CHORALES


chanteurs
Dans notre implication au service de l'action liturgique, la participation à la chorale des jeunes ou des adultes est importante. On ne chante pas durant la messe, un peu comme on chanterait des chansons durant un repas de fête. Non, on chante la messe, car la messe est toute entière chant, action de grâce au Dieu qui nous sauve. Nos chants ont pour but d'être signe d'unité : à la messe, les baptisés de tous âges ne forment qu'un seul Corps, le Corps du Christ. Et de ce Corps, le chant est le signe irremplaçable. On entend monter une seule voix et même les murs de l'abbatiale peuvent résonner et chanter avec les voix et les tuyaux de l'orgue !

Bouzonville
90ème anniversaire 2012
Saint Symphorien 2009
Terre Sainte 2007
Rassemblement Creutzwald 2007
Lourdes 2007
Jubilé d'Or 2007

Lien vers "Amicale Le Triolet" de la Chorale



Répétition le mardi de 20 h à 22 h
à l'Espace Sainte Croix
Calendrier du 1er semestre 2012 à télécharger :









Téléphone :
Président  : Jean Marie STREIT
Dirigeant :  Jean-Raymond HECKLER
03 87 35 90 18
03 87 78 24 02
Leiding
Répétition le vendredi à 20 h à l'église de Leiding

Dirigeant : Edmond JUNGES


03 87 78 37 09
Rémelfang
Répétition avant la Messe
en général de samedi à l'église de Rémelfang

Responsable : Antoine MASSON



03 87 78 51 04
Vaudreching
Répétition le jeudi à 20 h à l'église de Vaudreching

Contact        : Simone MULLER


03 87 78 45 73


La chorale SAINTE CROIX


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Dimanche 23 septembre 2012
90ème anniversaire de la CHORALE03 87 35 90 18 03 87 78 24 02 SAINTE-CROIX

En ce dimanche 23 septembre 2012, 25ème dimanche du Temps Ordinaire, pas si ordinaire pour la Chorale Sainte-Croix, comme le rappelle le Père Robert GURTNER au début de la célébration eucharistique,  car elle fête ce jour son 90ème anniversaire.

Tout commence le 22 septembre 1922. L’office de la fête patronale, n’a pas été solennisé car point de chorale pour rehausser la cérémonie. Quelques hommes décident alors de former un groupe chargé d’animer la messe du dimanche.
Ce groupe ne deviendra mixte qu’en 1930.  Il est dirigé depuis 1972 par Jean-Raymond HECKLER.
Que de changements intervenus dans la liturgie depuis 1922 et surtout depuis le concile Vatican II.
La chorale est au service du chant de l’assemblée. Par ailleurs, tous les dimanches, les fidèles disposent d’une feuille reprenant les refrains et chants du dimanche leur permettant ainsi de mieux participer à l’office dominical.

Si par le passé, la chorale Sainte-Croix était, à Bouzonville, non seulement une chorale paroissiale mais une association œuvrant pour le rayonnement culturel de la ville, grâce aux nombreux concerts, kermesses, et autres animations, elle a passé le relais en 1992 à une nouvelle entité qu’elle a porté sur les fonds baptismaux : le groupe vocal CRESCENDO.
En effet, le 18 septembre 1992, le président Maurice CHERRIER et le dirigeant Jean-Raymond HECKLER désirant dissocier chants religieux et chants profanes créent ce groupe pour trouver de nouvelles "voix". Une partie des choristes de Sainte-Croix se lance dans l’aventure à la suite du chef de chœur.
Aujourd’hui encore, quelques choristes de Sainte-Croix officient dans les deux formations. Cette association fêtera les 6 et 7 octobre prochains son 20ème anniversaire et, à cette occasion elle invite la chorale Sainte-Croix à participer aux spectacles qui seront données à la salle des Fêtes de Bouzonville.

Mais revenons à notre chère chorale Sainte-Croix. Est-il nécessaire - peut-être que oui, pour les jeunes générations - de rappeler quelques grandes dates qui ont jalonné le parcours depuis 1972, année de la célébration, avec faste, du 50ème anniversaire.

Nous allons nous arrêter là, car la liste est bien trop longue pour relater toutes les réalisations et manifestations initiées par la chorale Sainte-Croix au cours des ces quarante dernières années.
Aussi, revenons à cette journée de retrouvaille du 90ème  anniversaire. La messe dominicale a été chantée par les choristes actuels et une trentaine d’anciens choristes ont fait le déplacement pour assister à l’office et au repas qui a suivi. Nombreux sont également les anciens qui, n’ayant pas pu nous rejoindre à cette occasion, ont adressé une missive au président Jean-Marie STREIT, pour souhaiter, à la chorale de joyeuses retrouvailles et un bon anniversaire.

Retrouvez, grâce à la photo du groupe, les participants à cette fête du 90ème anniversaire.



La chorale Sainte Croix de Bouzonville
honore M. Maurice CHERRIER, président d’honneur.

Au cours de la dernière assemblée générale de la Chorale Sainte Croix, M. Maurice CHERRIER, après 45 années de présidence, a demandé à être relevé de ses fonctions de président.

Le Comité a décidé de le nommer président d’honneur pour les années de travail au sein de la Chorale paroissiale.

Hier, mardi 30 mars, à l’initiative du nouveau président M. Jean-Marie STREIT et du comité, une petite réception a été organisée dans la grande salle de l’Espace Sainte Croix pour honorer M. CHERRIER et son épouse.

Après avoir salué les invités parmi lesquels on comptait M. l’abbé Bernard SCHER, Curé de la Communauté de Paroisses saint Benoît de Bouzonville, M. Gilbert PHILIPP, Maire de la Commune de Bouzonville, M. Jean-Claude MULLER, président du Conseil de la Fabrique de l’église de Bouzonville, M. Jean-Raymond HECKLER, dirigeant de la chorale, et les choristes au complet, le président retrace en quelques mots le parcours de M. Maurice CHERRIER. A l’issu de son intervention il remet à M. CHERRIER un diplôme de Monseigneur l’Évêque de Metz ainsi qu’un cadeau de la part de la chorale. Il remet également un arrangement floral à Madame CHERRIER.

M. l’abbé Bernard SCHER a tenu lui aussi à remercier Maurice CHERRIER pour son implication au niveau de la vie de la paroisse. Quant à M. PHILIPP, maire de Bouzonville, après quelques paroles élogieuses, il remet à Maurice CHERRIER la médaille d’honneur de la Ville pour son inlassable travail depuis de nombreuses années au service de la collectivité.

La soirée se termine par le pot de l’amitié.




Sur la photo, Maurice CHERRIER entouré des membres de sa famille et des invités et choristes.


IN MEMORIAM

Chers amis de la Chorale sainte Croix,
c’est avec tristesse et infiniment de chagrin
que nous vous annonçons le départ vers le Père
de notre ami

Eugène KIEFFER

choriste depuis de nombreuses années.

Nous garderons de lui le souvenir d’un homme discret, aimant la vie,
toujours de bonne humeur.

Fidèle à la chorale, il a partagé avec nous
tous les moments de joie et de peine.

Il laisse un grand vide dans le rang
des ténors de notre chorale.

Que le Seigneur l’accueille
dans la grande chorale du Ciel.

Notre ami Eugène lors des Ancolies.

LOURDES - Novembre 2007



Dimanche 15 mars 2009
Une délégation de la chorale
à Saint Symphorien
à l'occasion du Jubilé d'or sacerdotal de
l'abbé Camille Paul CARTUCCI

En ce dimanche 15 mars, à l'occasion du Jubilé d'or sacerdotal de l'abbé Camille Paul CARTUCCI, une délégation de la chorale Sainte Croix de Bouzonville participe à la messe festive animée par les chorales de saint Symphorien et de Plappeville.

A l'issue de la messe, à l'invitation du Père CARTUCCI, les membres de la famille, les choristes et les fidèles étaient invités au pot de l'amitié à la salle socio-culturelle. 

Vous retrouverez ci-après, avec son aimable autorisation, le texte intégral de l'homélie du Père Camille Paul CARTUCCI. Qu'il en soit ici remercié.

Qui nous dira DIEU ?

 Le temps était ensoleillé et froid. La foule remplissait les rues et la procession s’étirait depuis l’autel dressé au cœur de la ville jusqu’au choeur de l’église, soutenue et rythmée par le chant de la schola du collège st Augustin et de la chorale paroissiale. L’événement était exceptionnel et unique dans les annales de la région. Jamais on n’avait vu une ordination presbytérale délocalisée, hors cathédrale, dans une église aussi éloignée du chef-lieu du diocèse de Moselle. Mgr SCHMITT, évêque depuis le 13 novembre 1958, allait ordonner, pour la première fois de son activité épiscopale, deux diacres qu’il connaissait depuis de longues années et dont il appréciait, dira-t-il, " les tout petits défauts et les très grandes qualités ". C’était le 14 mars 1959. C’était le centenaire de la mort du curé d’Ars. Cinquante années ont passé. Nous en voilà aux noces d’or comme on dit chez les jeunes mariés. Aloyse, après des années d’enseignement de la physique chimie, de directeur, d’économe du collège saint Augustin de Bitche et desservant dominical des paroisses des environs, est en retraite d’enseignement. Moi, Camille, j’ai été très occupé également. Après des années de vicaire, d’aumônier, d’enseignement de théologie et d’exégèse, d’animateur de divers services diocésains (paroisse universitaire, E.D.A.C.E., Diaconat permanent, Officialité, Caper de Sarreguemines, Conseil du Presbyterium, Église de Metz), est en retraite d’université, mais pas de pastorale. 18 confrères furent ordonnés la même année à la cathédrale. Sur ces 20 prêtres de 1959, 15 sont encore en vie, 6 en activité pastorale, 9 en retraite ou en retrait ; 5 sont déjà décédés. Ils vécurent, tous et chacun, des années difficiles et passionnantes. Impossible, à vue humaine, de faire un inventaire quantitatif ou une estimation qualitative de l’œuvre accomplie par chacun. Ils ont fait de leur mieux dans une société et une Église qui ont traversé des mutations sans précédent durant ces 50 années.

Ce sont des prêtres qui furent formés selon les schémas de pensée du Concile de Trente revisité par la spiritualité de l’Ecole française du 17ème siècle. Le Concile, venu trop tard pour eux, fut convoqué à l’exacte frontière où ils quittaient la vieille institution et où ils entraient en ministère, alors que se profilait à grands traits l’épure d’une théologie revitalisée de l’Église et du Monde.

Ils ont dû s’investir dans la mise au monde d’une église en plein aggiornamento. Il leur fallut tout réinventer, tout en résistant aux tensions inévitables nées du conservatisme doctrinal et passéiste de beaucoup, passer progressivement d’une chrétienté de type théocratique à une église pluraliste, humblement ouverte à l’initiative apostolique des baptisés.

La plupart des prêtres qui existent encore de cette époque étaient issus des milieux ruraux/artisanaux ou des classes moyennes de la société industrielle.
Ces prêtres constatent comme tout le monde la disparition quasi programmée d’un corps social qui a eu ses génies d’intelligence spirituelle et de sainteté.

Ils savent que l’Église n’a d’autre finalité que d’exister pour ce monde dans lequel elle inscrit son histoire, son message et son avenir ; qu’elle est faite, non pour elle-même, mais pour ceux qui n’en sont pas ; que c’est l’Eucharistie qui construit, de l’intérieur, le Corps du Christ ; que, hors de l’Eucharistie, il n’est point d’Église.

Ces prêtres ont fait plus de scolastique et de moralisme/juridisme que d’études bibliques, mais ils ont compris qu’avant de partir, Jésus a mis en route une immense caravane humaine, celle qui prolonge la route ouverte par Abraham qui partit sans savoir où il allait. Cette caravane, si petite à ses débuts, si vulnérable si exposée, ne s’est jamais arrêtée. Et malgré les rudesses de la route, elle a marché, marché, et encore marché jusqu’à aujourd’hui.  Elle est devenue nombreuse, solide ; elle a été tout à la fois persécutée et respectée, méprisée et vénérée ; elle a connu tous les échecs et toutes les réussites, toutes les joies et toutes les déceptions. Aujourd’hui elle regroupe un milliard et demi de croyants disséminés dans l’océan de l’humanité.

Ces prêtres savent que demain, les communautés chrétiennes seront partout le " petit reste ". Les hommes ne seront plus chrétiens par la simple vertu de la tradition familiale ou de l’ordre social établi. Ils le deviendront par choix spirituel, par décision personnelle. Les disciples de Jésus vivront partout en état de " diaspora ", de dissémination, au milieu des autres hommes, des autres cultures et des autres religions.

Dans la société pluraliste où les medias imposeront de manière lancinante leur version insipide du monde, les chrétiens ne pourront plus transmettre leur message qu’à voix basse. En plein midi, ils iront tâtonnant comme des aveugles qui marchent dans l’obscurité " (selon Es 59 :10). Dans la cacophonie des sirènes médiatiques, la parole chrétienne ne sera plus qu’une voix parmi d’autres. Le message ne sera plus prononcé à grands renforts de colloques, de gesticulations ou de rassemblements à grands spectacles. Dans tous les domaines, l’Église sera réduite aux seules forces de la foi, de l’espérance et de la sainteté.

On connaît ce trait perfide de Diderot disant que sa vie ressemblait à celle du voyageur perdu dans une forêt immense pendant la nuit, et il ajoutait : "Je n’avais qu’une petite lumière pour me conduire. Survint un inconnu qui me dit : Mon ami, souffle la chandelle pour mieux trouver ton chemin. Cet inconnu était un théologien "(scolastique).

Les chrétiens se rassembleront autour de la Table du Seigneur, partageant sa Parole, mettant en commun leurs biens et annonçant à pleine voix la mort et la résurrection de Jésus. Ils se considéreront comme frères et sœurs, parce que dans l’édification de l’église, chacun s’estimera le serviteur et le frère de tous les autres. On pourra constater, au grand jour que, dans cette communauté, toutes les dignités ne sont que les signes d’une charge ou d’un service, sans aucune marque extérieure de supériorité ou de pouvoir ; la fonction ne s’entourera plus du faste ostentatoire de rituels sans âme ni de fumée d’encens.

La foi étant l’intelligence de l’invisible, l’Église parlera le langage de tout le monde dans sa liturgie, dans sa prédication et dans la vie quotidienne, Elle sera un tout petit troupeau, fraternellement uni par le même amour du Christ ; le rassemblement de tous les chercheurs de Dieu qui feront l’expérience que Dieu existe, qu’il n’est pas celui des scolastiques qui sait tout, qui voit tout, qui entend tout, qui se mêle de tout, mais qui n’existe nulle part. Sa théologie exercera une fonction pastorale et sera au service d’un acte édifiant de la communauté. Elle sera peut-être celle de l’attente passionnée d’un Concile nouveau, un concile pour le monde qui vient, pour ’humanité de demain. (Celui du Tiers-monde et du ministère presbytéral dans le monde qui vient). Elle sera la contemplation d’un Dieu qui se définit par ce qu’Il fait pour que son peuple ait la vie et soit le sujet de sa propre histoire. Le Dieu des croyants sera celui d’Abraham, de Moïse, d’Élie, d’Isaïe, du Serviteur, du Fils de l’Homme, des Pauvres de Jahvé, de Jésus appelé Christ de l’Église et Seigneur de l’Univers. Et le soir venu, ils pourront proclamer à haute voix la foi qui dépasse les frontières de l’espace et du temps et ils diront : nous, hommes du 21ème siècle, nous ne formons jamais qu’une seule humanité qui, par des chemins différents mais convergents, marche vers le même Royaume que Dieu a préparé pour tous les hommes sans exception, dès avant la fondation du monde.

Camille Paul Cartucci le 14 mars 2009
Église saint Symphorien Longeville
Cinquantième anniversaire de l’ordination presbytérale à Bitche

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Sur les traces d'Adalbert…

Cinq choristes de la chorale Sainte Croix sont partis cette année en pèlerinage en Terre Sainte. Tous connaissent l'histoire de la fondation de notre abbaye. Le comte Adalbert était parti en pèlerinage à Jérusalem vers 1030. A son retour, il déposa une relique de la sainte croix dans l'abbaye dont son épouse Judith avait surveillé la construction. C'était en 1033. Presque mille ans plus tard essayons de comparer ces deux pèlerinages.

Buts du pèlerinage :

    Nous sommes partis
-    pour découvrir le pays d'Abraham, David, Jésus, Marie, Pierre et les autres…
-    pour partager avec d'autres notre foi, notre recherche de Dieu, nos doutes, nos questions…
-    pour lire et vivre la Bible sur le terrain : désert de Judée, Jéricho, le lac de Tibériade, Bethléem, et bien sûr Jérusalem…
-    pour rencontrer des juifs, des chrétiens d'Orient et des musulmans…
-    pour marcher sur les traces de tant de pèlerins du passé.

    Adalbert était parti
-    pour affirmer sa foi car on approchait de la date de 1033, anniversaire de la mort du Christ…
-  pour aller chercher des reliques à déposer dans l'abbaye que sa femme faisait construire et attirer ainsi des fidèles à Bouzonville…
-    pour obtenir des indulgences…
-    pour gagner son paradis…

Le voyage :

    - Nous sommes partis en car puis en avion avec d'autres pèlerins du diocèse. Un voyage entièrement organisé. Il nous a fallu une journée pour l'aller et une pour le retour.
    - Adalbert s'est déplacé à cheval accompagné d'un valet au moins. De plus, une personne de son rang, comte de Metz, se joint à un groupe plus ou moins important : c'est rassurant. Il faut être plusieurs pour pouvoir se défendre contre des ennemis, des voleurs, voire des animaux sauvages. Les chemins de pèlerinage sont variés et un guide est parfois nécessaire. Les chemins empruntés sont longs, traversent de sombres forêts, passent de hautes montagnes, franchissent à gué des ruisseaux mais surtout des fleuves et empruntent des sentiers désertiques. Une fois son foyer quitté, tout territoire est étranger pour les coutumes, les lois, les langues… Seuls les plus téméraires partent en solitaire, c'est qu'ils ont beaucoup à se faire pardonner. Le voyage  durait environ deux ans, par le chemin terrestre que nous supposons qu'Adalbert a suivi. C'est-à-dire par l'Europe de l'Est pour longer le Danube puis l'Asie à partir de Constantinople (Istanbul) à travers l'empire byzantin. Et enfin il arrive en Terre Sainte, territoire sous la domination de la dynastie arabe musulmane des Fatimides d'Afrique du Nord.
     
Sur place :



Hélène et Constantin
Musée de la Tour de David à Jérusalem
   Tout ce que nous avons découvert a pu être vu par Adalbert : les emplacements sont ceux de l'époque byzantine. C'est sainte Hélène, mère de Constantin qui a re-découvert les lieux de 324 à 327 et les a faits remettre en valeur par la construction d'églises. Ces endroits étaient tous déjà protégés par une tradition bien ancrée. Nous avons donc marché sur les traces d'Adalbert à Bethléem, à Nazareth et surtout à Jérusalem. Nous y avons vu les mêmes lieux saints mais pas les mêmes bâtiments qui ont subi des transformations en mille ans. Adalbert avait reçu des mains du patriarche latin de Jérusalem des reliques dont un morceau de la sainte croix. Nous avons rencontré le patriarche latin actuel : il nous a parlé de la situation des chrétiens de Palestine et surtout, il a demandé de prier pour la paix. Le territoire où s'est rendu Adalbert était régi par des lois musulmanes. Les lieux saints étaient ouverts aux pèlerins chrétiens et les juifs pouvaient également aller prier aux endroits qui leur convenaient. Il fallait respecter les lois en vigueur, pas toujours favorables aux non-musulmans. Les pèlerins ont commencé à être victimes de persécutions après 1070, lors de l'occupation des territoires par les Turcs Seldjoukides. Ce sont ces méfaits qui conduiront aux croisades.
  Les pèlerins chrétiens que nous étions n'ont eu aucun problème sur place. Que ce soit en Israël, dans les territoires occupés ou en Palestine, nous sommes bien accueillis et en sécurité. Ce petit pays est une terre de contrastes climatique, géographique, humain, politique, économique et religieux. Il faut, comme dans tout pays étranger, suivre la loi et les coutumes locales variées. Le guide, le chauffeur et le responsable du voyage sont présents pour donner les consignes nécessaires. De plus, l'euro nous a servi constamment de monnaie, nous n'avons pas reçu un seul shekel, pas eu besoin d'un seul billet vert...
    
Le retour :

    Adalbert a rempli sa mission. Il a pu fêter le millième anniversaire de la mort du Christ dans une abbaye neuve. Il a rapporté une relique importante, celle de la sainte croix. Elle a permis le rayonnement de l'abbaye qui se poursuit aujourd'hui.
    Nous sommes revenus des images plein les yeux, des émotions dans le cœur, des souvenirs inoubliables dans nos mémoires. Nous avons rapporté des cadeaux à nos familles mais surtout nous avons ouvert la porte aux "colombes de la paix" que nous avons rencontrées dans le petit village de TAYBEH.(1)

En guise de conclusion, texte extrait du livre " Le curé de Nazareth" : (2)
Le christianisme est suffisamment universel pour n'avoir besoin ni de lieux ni d'espaces, mais il y a, en tout homme, cette attirance vers les traces physiques des événements, ce besoin d'être confirmé dans ses convictions. Concrètement, quand on se met en silence ou en méditation ici, et qu'on sait que les apôtres y sont passés tout est plus fort, prend une autre dimension… Ce pays est baigné de la présence de toutes les traditions, de toutes les religions; pour peu qu'on sache se mettre à son écoute, un esprit d'ouverture et d'universalisme souffle sur la Terre Sainte.

Marie-Madeleine HECKLER

(1) Site Internet : lancer en recherche Taybeh.

(2) "LE CURÉ DE NAZARETH – Émile Shoufani, Arabe israélien, homme de parole en Galilée – Hubert Prolongeau – Éditions Albin Michel - 1998

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À Creutzwald
Rassemblement des chorales paroissiales du canton


Dimanche 18 novembre, les choristes de Sainte Croix unis à ceux de la Vallée de Filstroff se retrouvent à l'église de Creutzwald-Centre pour le rassemblement des chorales paroissiales du canton de Bouzonville.

Près de 300 choristes sont réunis pour 3 heures de chant choral.

Le programme varié remporte un beau succès auprès du public venu nombreux en cette journée. Le soleil qui manquait à l'extérieur brillait dans les yeux et les coeurs des participants.

Le rassemblement s'est terminé à la salle paroissiale avec le pot de l'amitié. Merci à la chorale de Creutzwald pour son accueil et aux chorales et leurs dirigeant pour cette belle journée de rencontre.

En pleine action...



Pendant la pause, les choristes de Filstroff et Bouzonville...


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Les Ancolies 2007... Magnificat !

Marie, la première, nous apprend à connaître Dieu, à l'aimer, à la louer. Avec elle, nous disons "Magnificat anima mea Dominum", et nos huitièmes Ancolies n'ont cessé de "chanter cette joie qui est la nôtre d'être sauvés", pour reprendre l'expression de Mgr Le Gall : "Si nous chantons, c'est parce que nous sommes aimés, parce que nous sommes pardonnés, et que nous voulons répandre cette bonne nouvelle". Nous voilà donc envoyés, une fois encore, après ce rassemblement de 7 000 choristes constituant pour un temps la plus grande chorale liturgique de France. Envoyés pour dire les merveilles de Dieu et pour être "sa merveille d'aujourd'hui"
(P. de La Tour du Pin).


Premier soir.

Lourdes, l’automne, la ville a revêtu son habit des mortes saisons mais les pèlerins ne se découragent pas et dans les rues on entend de ci de là des Français, des Espagnols, des Italiens et d'autres étrangers venus faire leur dévotion, fidèles à l’appel de Marie, «Venez à la source et vous laver.»
En fin d’après midi, des cars de toute la France commencent à envahir les rues. Près de 7 000 Ancoliens sont là, pleins de bonne humeur, joyeux. Déjà sur les aires de l’autoroute on pouvait les reconnaître, allure décontractée, parlant fort, comme un petit troupeau en liberté loin de ses pâturages familiers, ils n’engendraient pas la mélancolie et pour un peu, se reconnaissant ils auraient pu faire une première répétition !
Et ce sera le premier dîner, on fait connaissance, on se présente, on crée des liens, la première mesure est donnée.
Vers 20 h tout le monde se dirige vers deux sites pour les concerts d’accueil.
A saint Pie X, le gros de la troupe, (il n’y avait que 800 places pour le concert de chant de l’église paroissiale) s’est regroupé autour de l’autel pour goûter un concert d’orgue donné par quatre jeunes organistes... Ce qui frappa surtout l’auditoire ce fut la dextérité des instrumentistes qui visiblement se sont beaucoup amusé à jouer sur tous les registres de leurs claviers, du pianissimo au forte ; quelle qualité de jeux aux mille couleurs !
Et les spectateurs ont répondu par de nombreux applaudissements, heureux de ce cadeau de jouvence. Et ce fut le premier soir.
Avant de regagner l’hôtel pour un repos mérité après la route, une visite s’imposait à la grotte. Là ambiance plus silencieuse et priante. Comme toujours ce lieu privilégié semble préservé au  cœur de la nuit du monde. Ici c’est la trêve des guerres, des haines, tout semble calme, seule dans le fond, la lueur du feu constant des cierges qui brûlent jour et nuit, nous font penser à d’autres brasiers, ceux allumés avec la haine des hommes, et qui ici tout à coup par la prière constante des pèlerins, prend une valeur rédemptrice.
Les pèlerins défilent religieusement devant la grotte, d’une main fébrile touchent le rocher comme pour s’assurer que leur prière sera plus entendue par celle qu’ils sont venus prier, comme la petite Bernadette. La ferveur populaire est belle, la foi simple du charbonnier dont on nous a tant parlé. Elle est belle à voir, à admirer, elle nous dit de la piété des hommes qui de tout temps ont su se tourner vers leur Dieu. Emouvant et beau ! 
Chante Ancolie, Chante pour ton Dieu. (Extrait du carnet de notes de Marie-Anne TASEI - sur le site d’ANCOLI)

Les choristes du Bouzonvillois partis en autocar vendredi 2 novembre à 4 heures arrivent à Lourdes vers 19 h 30. Ils y retrouvent un premier groupe de 8 personnes qui, ayant emprunté le TGV, est déjà arrivé vers 16 heures. Après le repas du soir plusieurs personnes, malgré la longue route, se rendent à la grotte et rencontrent celles et ceux d’autres groupes pour une prière, un premier contact avec la magie de ce lieu.

Deuxième jour.


Pour agrandir passer sur la photo
De bon matin les rues se remplissent de choristes descendant vers la basilique saint Pie X pour l’ouverture officielle de ce 8e rassemblement

"Les Ancolies 2007 - MAGNIFICAT"

Et les choristes Bouzonvillois sont du nombre. 

C’est Jean-Michel Dieuaide, le nouveau président, qui évoquera les derniers rassemblements, puis rendra hommage aux anciens, fondateurs et engagés nationaux qui ont fait l’âme de l’association ANCOLI.

Enfin on entra dans la prière d’action de grâce, guidée par le père Pierre Barthez, responsable national de la musique au C.N.P.L.

Un extrait de son intervention :

« Nous ne sommes pas venus à Lourdes pour l’amour du chant, nous sommes venus en ce lieu de grâce au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.
Que cela nous aide à recentrer notre mission chantante dans la grâce baptismale.
Seigneur que notre chant soit l’expression de notre foi comme une assemblée qui célèbre.
Seigneur que notre chant donne la beauté à notre liturgie.
Que notre chant devienne prière et que notre prière devienne chant.
Seigneur que notre chant soit l’expression manifestée de l’amour. »


La fin de la matinée est consacrée au travail de répétition et de mise en commun des différents chants.

 
passez sur la photo pour l'agrandir
Vers midi, nous vivons un premier temps fort : la célébration de l’office du milieu du jour. "Dieu, viens à mon aide…", "Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi…", "Une fille d’Israël…", "Magnificat-Choral".

D’une seule voix, d’un seul cœur, les ancoliens chantent, les ancoliens prient et célèbrent Dieu.

Enfin un Alléluia, grande clameur à vous donner le frisson, achève ce temps d’ouverture du congrès.

Le temps de remonter vers l’hôtel, de déjeuner, et nous voilà repartis vers le grand vaisseau de pierre pour une nouvelle répétition.
Patrick LAMON et Christophe BERGOSSI (chef de chœur de la Maîtrise de la cathédrale de Metz), se succèdent pour reprendre les différents chants au programme : détail à corriger, nuance à traduire, on revient plusieurs fois sur une finale, un accord, une tonalité, un
e couleur de voix, une intériorisation. Travail énorme avec 7 000 choristes à entraîner dans un même élan, sans lourdeur, dans le tempo.
Vers 15 h 30, le groupe choral (160 choristes) délégué à la messe pontificale télévisée du lendemain dimanche 4 novembre nous quitte pour rejoindre la basilique du Rosaire pour une répétition et un filage TV.

Vivre Ancolie, c’est non seulement une préparation mais une exigence de qualité, et tout le week-end sera consacré à la répétition de tous les morceaux étudiés dans les diocèses.
Il faut dire que depuis des mois toutes les chorales travaillent le programme de cette rencontre nationale, la plus grande chorale de France. Et cela donne un résultat éblouissant.

Après le repas du soir, nouveau rendez-vous à la basilique saint Pie X pour la soirée lucernaire.

Soirée lucernaire.

A notre arrivée à la basilique chaque choriste reçoit un flambeau. Le cierge pascal allumé, mille et une lumières s’allument soudain au cœur de la basilique souterraine pour une prière du soir particulièrement recueillie.

Comme il s’est penché sur Marie, Dieu en ce soir se penche sur nous. Nous effectuons notre pèlerinage sur terre en croyant que le Seigneur se penche sur nous comme il s’est penché sur Marie. Et cela d’autant plus intensément en ce lieu privilégié où Marie est présente.

"Que ma prière devant toi…", "Sans avoir vu nous le croyons…", le psaume 117, "Tout au long du chemin…", sont chantés et proclamés par les choristes.
Puis du chœur des 7 000 choristes monta un immense Notre Père (de Duruflé), dont la puissance révèle la foi de tous les chanteurs qui travaillent dans les paroisses.

Humblement, ils œuvrent pour que leur chorale soit l’expression de la louange adressée à Dieu.
La sortie se fait les flambeaux allumés. Et soudain quelqu’un entonne un "Ave Maria" repris immédiatement par les milliers de choristes qui sortent en procession. L’organiste accompagne spontanément le chant et les choristes ralentissent leur sortie tout à la joie de chanter. La procession aux flambeaux était "officiellement" supprimée en raison de difficultés d’organisation. Ceci n’a pas empêché les choristes de partir en procession vers la grotte en chantant et en priant. Une foule nombreuse s’est retrouvée au pied de la grotte pour chanter et louer Marie.
D’autres sont repartis vers les hôtels en chantant, leur luminaire allumé.
Une première journée très intense se termine et malgré la fatigue ressentie, tous sont prêts pour une nouvelle journée, demain dimanche.

Messe du dimanche 4 novembre.

Dès 8 h 30 en ce 31e dimanche du temps ordinaire des milliers de choristes se rendent à la basilique saint Pie X. Un nouveau temps de répétition est programmé de 9 h à 10 h pour, encore peaufiner les chants de la messe. Durant ce temps les délégués à la messe pontificale télévisée répètent de leur côté à la basilique du Rosaire.

La messe des "Ancolies 2007 - Magnificat" qui est présidée par Monseigneur LE GALL, président de la Commission de Pastorale liturgique de la CEF sera un moment fort de cette rencontre à Lourdes.
C’est dimanche, le jour où l’Église fait mémoire du mystère pascal. Aujourd’hui nous avons la joie de célébrer le salut avec nos évêques.
Aujourd’hui le salut arrive pour ceux qui l’accueillent.


La cérémonie commence par la procession des bannières des différents diocèses. Il est regrettable que le diocèse de Metz n’ait pas sa bannière. Nous apprendrons par la suite que Christophe BERGOSSI l’a oubliée… Nous ne lui en voudrons pas car je pense sincèrement qu’il avait beaucoup de choses à penser au vu de son implication dans cette rencontre.

Puis monte de la foule le chant d’ouverture : "Que des milliers de voix s’élèvent par le monde…".
On ne peut tomber plus juste lorsque 7 000 voix s’unissent pour rendre grâce. Et c’est un déferlement semblable aux vagues de la mer qui bondissent qui nous envahi et nous fait entrer dans la splendeur de ce jour. 

Toute la messe se déroule dans une ambiance de recueillement et de foi. L’homélie de Monseigneur LE GALL est suivie avec beaucoup d’attention par tous les présents.
Pour terminer l’office c’est un éclatant MAGNIFICAT chanté par des milliers de poitrines qui fait vibrer les piliers et les voûtes de la basilique. Oui, "avec Marie jubilons d’allégresse et rendons grâce au Seigneur, le Très Haut."

La messe terminée vers 11 h 40 nous rejoignons l’hôtel pour le repas de midi. Jean-Raymond, au nombre des délégués à la messe pontificale télévisée nous y rejoint.

Il ne s’agit pas de trop s’attarder au repas car dès 14 h 30 nous sommes attendus pour la cérémonie de clôture des Ancolies 2007.

Dernier adieu dimanche après midi.

C’est avec un Notre Père particulièrement priant d’un seul cœur, d’une seule âme, de toute leur foi en Christ ressuscité, que les 7 000 choristes se sont unis en une même prière des Fils de celui qui est venu les aimer, les sauver.
Les mots du Notre Père prenaient chair, le corps de l’Église résonnait de la vie reçue, donnée entre les choristes, la communion créée pendant ces deux jours de travail et de louange n’était plus un projet mais une réalité forte dont chacun allait pouvoir se nourrir jusqu'à un prochain rassemblement.
Les visages rayonnaient de joie et de bonheur de se reconnaître enfants du même Père, une filiation exprimée par le souffle de l’Esprit exprimée par le chant de louange adressée au Fils rédempteur.
C’est tout cela qui se passe aux Ancolies et qui reste le fil conducteur de tous les rassemblements : se laisser devenir un peuple chantant la gloire de Dieu. Une expérience unique que l’on doit à ANCOLI, une expérience ouverte à tous ceux qui aiment le chant et désirent vivre cet art en Eglise.

Ancolie ne peut se faire sans les ancoliens. Chanter est un art, qui demande beaucoup de travail.

C’est sur un superbe "Que canto", le tube du pays basque, que les choristes se sont éclatés, suivi de "L’amour est un enfant de bohème, si je t’aime prend garde à toi", c’est sans doute ce que les chrétiens dans leurs paroisses peuvent craindre lorsque les ancoliens vont rentrer chez eux !!! Ils vont mettre le feu à leurs communautés.
Une improvisation sur les notes d’Ancoli par Thomas, jeune organiste qui avait déjà œuvré le vendredi soir lors du concert d’ouverture, fut impressionnante et il fut salué par des applaudissements enthousiastes.

"DA PACEM DOMINE" - Donne Seigneur la paix à nos jours - sera interprété en canon par les ancoliens encore présents, certains ayant déjà quitté le rassemblement, et met un terme à la rencontre avant la dernière célébration de l’envoi.

Dernière célébration.

La célébration de l’envoi présidée à nouveau par Monseigneur LE GALL met un point final à cette rencontre de Lourdes. Et le chant final nous donne le sens de la mission à remplir : "Peuple de Dieu n’aie pas de honte, montre ton signe à ce temps ci !". Oui, nous devons être des "signes" du message d’amour de notre Dieu.
Mais peut-on dire que l’on met un point d’orgue à tant d’heures de répétitions et d’amour du chant !

Vers 16 heures les chaises et les bancs rangés, les choristes quittent une dernière fois la basilique.

C’est le moment de faire quelques photos des choristes et et du groupe, en souvenir de ces merveilleux moments vécus à Lourdes.


Et ils sont nombreux à se retrouver au pied de la grotte pour une dernière dévotion à Marie, la mère de notre Seigneur et notre Mère.

C’est aussi l’occasion, car nous avons enfin deux bonnes heures devant nous avant de rejoindre l’hôtel pour le repas du soir, de visiter les divers lieux, Basilique du Rosaire, Crypte et, pour certains, de magasiner…
 

Après le repas du soir, la plupart des choristes repartent vers la grotte où de nombreux participants se retrouvent pour une soirée de prières, ou tout simplement une veillée silencieuse dans la nuit.
 
Le retour .
Nous partons de Lourdes à 7 heures et nous rentrons à Bouzonville par le chemin des écoliers.
Oui, nous avons décidé de faire un crochet par le viaduc de Millau.


Après le repas de midi nous passons le viaduc et nous faisons une halte sur l’aire de visite du viaduc de Millau.

Il fait un temps merveilleux et la plupart des participants fait l’ascension de la butte qui nous offre une vue magnifique sur le viaduc et sur la région.


Puis c’est la longue route qui défile. Finalement vers 2 heures, le mardi matin, nous arrivons à Bouzonville, un peu fatigués mais heureux de ce voyage.
Dans les cars (comme dans le nôtre), les voitures, sur le quai des gares, on aura certainement beaucoup parlé des Ancolies 2007 et peut-être déjà pensé à 2011, à nouveau à Lourdes.

Si d’une même région nous n’avons pas eu l’occasion de retrouver d’autres élégations à Lourdes, c’est au hasard d’un arrêt du bus pour le repas du soir, sur une aire d’autoroute que nous avons retrouvé la délégation de Forbach. A l’aller nous avions déjà rencontré Christophe BERGOSSI, son épouse et une délégation de Metz.

La rencontre de Lourdes restera certainement un moment fort de notre vie de choriste. Il en sera certainement de même pour les non choristes qui nous accompagnaient.

Les paroisses qui bénéficient de personnes qui remplissent le service du chant selon les normes de l'Église ont beaucoup de chance. Pourtant, on ignore souvent que la “prestation“ de ces chanteurs est le fruit d'un long travail. C'est pourquoi, il a paru utile d'écrire ces quelques lignes afin que les responsables de la pastorale puissent se rendre compte des services que peuvent rendre les chanteurs liturgiques.

Dans la charte des choristes on peut lire :
Le Concile tient en haute estime les acteurs du chant. «... les lecteurs, les commentateurs et ceux qui appartiennent à la schola cantorum s'acquittent d'un véritable ministère liturgique » (De Sacra Liturgia 29).

Aussi, à peine quelques heures après le retour, les choristes des chorales de Bouzonville et de Filstroff réunies se retrouvent pour une répétition. Il faut préparer le rassemblement cantonal et une veillée de Noël en l’église de Filstroff.

Remerciements.

Un grand merci à toutes celles et ceux qui nous ont accompagnés dans cette belle aventure. Merci à notre "chef" d’avoir lancé l’idée de participer à ce rassemblement. Même ceux, qui au départ, n’étaient pas convaincus de la réussite d’un rassemblement de cette ampleur sont aujourd’hui heureux d’y avoir consacré quatre journées certes fatigantes mais abondamment enrichissantes.  Comme certains l’on déjà exprimé, "Si Dieu nous prête vie nous serons présents en 2011 à Lourdes."

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JUBILÉ D'OR
de Soeur Alice-Bernard


Hier, dimanche 26 août 2007, en la chapelle du Couvent de PELTRE, une vingtaine de soeurs de la Providence de Saint André ont fété leur jubilé d'or.

Parmi elles, Soeur Alice-Bernard, figure bien connue et appréciée de notre ville : organiste, choriste, ancienne enseignante de l'Institut de la Providence.

C'est soeur Jean-Luc, elle même jubilaire, ancienne directrice de l'Institut de la Providence de Bouzonville et actuellement supérieure générale de la congrégation des soeurs de la Providence de Saint André, qui au début de la célébration a accueilli les nombreux participants, familles, amis et connaissances des soeurs jubilaires.

Lors de la messe festive, concélébrée par une vingtaine de prêtres et animée par les chorales réunies de Boulay et Bouzonville, elles ont renouvelé leurs voeux.

A l'issue de la messe, toutes les personnes présentes ont été invitées au pot de l'amitié.



Soeur Alice-Bernard
et le groupe de la chorale Sainte Croix


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LA CHORALE DE LEIDING


La Chorale de Leiding


En 1948, à son arrivée dans la paroisse de HEINIG, LEIDING, SCRECKLING l'abbé SIEGWART créa une chorale d'une bonne trentaine de membres.

Cette chorale fut bien connue pour ses qualités dans toute la région. A son départ et faute de responsable et de dirigeant la chorale cessa progressivement son activité.

Heureusement à son arrivée dans la paroisse c'est l'abbé Bernard SCHER qui a eu l'initiative de regrouper quelques membres pour créer la chorale actuelle.

Elle est composée de sept choristes femmes et un jeune organiste: Antoine Masson qui à l'époque avait tout juste 15 ans.

Pour assurer la bonne marche de la chorale l'organiste et les choristes sont souvent obligés de consacrer une partie de leurs loisirs aux répétitions qui ont toujours lieu le Vendredi soir.

Edmond JUNGES   


  

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