouvés. Par exemple, le mot Amour est utilisé dans tous les domaines de la vie, au point qu’on le met à « toutes les sauces ». Mais il est parlant à ceux qui sont animés de nobles sentiments.

Parfois la poésie, une parabole, la musique, la peinture, l’art en général prennent le relais de nos limites de langage et expriment plus clairement ce que nous ressentons vraiment.
L’expérience chrétienne se heurte à la même difficulté lorsqu’il s’agit de rendre compte de sa foi et de son Dieu. Le langage ne suffit pas, des témoins, par leur pratique et leur choix de vie sont plus expressifs, que tous les discours sur Dieu.

Ainsi, St François d’Assise a mis la pauvreté au centre de sa vie et de sa contemplation. Par sa conduite, il a parlé de Dieu d’une façon originale et plus compréhensible pour les petits. Le Pape François a choisi son nom à cause de cette mise en valeur. Lui, qui habitait, un bidon ville de Buenos Aires, avait appris à reconnaître les qualités humaines qui pouvaient émerger de la misère. C’est là qu’il reconnaissait les signes de la tendresse d’un Dieu qui aime tous les Hommes. La vie exemplaire de tant de saints, mêlée à l’histoire humaine reste toujours un beau témoignage pour dire Dieu…. Et surtout, pour dire que Dieu est Amour.

Dire que Dieu est AMOUR, c’est dire qu’en Dieu il n’y a pas de possession, de domination. C’est ce que nous essayons de vivre, parfois maladroitement, quand nous aimons. Oui, pour Dieu, la seule richesse, c’est se donner. L’amour de Dieu est un amour éternellement donné, jamais possédant. Ce don radical se vit dans une communion entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint.

 

 

 

Alors que retenir pour nous aujourd’hui ?

A la lumière de la Ste Trinité, nous découvrons que l’Homme, créé à l’image de Dieu, est un être de relation qui a besoin d’aimer et d’être aimé. L’humain n’existe pas par lui-même, il est le résultat de l’échange qui le rend capable d’aimer, de donner la vie à d’autres. C’est pourquoi la solitude, les ravages du Covid 19, la « pandémie de la faim » dans le monde, le drame du chômage, par exemple, qui touchent des millions d’hommes et de femmes de par le monde, ne peut pas être considéré comme un simple avatar socio-économique. Mais bien comme un crime psychologique, spirituel qui tue l’identité profonde de l’homme dans son besoin de créer, de donner et d’échanger.  Car l’Homme est fait à l’image de Dieu, créateur.

A la lumière de la Ste Trinité, nous découvrons le fondement et les exigences de la fraternité universelle. Toute relation vraie, créatrice, suppose ce don total de soi, cet accueil respectueux de l’autre, cet échange confiant.

Dans un couple, dans une communauté et même dans les relations internationales, si ce sont toujours les mêmes qui donnent, il n’y a pas de véritables relations humaines.

A la lumière de la Ste Trinité, nous devons donc lutter, dans nos familles, au sein de la société et de l’Eglise, dans les relations entre peuples et entre cultures, contre toute forme de marginalisation et de domination. Mais aussi contre tout paternalisme qui, plus ou moins subtilement, méprise, écrase et engendre des êtres infantilisés ou assistés et non des hommes debout.

Seul l’amour, à tous les niveaux des relations humaines, permet de donner sans asservir… et de recevoir sans s’aliéner.

Oui, chaque fois que nous donnons, que nous recevons, que nous échangeons avec amour, nous faisons l’apprentissage de l’Amour qui se vit dans la Trinité, du Père, du Fils et du Saint Esprit !

Enfin, souvenons-nous, que dans sa célèbre icône de la Ste Trinité, le peintre russe Andrei Roublev nous montre les 3 personnes divines assises autour d’une même table, invitant l’homme à occuper la quatrième place. N’est-ce pas le mystère de notre eucharistie d’aujourd’hui où le Christ nous redit : « Si quelqu’un m’aime, mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui et nous ferons chez lui notre demeure. »

 

 

Gloire à Dieu, Père, Fils et Esprit

Gloire au Père, qui a créé le monde avec sagesse et par amour.
Gloire au Dieu de la Vie, qui nous a créés à son image
Et nous appelle à communier à sa vie.
Gloire à ce Dieu toujours présent,
Non comme un juge sévère, non comme un concurrent,
Mais comme le Père de tous, soucieux du bonheur de ses enfants.
Par son Amour infini.
Gloire au Fils, qui a sauvé le monde
En l’aimant jusqu’à l’extrême.
Gloire au Dieu de l’Amour, devenu l’un des nôtres
Pour que nous ayons accès au monde de Dieu.
Gloire à ce Dieu devenu notre frère.
Gloire à l’Esprit, souffle créateur, vent de liberté,
Qui renouvelle toutes choses.
Gloire au Dieu de l’Avenir,
Esprit de Jésus Christ, Souffle de l’Église,
Qui nous mènera auprès du Père et du Fils
Pour un bonheur sans fin. Amen.

 



La Pentecôte ; Fête de la venue de l’Esprit Saint

Bonjour chers amis,
Avec cette belle fête de la Pentecôte, recevez la force de l’Esprit Saint dans la joie de pouvoir se retrouver au moins pour quelques-uns lors des prochains offices dominicaux.
Retrouvez ci-dessous une petite méditation pour alimenter votre prière.
Comme toujours nous intégrerons lors de cette belle fête toutes vos intentions de prières.
Si la peur est encore bien normale et présente, demandons très fortement la puissance de l’Esprit Saint qui a toujours aidé ceux qui l’invoquent pour avancer sereins et forts vers l’avenir promis par Jésus à l’exemple des Apôtres.
Qu’en ce mois de mai finissant, Marie continue de nous offrir toute sa douceur maternelle en union avec tous nos malades, défunts, soignants et autres personnes pour qui nous prions.
Belle fête à vous tous.
 
L’équipe des prêtres

 

Ac 2, 1-11 ;1 CO 12, 3B-7. 12-13 ; Jn 20, 19-23

 
En cette fête de Pentecôte, nous sommes tous invités à nous laisser porter par le souffle de l’Esprit Saint : avec Jésus bouleversant les apôtres encore enfermés au Cénacle, il est toujours là, prêt à se saisir de nos existences, et à nous surprendre ; Jésus avait dit à Nicodème : le vent souffle où il veut : tu entends le bruit qu’il fait, tu ne sais pas d’où il vient ni où il va.  Il en est ainsi de tout homme qui est né du souffle de l’Esprit.   Jn.3,8) Au Cénacle, après avoir montré son cœur transpercé, Jésus a répandu sur ses disciples le souffle de son Esprit : un baptême de feu qui les a remplis de courage et d’enthousiasme ! Ce feu qui ne s’éteint pas s’est répandu en quelques années dans le monde entier. Jésus avait désiré ardemment ce jour de la Pentecôte ; il avait dit : Je suis venu allumer un feu sur la terre, et comme je voudrais que déjà il soit déjà allumé (Lc 12,49). Ce feu brûle la paille du péché et embrase le cœur de ceux qu’il touche ; il leur donne un amour ardent pour Dieu et pour les hommes, et un désir tout aussi ardent de la venue de son Royaume.
Mais vous pourriez poser la question : « Qu’en est-il aujourd’hui ? ». Après l’épreuve vécu ces derniers temps dans le monde entier nous pouvons constater à bien des signes que le feu de l’Esprit ne s’est pas éteint : comme sur les braises d’un feu de camp qui semble éteint il suffit parfois de souffler au bon endroit, pour que le feu reprenne ! Le « feu »  est toujours là, dans le cœur de beaucoup, croyants et incroyants. N’est-ce pas la tâche des disciples d’aujourd’hui de ranimer discrètement la flamme, en étant devenus attentifs (par nos propres épreuves) aux petits « départs de feu » que l’Esprit suscite partout ? Mais pour que l’Esprit Saint éveille vraiment aujourd’hui de nouvelles Pentecôtes nous devons aussi savoir l’appeler, le prier ensemble de venir au milieu de nous. Tous les grands chants traditionnels de l’Eglise à l’Esprit Saint commencent par l’appel  « Viens » : «  Viens Esprit Créateur  », ou «  Viens Esprit Saint  ».

A travers l’histoire de la Création et celle de notre salut, l’Esprit Saint s’est toujours présenté comme celui qui vient vers nous… Il est déjà « venu » pour construire la Création ; et il la construit toujours, nous invitant à l’achever avec Lui. Au milieu de la Création, L’Esprit Saint a donné à l’homme le souffle qui l’anime. Combien l’avenir de la terre pourra être beau t beaux si nous n’y mettons plus d’obstacle en allant trop vite et en ne sachant pas écouter, respecter l’Esprit Créateur travaillant le monde ! L’Esprit Saint a agi au cœur de sa Création, mais aujourd’hui comme hier Il ne cesse d’agir pour renouveler l’espérance et mettre la vie en nous, pour nous re-créer.
Il était là au cœur de l’Alliance de Dieu avec son peuple, le rassemblant, modelant son cœur et le préparant à accueillir le Messie. Il donnait du souffle à la parole des prophètes. Il était là le jour unique où il a donné à Marie d’accueillir le Fils qui venait revêtir notre humanité ; Il était là au baptême de Jésus, venant nous montrer que le ciel avec lui s’ouvrait largement pour nous et nous rejoignait en lui. L’Esprit était au-dessus de Jésus, comme la colombe sur les eaux aux jours de la Création. L’Esprit était là au sommet de sa mission en ce jour de la Pentecôte, initiant dans l’Eglise naissante, la délivrant de ses peurs ; Il est encore là dans tout ce que nous continuons de vivre !.

L’Esprit Saint est l’âme de son Eglise. Comme avec les disciples au matin de la Pentecôte, l’Esprit nous prend tels que nous sommes, avec nos difficultés à croire, nos incompréhensions nos joies et nos peurs : Il vient nous transformer avec tous ses dons nous dit Saint Paul ; et l’Evangile nous précise qu’avec Lui le Christ nous apporte la paix et nous donne le pouvoir de pardonner et de réconcilier : nous réconcilier entre nous et avec Dieu, c’est la grande tâche notre existence ; elle est plus que jamais le grand défi du monde d’aujourd’hui, plus porté vers la condamnation que vers le pardon ! Quel émerveillement lorsque l’Esprit nous aide à nous comprendre et nous pardonner les uns les autres, allant vers un enrichissement mutuel !



Parfois la vie nous bouscule, chacun là où il est ou même tous ensemble. La foi nous aide à reconnaitre que l’Esprit Saint se sert de nos épreuves pour nous conduire les uns vers les autres ; Il nous conduit surtout vers Celui qui est : « le Chemin, la Vérité et la Vie ». Viens Esprit Saint ; Pénètre le cœur de tes fidèles ! Qu’ils soient brûlés au feu de ton amour !

 
 
 
 

VIENS ESPRIT DE JÉSUS

 

« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu
et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? »

(1 Co 3, 16)

 

Esprit de Dieu, don du Père,
tu es l’esprit de notre esprit
le cœur de notre cœur.
Tu es toujours avec nous et au-dedans de nous.

Sois béni éternellement pour tant de merveilles !

Esprit de Jésus, don du Père,
tu formes Jésus en nous depuis notre baptême,
tu fais de nous les membres de son corps, en Église.
Donne-nous ton souffle, conduis-nous,
que toutes nos pensées, nos paroles et nos actes
prennent leur source en toi.

Sois béni éternellement pour tant de merveilles !

Esprit de Jésus, don du Père,
aide-nous à combattre le mal qui nous détourne de toi
et à choisir la vie nouvelle en Jésus.
Fais grandir en nous le bonheur d’être enfants de Dieu,
frères et sœurs de Jésus-Christ.

Sois béni éternellement pour tant de merveilles !

Esprit de Jésus, je me donne tout à toi,
Possède-moi et entraîne moi à la suite de Jésus.

À partir d’un texte de saint Jean Eudes, OC II,