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VIVRE LE CARÊME AUTREMENT : « SOYONS ARTISANS D’UN AUTRE MONDE ! »

VIVRE LE CARÊME AUTREMENT :
« SOYONS ARTISANS D’UN AUTRE MONDE ! »

Le commerce en question

Les inégalités ne sont pas une fatalité, il existe des alternatives au commerce dominant et à ses dérives, tel le commerce équitable ! le
commerce est une activité nécessaire. Le problème est quand il cherche à créer des profils plutôt qu’à permettre à l’Homme de vivre
dignement de son travail. L’enjeu est donc d’inventer un commerce qui replace l’Homme et son environnement au coeur de l’économie.

Equitable, oui, mais comment ?

Au sud, paysans et artisans se regroupent en organisations à but social : ONG, coopératives, associations… afin d’améliorer leurs conditions de
production et de commercialisation, et donc leur conditions de vie.
Au Nord, le mouvement du commerce équitable sensibilise les citoyens et les mobilise pour changer les règles du commerce international.

Commerce équitable
Commerce équitable
DIX PRINCIPES DU COMMERCE EQUITABLE

1- Opportunité pour les producteurs désavantagés
2- Transparence et responsabilité
3- Pratiques commerciales équitables
4- Juste prix
5- Pas de travail forcé ni des enfants
6- Pas de discrimination, égalité des genres, liberté d’association
7- Bonnes conditions de travail
8- Développement des compétences
9- Promotion du commerce équitable
10- Respect de l’environnement

SEUL (e) ou avec d’autres je peux contribuer à faire avancer les idées et les actions qui peuvent changer le monde. Agir pour le
commerce équitable c’est devenir consomm’acteur, m’engager là où je suis en discutant avec mes proches pour les sensibiliser à la
solidarité internationale.
Acheter, c’est choisir ! mais je ne suis pas qu’un simple consommateur (trice), je suis avant tout citoyen ( ne). Le monde bouge
autour de moi, vais-je rester inactif ( ve) ?
Avec l’association « ARTISANS DU MONDE » nous vous invitons pendant ce temps de carême à donner du sens à vos achats pour
consommer moins et mieux et contribuer à une économie plus juste et solidaire.
Nous vous proposons de découvrir les produits du commerce équitable lors de chaque sortie de messes durant tout le temps du carême :

Mercredi des Cendres à Gomelange et Schwerdorff
10 mars : Brettnach-Holling-Menskirch
16 mars : Ebersviller
17 mars : Bouzonville- Tromborn
24 mars : Burtoncourt- Chémery-Les-Deux
31 mars :Remelfang-Château-Rouge-Drogny
6 avril : Bibiche
7 avril : Villing-Eblange



Homélie du 8ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE – Père Bernard SCHER

8ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

03/03/2019 « C »

« On reconnait un arbre à ses fruits ». Ces paroles de Jésus sont passé dans le langage courant ; et Ben Sirach, le sage de l’ancien testament, nous dit la même chose : « C’est le fruit qui manifeste la qualité de l’arbre ».

En nous donnant ces trois courtes parabole dans l’Évangile de ce 8° dimanche, Jésus nous invite à discerner les vraies valeurs dans nos relations aux autres : la clairvoyance, la vérité, l’authenticité. Par là nous nous préparons aussi au temps du Carême qui s’ouvre mercredi.

++ Nous le savons bien : un aveugle ne peut pas guider un autre aveugle….Mais un « aveugle du cœur » ne peut pas non plus juger, ni aider les autres ! Jésus traitait les pharisiens de « guides aveugles » (Mt 23, 16).Il leur reprochait d’interpréter les détails de la loi à leur façon, et de négliger le plus important, la justice et la charité ; ils étaient très exigeants pour le peuple mais très indulgents pour eux-mêmes.

++ La parabole de la paille et de la poutre nous parle très bien, parce qu’elle est pleine de bons sens : nous avons l’habitude de voir, et parfois de grossir les défauts des autres ; cela nous empêche de voir nos propres défauts et nous donne bonne conscience. Nous disons facilement : »Aujourd’hui les gens sont égoïstes, plus personne ne s’engage, on se renferme sur soi, plus de bénévoles !!! » etc….Ceux et celles qui font ces réflexions, se posent-ils la question de leurs partages, de leurs engagements ? Que font-ils eux, pour les autres ? On dit parfois (et c’est vrai) « Ceux qui critiquent le plus ce sont ceux qui font le moins. »

++ La qualité d’un arbre fruitier ne se juge que d’après la valeur des fruits qu’il produit. A quoi reconnait-on la qualité d’un homme, d’une femme ? Pas à ses paroles, mais à ce qu’ils réalisent concrètement, à leurs actes positifs. Notre qualité de vrais chrétiens se manifeste en vérité dans la façon dont nous vivons la justice, l’accueil, le service, l’AMOUR.

« Il ne suffit pas de me dire :’Seigneur, Seigneur’, pour entrer dans le Royaume de Dieu, il faut FAIRE la volonté du Père. »

Fr. et Sr., Apportons à cette Eucharistie les fruits de nos actes concrets, vécus par amour pour nos frères et sœurs. AMEN.

La bonne morale – P. Lemessin

La bonne morale – P. Lemessin

La « bonne morale »… de quoi s’agit-il exactement? écoutons ensemble ce que nous en dit le Père Lemessin. Retrouvez-le chaque semaine sur http://listen.mission-web.com ou en podcast sur http://radio.mission-web.com

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Retrouvez d’autres chroniques du
Père Stéphane Lemessin sur
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et chaque jour sur Missionweb Radio
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7ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE – Père Bernard Scher

7ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

24/02/2019

Voilà encore une de ces paroles de Jésus qui nous semblent exagérées, irréalisables : « Aimez vos ennemis » nous dit-il ! Et il insiste : « Faites du bien à ceux qui vous haïssent ! « Ces paroles semblent tellement loin de ce que nous vivons dans ce monde avec ses conflits de toutes sortes, ses vengeances, ses assassinats et se guerres. Les haines entre voisins et même parfois au sein des familles, ne semble laisser aucune place à l’amour des ennemis.

Regardons-nous personnellement, en écoutant ces paroles de Jésus : « Je vous le dit : »Aimez vos ennemis et faites du bien à ceux qui vous haïssent ! » Son insistance et l’exemple qu’il nous a donné, indiquent que c’est là un des sommets du message chrétien.

En nous demandant cela, Jésus ne nous demande pas d’être passifs devant le mal. Devant le tribunal du grand prêtre il n’a pas tendu l’autre joue au serviteur qui le giflait ; il lui a demandé dignement et sans haine pourquoi il a fait ce geste. Il ne nous demande pas de rester sans réaction devant les injustices et les insultes. Il nous incite à combattre le mal, mais autrement que par le mal. Il faudrait que nous ayons le courage de faire le bien, malgré tout, à celui qui nous blesse.

C’est certainement la meilleur façon de se venger, et notre réaction posera peut-être question à notre agresseur ; ne pas réagir au mal par le mal : c’est cela qu’on nous invitait à faire lors des attentats à Parie et ailleurs. Ainsi, aimer son ennemi devient une victoire sur le mal par le bien. C’est la victoire de Jésus, de Gandhi, de Martin Luther King, des moines de Tibhirine et de bien d’autres. Ne pas se venger, ne changera peut-être pas celui qui nous a blessé, mais cela changera certainement notre cœur, qui refuser d’être emporté soi-même par la violence et par la haine.

Dans l’actualité, tous les samedis des casseurs s’infiltrent chez les Gilets Rouge, pour casser. Où cela mènera-t-il ? Certainement pas à des résultats positifs !

La violence ne peut conduire qu’au négatif et au mal. Jésus nous invite à ne pas entrer dans une concurrence de mal et de puissance. Il a vaincu les puissances de ce monde, non pas en se présentant sous les traits du Dieu Tout Puissant, comme il aurait pu le faire (il l’a d’ailleurs dit à Pilate) ; mais il est venu en tant que simple serviteur, pour faire don de sa personne à tous ceux qui voulaient avoir son aide ; il a donné sa vie pour tous les hommes ; le don de sa non violence amène le mal et la violence à leur point mort.

Si ces paroles de Jésus nous semblent difficiles à mettre en pratique, voire impossibles à vivre, ne désespérons pas : Dieu ne nous abandonne pas, il nous aide à vivre l’impossible si nous lui faisons confiance. Prions-le avec amour et persévérance : qu’il nous aide à vivre en vrais fils et filles de la miséricorde, du pardon et de l’amour.

Que cette Eucharistie, dans laquelle nous célébrons l’amour extrême de Jésus pour tous les hommes, nous convertisse et nous conduise sur le chemin du Bonheur

AMEN.



6ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE – Père Bernard SCHER

6ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

17/02/2019 « C »

Tout le monde a le droit d’être HEUREUX ; aujourd’hui tous les hommes cherchent à être heureux : avoir la santé, travailler pour un salaire décent, avoir droit à la parole, être écouté et respecté… (ce sont les revendications de « Gilets Jaunes »).pouvoir vivre en hommes debout….

Ce sont les vœux que nous nous adressons mutuellement lors d’une nouvelle année. Et nous disons parfois de certains qui ont ‘mal tournés’ : » Pourtant il avait tout pour être heureux ! »

Qu’est-ce que le BONHEUR pour nous ? Où le cherchons-nous ?

Pour les uns il se trouve dans les biens de consommation, on veut avoir toujours plus ; pour d’autre c’est la recherche de l’argent : tous les moyens sont bons pour avoir toujours plus. Le bonheur d’une famille heureuse, unie est important pour beaucoup. Il y en a qui vivent le bonheur en se consacrant aux autres, en travaillant pour ceux qui sont dans le besoin (cela existe encore aujourd’hui !)…Et d’autres sont heureux lorsqu’ils vivent bien tranquillement renfermés sur eux-mêmes.

Dans tout cela, l’Évangile de ce dimanche, les BEATITUDES que nous rapporte Luc, nous indiquent un chemin du Bonheur surprenant, dérangeant, à l’opposé de ce que nous présente le monde.

Peut-on vraiment être heureux quand on a faim, quand on est pauvre, quand on pleure… ? Ces paroles semblent rejoindre ce que l’Église prônait pendant un certain temps lorsqu’elle disait aux pauvres, pour les consoler et les calmer : « Vous êtes pauvres maintenant, mais consolez-vous, dans l’autre monde vous serez heureux ! » A cause de cela certains accusaient la religion d’être « l’opium du peuple. »

En nous donnant ces BEATITUDES, Jésus ne veut pas faire de nous des gens résignés, coupées de la vie, des fatalistes. Ce qui importe pour lui c’est la faim, la soif de justice, de l’amour ; ce qui compte c’est de mettre nos pas dans les siens, lui qui a vécu ces béatitudes, pour rendre ce monde plus juste et plus fraternel, c’est de construire le Royaume de Dieu ensemble, avec tous les hommes de bonne volonté. Il nous faut sécher les larmes, rassasier les cœurs vides d’espérance, lever les yeux sur ce qui est beau et positif dans nos existences de chaque jour, aimer ce monde dans lequel nous vivons.

Vivre les Béatitudes ne va pas de soi, ce n’est pas choisir les chemins de la facilite. Il nous faut mettre en pratique ce que nous vivons dans cette Eucharistie : avoir un cœur de pauvre dans un monde qui court après les richesses matérielles, être doux et miséricordieux au milieu des violences et des haines à tous les niveaux, être ouverts et accueillants à tous ceux qui souffrent et qui sont rejetés, comp atir avec les malades, avec ceux qui pleurent.

Jésus ne nous promet pas un bonheur factice, mais la vraie joie qui nous ouvre à l’amour des nos frères et sœurs et qui nous fait vivre de sa Vie , lui qui nous donne sa Parole, son Exemple et son Corps dans cette Eucharistie. Portons cette Joie, ce Bonheur à tous ceux et celles que nous rencontrerons durant cette semaine…Alors nous serons HEUREUX AMEN.



5ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE – Père Bernard SCHER

5ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

10/02/2019 « C »

Nous avons déjà tous et toutes connus des échecs : échecs personnels, dans notre travail, chômage, dans notre santé : en ce Dimanche de la Santé pensons à tous nos malades qui sont en échec de santé, dont certains souffrent de maladies incurables ou très longues à supporter ; il y a aussi les manifestations des « Gilets Jaunes » qui nous rappellent tous les échecs sur le plan social….Les déceptions, les inquiétudes font partie de notre quotidien.

Nous pouvons comprendre la grande déception de ces pêcheurs chevronnés que sont Simon et ses compagnons. Ils ont peiné toute la nuit sans rien prendre ; et voilà qu’un charpentier, un non pêcheur, vient leur donner des conseils. Lui, qu’ils ont vu faire de grands miracles, se fait quémandeur : il demande à Simon de s’éloigner un peu du rivage. Ensuite il lui demande de jeter les filets pour la pêche. Jésus, ce Fils de Dieu Tout Puissant n’a pas peur de demander un service à sa créature. Et la réponse positive à ce service produit souvent de grands changements.

  • Il s’invite chez Zachée un publicain détesté par tous et celui- ci se convertit

  • La Samaritaine, cette femme rejetée par les juifs, à qui il demande de l’eau, va dire à tout le monde qu’elle a rencontré le Messie

  • Pierre, à qui il demande une place dans sa barque, devient pêcheur d’hommes et se met entièrement à son service

Dieu-qui demande transforme la vie de ceux auxquels il s’adresse. »

« On ne nous demande jamais rien ! » Ces gens qui se sentent inutiles, pas pris au sérieux, s’expriment dans le mouvement des « Gilets Jaunes ». Demander un service à quelqu’un c’est le valoriser, lui dire qu’on a besoin de lui. Dieu veut toujours avoir besoin de nous !

A la suite des apôtres et de tous ceux et celles, qui, à travers les siècles, ont répondu à la demande du Seigneur, nous sommes, nous aussi, appelés à devenir les témoins de son Amour pour tous.

Les difficultés ne manquent pas ; mais Jésus nous demande de venir courageusement à sa suite, à nous engager au service des plus pauvres, des malades…. Et il me dit chaque jour « Sois sans crainte…Je suis toujours avec toi. »

Ne nous laissons pas emporter par nos doutes et nos inquiétudes ; avec l’aide du Christ qui nous appelle et qui se donne à nous dans cette Eucharistie, nous vivrons dans l’Espérance d’un monde meilleur. AMEN.