Dans notre
implication au service de l'action liturgique, la participation
à la chorale des jeunes ou des adultes est importante. On ne
chante pas durant la messe, un peu comme on chanterait des chansons
durant un repas de fête. Non, on chante la messe, car la
messe est toute entière chant, action de grâce au
Dieu qui nous sauve. Nos chants ont pour but d'être signe
d'unité : à la messe, les baptisés de
tous âges ne forment
qu'un seul Corps, le Corps du Christ. Et de ce Corps, le chant est le
signe irremplaçable. On entend monter une seule voix et
même les murs de l'abbatiale peuvent résonner et
chanter avec les voix et les tuyaux de l'orgue !
Répétition
le vendredi à 20 h à l'église de
Leiding
Dirigeant : Edmond
JUNGES
03 87 78 37 09
Rémelfang
Répétition
avant la Messe
en général
de samedi à l'église de Rémelfang
Responsable : Antoine
MASSON
03
87 78 51 04
Vaudreching
Répétition
le jeudi à 20 h à l'église de
Vaudreching
Contact
: Simone MULLER
03 87 78 45 73
La
chorale SAINTE CROIX
Dimanche
23 septembre 2012 90ème
anniversaire de la CHORALE03 87 35 90 18
03 87 78 24 02
SAINTE-CROIX
En ce dimanche 23 septembre 2012, 25ème
dimanche du Temps Ordinaire, pas si ordinaire pour la Chorale
Sainte-Croix,
comme le rappelle le Père Robert GURTNER au début
de la célébration
eucharistique, car
elle fête ce jour son
90ème anniversaire.
Tout commence le 22 septembre 1922.
L’office de la
fête patronale, n’a pas été
solennisé car point de chorale pour rehausser la
cérémonie. Quelques hommes décident
alors de former un groupe chargé d’animer
la messe du dimanche. Ce groupe ne deviendra mixte
qu’en 1930.Il
est dirigé depuis 1972 par Jean-Raymond
HECKLER. Que
de changements intervenus dans
la liturgie depuis
1922 et surtout depuis le concile Vatican II. La chorale est
au service du chant
de l’assemblée. Par
ailleurs, tous les dimanches, les fidèles disposent
d’une feuille reprenant les
refrains et chants du dimanche leur permettant ainsi de mieux
participer à
l’office dominical.
Si par le
passé, la
chorale Sainte-Croix était, à
Bouzonville, non seulement une chorale paroissiale mais une association
œuvrant
pour le rayonnement culturel de la ville, grâce aux nombreux
concerts,
kermesses, et autres animations, elle a passé le relais en
1992 à une nouvelle
entité qu’elle a porté sur les fonds
baptismaux : le groupe vocal
CRESCENDO. En effet, le 18 septembre 1992, le
président Maurice
CHERRIER et le dirigeant Jean-Raymond HECKLER désirant
dissocier chants
religieux et chants profanes créent ce groupe pour trouver
de nouvelles
"voix". Une partie des choristes de Sainte-Croix se lance dans
l’aventure à la suite du chef de chœur. Aujourd’hui
encore,
quelques choristes de Sainte-Croix
officient dans les deux formations. Cette association fêtera
les 6 et 7 octobre
prochains son 20ème anniversaire et,
à cette occasion elle invite la
chorale Sainte-Croix à participer aux spectacles qui seront
données à la salle
des Fêtes de Bouzonville.
Mais revenons
à notre
chère chorale Sainte-Croix. Est-il
nécessaire - peut-être que oui, pour les jeunes
générations - de rappeler quelques
grandes dates qui ont jalonné le parcours depuis 1972,
année de la célébration,
avec faste, du 50ème anniversaire.
1975 :
enregistrement du 1er
disque "Va plus loin"
1976
et 1977 :
les années "John LITTLETON"
1978 :
enregistrement du 2ème
disque "Soirée
musicale en l’abbatiale"
1979 :
inauguration du nouvel orgue GARNIER
1981 :
récital d’adieu des
Compagnons de la Chanson
1982 :
enregistrement du 3ème
disque "ALLÉLUIA"
et premier voyage de la chorale à travers la France du 1er
au 14 août. Le 21 novembre 150 choristes se retrouvent pour
le 60èmeanniversaire
1984 :
premier
rassemblement des chorales
paroissiales de l’archiprêtré de
Bouzonville
1986 :
deuxième
voyage de la chorale du 12 au 19 août
1989 :
Un show
révolutionnaire à Bouzonville. La
chorale Sainte-Croix célèbre, à sa
manière, le bicentenaire de la révolution
française.
2007 :
Participation aux
Ancolies à LOURDES
Nous
allons nous arrêter
là, car la liste est bien
trop longue pour relater toutes les réalisations et
manifestations initiées par
la chorale Sainte-Croix au cours des ces quarante dernières
années. Aussi,
revenons à cette
journée de retrouvaille du 90èmeanniversaire. La
messe dominicale a été
chantée par les choristes actuels et une trentaine
d’anciens choristes ont fait
le déplacement pour assister à l’office
et au repas qui a suivi. Nombreux sont
également les anciens qui, n’ayant pas pu nous
rejoindre à cette occasion, ont
adressé une missive au président Jean-Marie
STREIT, pour souhaiter, à la
chorale de joyeuses retrouvailles et un bon anniversaire.
Retrouvez,
grâce
à la photo du groupe, les
participants à cette fête du 90ème
anniversaire.
La
chorale Sainte Croix de Bouzonville
honore M. Maurice CHERRIER, président d’honneur.
Au
cours de la dernière assemblée
générale de la Chorale Sainte Croix, M. Maurice
CHERRIER, après 45 années de
présidence, a demandé à être
relevé de ses fonctions de président.
Le Comité a décidé de le nommer
président d’honneur pour les années de
travail au sein de la Chorale paroissiale.
Hier, mardi 30 mars, à l’initiative du nouveau
président M. Jean-Marie STREIT et du comité, une
petite réception a été
organisée dans la grande salle de l’Espace Sainte
Croix pour honorer M. CHERRIER et son épouse.
Après avoir salué les invités parmi
lesquels on comptait M. l’abbé Bernard SCHER,
Curé de la Communauté de Paroisses saint
Benoît de Bouzonville, M. Gilbert PHILIPP, Maire de la
Commune de Bouzonville, M. Jean-Claude MULLER, président du
Conseil de la Fabrique de l’église de Bouzonville,
M. Jean-Raymond HECKLER, dirigeant de la chorale, et les choristes au
complet, le président retrace en quelques mots le parcours
de M. Maurice CHERRIER. A l’issu de son intervention il remet
à
M. CHERRIER un diplôme de Monseigneur
l’Évêque de Metz ainsi qu’un
cadeau de la part de la chorale. Il remet également un
arrangement floral à Madame CHERRIER.
M. l’abbé Bernard SCHER a tenu lui aussi
à remercier Maurice CHERRIER pour son implication au niveau
de la vie de la paroisse. Quant à M. PHILIPP, maire de
Bouzonville, après quelques paroles élogieuses,
il remet à Maurice CHERRIER la médaille
d’honneur de la Ville pour son inlassable travail depuis de
nombreuses années au service de la collectivité.
La soirée se termine par le pot de
l’amitié.
Sur la photo,
Maurice CHERRIER entouré des membres de sa famille
et des invités et choristes.
IN MEMORIAM
Chers
amis de la Chorale sainte Croix,
c’est avec tristesse et infiniment de chagrin
que nous vous annonçons le départ vers le
Père
de notre ami Eugène
KIEFFER
choriste depuis de nombreuses années.
Nous garderons de lui le souvenir d’un homme discret, aimant
la vie,
toujours de bonne humeur.
Fidèle à la chorale, il a partagé avec
nous
tous les moments de joie et de peine.
Il laisse un grand vide dans le rang
des ténors de notre chorale.
Que le Seigneur l’accueille
dans la grande chorale du Ciel.
En ce dimanche 15 mars,
à l'occasion du Jubilé d'or sacerdotal de
l'abbé Camille Paul CARTUCCI, une
délégation de la chorale Sainte Croix de
Bouzonville participe à la messe festive animée
par les chorales de saint Symphorien et de Plappeville.
A l'issue de la messe,
à l'invitation du Père CARTUCCI, les membres de
la famille, les choristes et les fidèles
étaient invités au pot de l'amitié
à la salle socio-culturelle.
Vous
retrouverez ci-après, avec son aimable autorisation, le
texte intégral de l'homélie du Père
Camille Paul CARTUCCI. Qu'il en soit ici remercié.
Qui nous dira DIEU ?
Le
temps était ensoleillé et froid. La foule
remplissait les rues et la procession s’étirait
depuis l’autel dressé au cœur de la
ville jusqu’au
choeur de l’église, soutenue et rythmée
par le chant de la schola du collège st Augustin et de la
chorale paroissiale.
L’événement était
exceptionnel et unique dans les annales de la région. Jamais
on n’avait vu une ordination presbytérale
délocalisée, hors cathédrale, dans une
église aussi éloignée du chef-lieu du
diocèse de Moselle. Mgr SCHMITT, évêque
depuis
le 13 novembre 1958, allait ordonner, pour la première fois
de son activité épiscopale, deux diacres
qu’il connaissait depuis de longues années et dont
il appréciait, dira-t-il, " les tout petits
défauts et les très grandes qualités
".
C’était le 14 mars 1959.
C’était le centenaire de la mort du
curé d’Ars. Cinquante années ont
passé. Nous en voilà aux noces d’or
comme on dit chez les jeunes mariés. Aloyse,
après des années d’enseignement de la
physique chimie, de directeur, d’économe du
collège saint Augustin de Bitche et desservant dominical des
paroisses des environs, est en retraite d’enseignement. Moi,
Camille, j’ai
été très occupé
également. Après des années de
vicaire, d’aumônier, d’enseignement de
théologie et d’exégèse,
d’animateur de divers services diocésains
(paroisse universitaire, E.D.A.C.E., Diaconat permanent,
Officialité, Caper de
Sarreguemines, Conseil du Presbyterium, Église de Metz), est
en retraite d’université, mais pas de pastorale.
18 confrères furent ordonnés la même
année à la cathédrale. Sur ces 20
prêtres de 1959, 15 sont encore en vie, 6 en
activité pastorale, 9 en retraite ou en retrait ; 5 sont
déjà décédés.
Ils vécurent, tous et chacun, des années
difficiles et passionnantes. Impossible, à vue humaine, de
faire un inventaire quantitatif ou une estimation qualitative de
l’œuvre accomplie par chacun. Ils ont fait de leur
mieux dans une société et une Église
qui ont traversé des mutations sans
précédent durant ces 50 années.
Ce sont des prêtres qui furent formés selon les
schémas de pensée du Concile de Trente
revisité par la spiritualité de l’Ecole
française du 17ème
siècle. Le Concile, venu trop tard pour eux, fut
convoqué à l’exacte
frontière où ils quittaient la vieille
institution et où ils entraient en ministère,
alors que se profilait à grands traits
l’épure d’une théologie
revitalisée de l’Église et du Monde.
Ils ont dû s’investir dans la mise au monde
d’une église en plein aggiornamento. Il leur
fallut tout réinventer, tout en résistant aux
tensions inévitables nées du conservatisme
doctrinal et passéiste de beaucoup, passer progressivement
d’une chrétienté de type
théocratique à une église pluraliste,
humblement ouverte
à l’initiative apostolique des baptisés.
La plupart des prêtres qui existent encore de cette
époque étaient issus des milieux
ruraux/artisanaux ou des classes moyennes de la
société industrielle.
Ces prêtres constatent comme tout le monde la disparition
quasi programmée d’un corps social qui a eu ses
génies d’intelligence spirituelle et de
sainteté.
Ils savent que l’Église n’a
d’autre finalité que d’exister pour ce
monde dans lequel elle inscrit son histoire, son message et son avenir
; qu’elle est faite, non pour elle-même, mais pour
ceux qui n’en sont pas ; que c’est
l’Eucharistie qui construit, de
l’intérieur, le Corps du Christ ; que, hors de
l’Eucharistie, il n’est point
d’Église.
Ces prêtres ont fait plus de scolastique et de
moralisme/juridisme que d’études bibliques, mais
ils ont compris qu’avant de partir, Jésus a mis en
route une
immense caravane humaine, celle qui prolonge la route ouverte par
Abraham qui partit sans savoir où il allait. Cette caravane,
si petite à ses débuts, si vulnérable
si exposée, ne s’est jamais
arrêtée. Et malgré les rudesses de la
route, elle a marché, marché, et encore
marché jusqu’à aujourd’hui.
Elle est devenue nombreuse, solide ; elle a
été tout à la fois
persécutée et respectée,
méprisée et
vénérée ; elle a connu tous les
échecs et toutes les réussites, toutes les joies
et toutes les déceptions. Aujourd’hui elle
regroupe un milliard et demi de croyants
disséminés dans l’océan de
l’humanité.
Ces prêtres savent que demain, les communautés
chrétiennes seront partout le " petit reste ". Les hommes ne
seront plus chrétiens par la simple vertu de la tradition
familiale ou
de l’ordre social établi. Ils le deviendront par
choix spirituel, par décision personnelle. Les disciples de
Jésus vivront partout en état de " diaspora ", de
dissémination, au milieu des autres hommes, des autres
cultures et des autres religions.
Dans la société pluraliste où les
medias imposeront de manière lancinante leur version
insipide du monde, les chrétiens ne pourront plus
transmettre leur message qu’à voix basse. En plein
midi, ils iront tâtonnant comme des aveugles qui marchent
dans l’obscurité " (selon Es 59 :10). Dans la
cacophonie des sirènes médiatiques, la parole
chrétienne ne sera plus qu’une voix parmi
d’autres. Le message ne sera plus prononcé
à grands renforts de colloques, de gesticulations ou de
rassemblements à grands spectacles. Dans tous les domaines,
l’Église sera réduite aux seules forces
de la foi, de l’espérance et de la
sainteté.
On connaît ce trait perfide de Diderot disant que sa vie
ressemblait à celle du voyageur perdu dans une
forêt immense pendant la nuit, et il ajoutait : "Je
n’avais qu’une petite lumière pour me
conduire. Survint un inconnu qui me dit : Mon ami, souffle la chandelle
pour mieux trouver ton chemin. Cet inconnu était un
théologien "(scolastique).
Les chrétiens se rassembleront autour de la Table du
Seigneur, partageant sa Parole, mettant en commun leurs biens et
annonçant à pleine voix la mort et la
résurrection de Jésus. Ils se
considéreront comme frères et sœurs,
parce que dans l’édification de
l’église, chacun s’estimera le serviteur
et le frère de tous les autres. On pourra constater, au
grand jour que, dans cette communauté, toutes les
dignités ne sont que les signes d’une charge ou
d’un service, sans aucune marque extérieure de
supériorité ou de pouvoir ; la fonction ne
s’entourera plus du faste ostentatoire de rituels sans
âme ni de fumée d’encens.
La foi étant l’intelligence de
l’invisible, l’Église parlera le langage
de tout le monde dans sa liturgie, dans sa prédication et
dans la vie quotidienne, Elle sera un
tout petit troupeau, fraternellement uni par le même amour du
Christ ; le rassemblement de tous les chercheurs de Dieu qui feront
l’expérience que Dieu existe, qu’il
n’est pas celui des scolastiques qui sait tout, qui voit
tout, qui entend tout, qui se mêle de tout, mais qui
n’existe nulle part. Sa théologie exercera une
fonction pastorale et sera au service d’un acte
édifiant de la communauté. Elle sera
peut-être celle de l’attente passionnée
d’un Concile
nouveau, un concile pour le monde qui vient, pour
’humanité de demain. (Celui du Tiers-monde et du
ministère presbytéral dans le monde qui vient).
Elle sera la contemplation d’un
Dieu qui se définit par ce qu’Il fait pour que son
peuple ait la vie et soit le sujet de sa propre histoire. Le Dieu des
croyants sera celui d’Abraham, de Moïse,
d’Élie, d’Isaïe, du Serviteur,
du Fils de l’Homme, des Pauvres de Jahvé, de
Jésus appelé Christ de
l’Église et Seigneur de l’Univers. Et le
soir venu, ils pourront proclamer à haute voix la foi qui
dépasse les frontières de l’espace et
du temps et ils diront : nous, hommes du 21ème
siècle, nous ne formons jamais qu’une seule
humanité qui, par des chemins différents mais
convergents, marche vers le même Royaume que Dieu a
préparé pour tous les hommes sans exception,
dès avant la fondation du monde.
Camille Paul
Cartucci le 14 mars 2009 Église saint
Symphorien Longeville Cinquantième
anniversaire de l’ordination presbytérale
à Bitche
Cinq
choristes de la chorale Sainte Croix sont partis cette année
en pèlerinage en Terre Sainte. Tous connaissent l'histoire
de la fondation de notre abbaye. Le comte Adalbert était
parti en pèlerinage à Jérusalem vers
1030. A son retour, il déposa une relique de la sainte croix
dans l'abbaye dont son épouse Judith avait
surveillé la construction. C'était en 1033.
Presque mille ans plus
tard essayons de comparer ces deux pèlerinages.
Buts
du pèlerinage :
Nous sommes partis
-
pour découvrir le pays d'Abraham, David, Jésus,
Marie, Pierre et les autres…
- pour partager avec d'autres notre foi,
notre recherche de Dieu, nos doutes, nos questions…
- pour lire et vivre la Bible sur le
terrain : désert de Judée, Jéricho, le
lac de Tibériade, Bethléem, et bien sûr
Jérusalem…
- pour rencontrer des juifs, des
chrétiens d'Orient et des musulmans…
- pour marcher sur les traces de tant de
pèlerins du passé.
Adalbert était parti
- pour affirmer sa foi car on approchait
de la date de 1033, anniversaire de la mort du Christ…
- pour aller chercher des reliques à
déposer dans l'abbaye que sa femme faisait construire et
attirer ainsi des fidèles à
Bouzonville…
- pour obtenir des
indulgences…
- pour gagner son paradis…
Le
voyage :
- Nous sommes partis en car
puis en
avion avec d'autres pèlerins du diocèse. Un
voyage entièrement organisé. Il nous a fallu une
journée pour l'aller et une pour le retour.
- Adalbert s'est
déplacé à cheval accompagné
d'un valet au moins. De plus, une personne de son rang, comte de Metz,
se joint à un groupe plus ou moins important : c'est
rassurant. Il faut être plusieurs pour pouvoir se
défendre contre des ennemis, des voleurs, voire des animaux
sauvages. Les chemins de pèlerinage sont variés
et un guide est parfois nécessaire. Les chemins
empruntés sont longs, traversent de sombres
forêts, passent de hautes montagnes, franchissent
à gué des ruisseaux mais surtout des fleuves et
empruntent des sentiers désertiques. Une fois son foyer
quitté, tout territoire est étranger pour les
coutumes, les lois, les langues… Seuls les plus
téméraires
partent en solitaire, c'est qu'ils ont beaucoup à se faire
pardonner. Le voyage
durait environ deux ans, par le chemin terrestre que nous supposons
qu'Adalbert a suivi. C'est-à-dire par l'Europe de l'Est pour
longer le Danube puis l'Asie à partir de Constantinople
(Istanbul) à travers l'empire byzantin. Et enfin il arrive
en Terre Sainte, territoire sous la domination de la dynastie arabe
musulmane des Fatimides d'Afrique du Nord.
Sur
place :
Hélène et
Constantin
Musée de la Tour de David à Jérusalem
Tout ce que nous avons découvert a pu
être vu par Adalbert : les emplacements sont ceux de
l'époque byzantine. C'est sainte
Hélène, mère de Constantin qui a
re-découvert les lieux de 324 à 327 et les a
faits remettre en valeur par la construction d'églises. Ces
endroits étaient tous déjà
protégés
par une tradition bien ancrée. Nous avons donc
marché sur les traces d'Adalbert à
Bethléem, à Nazareth et surtout à
Jérusalem. Nous y avons vu les mêmes lieux saints
mais pas les mêmes bâtiments qui ont subi des
transformations en mille ans. Adalbert avait reçu des mains
du patriarche latin de Jérusalem des reliques dont un
morceau
de la sainte croix. Nous avons rencontré le patriarche latin
actuel : il nous a parlé de la situation des
chrétiens de Palestine et surtout, il a demandé
de prier pour la paix. Le
territoire où s'est rendu Adalbert était
régi par des lois musulmanes. Les lieux saints
étaient ouverts aux pèlerins chrétiens
et les juifs pouvaient également aller prier aux endroits
qui leur convenaient. Il fallait respecter les lois en vigueur, pas
toujours favorables aux non-musulmans. Les pèlerins ont
commencé à être victimes de
persécutions après 1070, lors de l'occupation des
territoires par les Turcs Seldjoukides. Ce sont ces méfaits
qui conduiront aux croisades.
Les pèlerins chrétiens que
nous étions n'ont eu aucun problème sur place.
Que ce soit en Israël, dans les territoires occupés
ou en Palestine, nous sommes bien accueillis et en
sécurité. Ce petit pays est une terre de
contrastes climatique, géographique, humain, politique,
économique et religieux. Il faut, comme
dans tout pays étranger, suivre la loi et les coutumes
locales variées. Le guide, le chauffeur et le responsable du
voyage sont présents pour donner les consignes
nécessaires. De plus, l'euro nous a servi constamment de
monnaie, nous n'avons pas reçu un seul shekel, pas eu besoin
d'un seul billet vert...
Le
retour :
Adalbert a rempli sa mission.
Il a pu
fêter le millième anniversaire de la mort du
Christ dans une abbaye neuve. Il a rapporté une relique
importante, celle de la sainte croix. Elle a permis le rayonnement de
l'abbaye qui se poursuit aujourd'hui.
Nous sommes revenus des images plein les
yeux, des émotions dans le cœur, des souvenirs
inoubliables dans nos mémoires. Nous avons
rapporté des cadeaux à nos familles mais surtout
nous avons ouvert la porte aux "colombes de la paix" que nous avons
rencontrées dans le petit village de TAYBEH.(1)
En guise de
conclusion,
texte extrait du livre " Le curé de Nazareth" :
(2)
Le christianisme est suffisamment universel pour n'avoir besoin ni de
lieux ni d'espaces, mais il y a, en tout homme, cette attirance vers
les traces physiques des événements, ce besoin
d'être confirmé dans ses convictions.
Concrètement, quand on se met en silence ou en
méditation ici, et qu'on sait que les apôtres y
sont passés tout est plus fort, prend une autre
dimension… Ce pays est baigné de la
présence de toutes les traditions, de toutes les religions;
pour peu qu'on sache se mettre à son écoute, un
esprit d'ouverture et d'universalisme souffle sur la Terre Sainte.
Marie-Madeleine
HECKLER
(1)
Site Internet : lancer en recherche Taybeh.
(2) "LE CURÉ DE NAZARETH –
Émile
Shoufani, Arabe israélien, homme de parole en
Galilée – Hubert Prolongeau –
Éditions Albin Michel - 1998
À Creutzwald
Rassemblement des chorales paroissiales du canton
Dimanche
18
novembre, les choristes de Sainte Croix unis à ceux de la
Vallée de
Filstroff se retrouvent à l'église de
Creutzwald-Centre pour le rassemblement des chorales paroissiales du
canton de Bouzonville.
Près de 300 choristes sont réunis pour
3 heures
de chant choral.
Le programme varié remporte un beau
succès
auprès du public venu nombreux en cette journée.
Le soleil qui manquait à l'extérieur brillait
dans les yeux et les coeurs des participants.
Le rassemblement s'est terminé à la
salle
paroissiale avec le pot de l'amitié. Merci à la
chorale de Creutzwald pour son accueil et aux chorales et leurs
dirigeant pour cette belle journée de rencontre.
En pleine action...
Pendant
la pause, les choristes de Filstroff et
Bouzonville...
Marie, la
première, nous apprend à connaître
Dieu, à l'aimer, à la louer. Avec elle, nous
disons "Magnificat anima mea Dominum", et nos huitièmes
Ancolies n'ont cessé de "chanter cette joie qui est la
nôtre d'être sauvés", pour reprendre
l'expression de Mgr Le Gall : "Si nous chantons, c'est parce que nous
sommes aimés, parce que nous sommes pardonnés, et
que nous voulons répandre cette bonne nouvelle". Nous
voilà donc envoyés, une fois encore,
après ce rassemblement de 7 000 choristes constituant pour
un temps la plus grande chorale liturgique de France.
Envoyés pour dire les merveilles de Dieu et pour
être "sa merveille d'aujourd'hui"
(P. de La Tour du Pin).
Premier soir.
Lourdes, l’automne, la ville a revêtu son
habit des
mortes saisons mais les pèlerins ne se
découragent pas et dans les rues on entend de ci de
là des Français, des Espagnols, des Italiens et
d'autres étrangers venus faire leur dévotion,
fidèles à l’appel de Marie,
«Venez à la source et vous laver.»
En fin d’après midi, des cars de toute la France
commencent à envahir les rues. Près de 7 000
Ancoliens sont là, pleins de bonne humeur, joyeux.
Déjà sur les aires de l’autoroute on
pouvait les reconnaître, allure
décontractée, parlant fort, comme un petit
troupeau en liberté loin de ses pâturages
familiers, ils n’engendraient pas la mélancolie et
pour un peu,
se reconnaissant ils auraient pu faire une première
répétition !
Et ce sera le premier dîner, on fait connaissance, on se
présente, on crée des liens, la
première mesure est donnée.
Vers 20 h tout le monde se dirige vers deux sites pour les concerts
d’accueil.
A saint Pie X, le gros de la troupe, (il n’y avait que 800
places pour le concert de chant de l’église
paroissiale) s’est regroupé autour de
l’autel pour goûter un concert d’orgue
donné par
quatre jeunes organistes... Ce qui frappa surtout l’auditoire
ce fut la dextérité des instrumentistes qui
visiblement se sont beaucoup amusé à jouer sur
tous les
registres de leurs claviers, du pianissimo au forte ; quelle
qualité de jeux aux mille couleurs !
Et les spectateurs ont répondu par de nombreux
applaudissements, heureux de ce cadeau de jouvence. Et ce fut le
premier soir.
Avant de regagner l’hôtel pour un repos
mérité après la route, une visite
s’imposait à la grotte. Là ambiance
plus silencieuse et priante. Comme toujours ce lieu
privilégié semble préservé
au cœur de la nuit du monde. Ici c’est la
trêve des guerres, des haines, tout semble calme, seule dans
le fond, la lueur du feu constant des cierges qui brûlent
jour et nuit, nous font penser à d’autres
brasiers, ceux allumés avec la haine des hommes, et qui ici
tout
à coup par la prière constante des
pèlerins, prend une valeur rédemptrice.
Les pèlerins défilent religieusement devant la
grotte, d’une main fébrile touchent le rocher
comme pour s’assurer que leur prière sera plus
entendue par celle qu’ils sont venus prier, comme la petite
Bernadette. La ferveur populaire est belle, la foi simple du
charbonnier dont on nous a tant parlé. Elle est belle
à voir, à
admirer, elle nous dit de la piété des hommes qui
de tout temps ont su se tourner vers leur Dieu. Emouvant et beau
! Chante Ancolie, Chante
pour ton Dieu.(Extrait
du carnet de notes de Marie-Anne TASEI - sur le site d’ANCOLI)
Les choristes du Bouzonvillois partis en autocar vendredi 2
novembre
à 4 heures arrivent à Lourdes vers 19 h 30. Ils y
retrouvent un premier groupe de 8 personnes qui, ayant
emprunté le TGV, est déjà
arrivé vers 16 heures. Après le repas du soir
plusieurs personnes, malgré la longue route, se rendent
à la grotte et
rencontrent celles et ceux d’autres groupes pour une
prière, un premier contact avec la magie de ce lieu.
Deuxième
jour.
Pour agrandir
passer sur la photo
De bon matin les rues se
remplissent de choristes descendant vers la basilique saint Pie X pour
l’ouverture officielle de ce 8e rassemblement
"Les Ancolies 2007 - MAGNIFICAT"
Et
les choristes Bouzonvillois sont du nombre.
C’est
Jean-Michel Dieuaide, le nouveau président, qui
évoquera les derniers rassemblements, puis rendra hommage
aux anciens, fondateurs et
engagés nationaux qui ont fait l’âme de
l’association ANCOLI.
Enfin on
entra dans la prière d’action de grâce,
guidée par le père Pierre Barthez, responsable
national de la musique au C.N.P.L.
Un extrait
de son intervention :
«
Nous ne sommes pas venus à Lourdes pour l’amour du
chant, nous sommes venus en ce lieu de grâce au nom du
Père et du Fils et du Saint Esprit.
Que cela nous aide à recentrer notre mission chantante dans
la grâce baptismale.
Seigneur que notre chant soit l’expression de notre foi comme
une assemblée qui célèbre.
Seigneur que notre chant donne la beauté à notre
liturgie.
Que notre chant devienne prière et que notre
prière devienne chant.
Seigneur que notre chant soit l’expression
manifestée de l’amour. »
La fin de la matinée est consacrée au travail de
répétition et de mise en commun des
différents chants.
passez sur la
photo pour l'agrandir
Vers
midi, nous vivons un premier
temps fort : la célébration de l’office
du milieu du jour. "Dieu,
viens à mon aide…", "Qui donc est Dieu pour nous
aimer ainsi…", "Une fille
d’Israël…", "Magnificat-Choral".
D’une seule voix, d’un seul cœur, les
ancoliens chantent, les ancoliens prient et
célèbrent Dieu.
Enfin un Alléluia,
grande clameur à vous donner le frisson, achève
ce temps d’ouverture du congrès.
Le temps de remonter vers
l’hôtel, de
déjeuner, et nous voilà repartis vers le grand
vaisseau de pierre pour une nouvelle répétition.
Patrick LAMON et Christophe BERGOSSI (chef de chœur de la
Maîtrise de la cathédrale de Metz), se
succèdent pour reprendre les différents chants au
programme : détail à corriger, nuance
à traduire, on revient plusieurs fois sur une finale, un
accord, une tonalité, une couleur de voix, une
intériorisation. Travail énorme avec 7 000
choristes à entraîner dans un même
élan, sans lourdeur, dans le tempo.
Vers 15 h 30, le groupe choral (160 choristes)
délégué à la messe
pontificale télévisée du lendemain
dimanche 4 novembre nous quitte pour rejoindre la
basilique du Rosaire pour une répétition et un
filage TV.
Vivre Ancolie, c’est non seulement une préparation
mais une exigence de qualité, et tout le week-end sera
consacré à la répétition de
tous les morceaux étudiés dans les
diocèses.
Il faut dire que depuis des mois toutes les chorales travaillent le
programme de cette rencontre nationale, la plus grande chorale de
France. Et cela donne un résultat éblouissant.
Après le repas du soir, nouveau rendez-vous à la
basilique saint Pie X pour la soirée lucernaire.
Soirée
lucernaire.
A notre arrivée à la basilique chaque choriste
reçoit un flambeau. Le cierge pascal allumé,
mille et une lumières s’allument soudain au
cœur de la basilique souterraine pour une prière
du soir particulièrement recueillie.
Comme il s’est penché sur Marie, Dieu en ce soir
se penche sur nous. Nous effectuons notre pèlerinage sur
terre en croyant que le Seigneur se penche sur nous comme il
s’est penché sur Marie. Et cela d’autant
plus intensément en ce lieu privilégié
où Marie est présente.
"Que
ma prière devant toi…", "Sans avoir vu nous le
croyons…", le psaume 117, "Tout au long du
chemin…", sont
chantés et proclamés par les choristes.
Puis du chœur des 7 000 choristes monta un immense Notre
Père (de Duruflé), dont la
puissance révèle la
foi de tous les chanteurs qui travaillent dans les paroisses.
Humblement,
ils œuvrent pour que leur chorale soit l’expression
de la louange adressée à Dieu.
La sortie se fait les flambeaux allumés. Et soudain
quelqu’un entonne un "Ave Maria"
repris immédiatement par les milliers de
choristes qui sortent en procession. L’organiste accompagne
spontanément le chant et les choristes ralentissent leur
sortie tout à la joie de chanter. La procession aux
flambeaux était "officiellement" supprimée en
raison de difficultés d’organisation. Ceci
n’a pas empêché les choristes de partir
en procession vers la grotte en chantant et en priant. Une foule
nombreuse s’est retrouvée au pied de la grotte
pour chanter et louer Marie.
D’autres sont repartis vers les hôtels en chantant,
leur luminaire allumé.
Une première journée très intense se
termine et malgré la fatigue ressentie, tous sont
prêts pour une nouvelle journée, demain dimanche.
Messe du dimanche 4
novembre.
Dès
8 h 30 en ce 31e dimanche du temps ordinaire des milliers de choristes
se rendent à la basilique saint Pie X. Un nouveau temps de
répétition est programmé de 9 h
à 10 h pour, encore peaufiner les chants de la messe. Durant
ce temps les délégués à la
messe pontificale télévisée
répètent de leur côté
à la basilique du Rosaire.
La messe des "Ancolies 2007 - Magnificat"
qui est présidée par Monseigneur LE GALL,
président de la Commission de Pastorale liturgique de la CEF
sera un moment fort de cette rencontre à Lourdes.
C’est dimanche, le jour où
l’Église fait mémoire du
mystère pascal. Aujourd’hui nous avons la joie de
célébrer le salut avec nos
évêques.
Aujourd’hui le salut arrive pour ceux qui
l’accueillent. La
cérémonie commence par la procession des
bannières des différents diocèses. Il
est regrettable que le diocèse de Metz n’ait pas
sa
bannière. Nous apprendrons par la suite que Christophe
BERGOSSI l’a oubliée… Nous ne lui en
voudrons pas car je pense sincèrement qu’il avait
beaucoup de choses
à penser au vu de son implication dans cette rencontre.
Puis monte de la foule le chant d’ouverture : "Que des
milliers de voix s’élèvent par le
monde…".
On ne peut tomber plus juste lorsque 7 000 voix s’unissent
pour rendre grâce. Et c’est un
déferlement semblable aux vagues de la mer qui bondissent
qui nous envahi et nous fait entrer dans la splendeur de ce
jour.
Toute la messe se déroule dans une ambiance de recueillement
et de foi. L’homélie de Monseigneur LE GALL est
suivie avec beaucoup d’attention par tous les
présents.
Pour terminer l’office c’est un éclatant
MAGNIFICAT
chanté par des milliers de poitrines qui fait vibrer les
piliers et les voûtes de la basilique. Oui, "avec Marie
jubilons d’allégresse et rendons grâce
au Seigneur, le Très Haut."
La messe terminée vers 11 h 40 nous rejoignons
l’hôtel pour le repas de midi. Jean-Raymond, au
nombre des délégués à la
messe pontificale télévisée nous y
rejoint.
Il ne s’agit pas de trop s’attarder au repas car
dès 14 h 30 nous sommes attendus pour la
cérémonie de clôture des Ancolies 2007.
Dernier adieu dimanche
après midi.
C’est avec un Notre Père
particulièrement priant d’un seul cœur,
d’une seule âme, de toute leur foi en Christ
ressuscité, que les 7 000 choristes se sont unis en une
même prière des Fils de celui qui est venu les
aimer, les sauver.
Les mots du Notre Père prenaient chair, le corps de
l’Église résonnait de la vie
reçue, donnée entre les choristes, la communion
créée pendant ces deux jours de travail et de
louange n’était plus un projet mais une
réalité forte dont chacun allait pouvoir se
nourrir jusqu'à un prochain rassemblement.
Les visages rayonnaient de joie et de bonheur de se
reconnaître enfants du même Père, une
filiation exprimée par le souffle de l’Esprit
exprimée par le chant de louange adressée au Fils
rédempteur.
C’est tout cela qui se passe aux Ancolies et qui reste le fil
conducteur de tous les rassemblements : se laisser devenir un peuple
chantant la gloire de Dieu. Une expérience unique que
l’on doit à ANCOLI, une expérience
ouverte à tous ceux qui aiment le chant et
désirent vivre cet art en Eglise.
Ancolie ne peut se faire sans les ancoliens. Chanter est un art, qui
demande beaucoup de travail.
C’est sur un superbe "Que canto", le tube du pays basque, que
les choristes se sont éclatés, suivi de
"L’amour est un enfant de bohème, si je
t’aime prend garde à toi", c’est sans
doute ce que les chrétiens dans leurs paroisses peuvent
craindre lorsque les ancoliens vont rentrer chez eux !!! Ils vont
mettre le feu à leurs communautés.
Une improvisation sur les notes d’Ancoli par Thomas, jeune
organiste qui avait déjà
œuvré le vendredi soir lors du concert
d’ouverture, fut
impressionnante et il fut salué par des applaudissements
enthousiastes.
"DA PACEM DOMINE"
- Donne
Seigneur la paix à nos jours - sera
interprété en canon par les ancoliens encore
présents, certains ayant
déjà quitté le rassemblement, et met
un terme à la rencontre avant la dernière
célébration de l’envoi.
Dernière
célébration.
La
célébration de l’envoi
présidée à nouveau par Monseigneur LE
GALL met un point final à cette rencontre de Lourdes. Et le
chant final nous donne le sens de la mission à remplir :
"Peuple de Dieu n’aie pas de honte, montre ton signe
à ce temps ci !". Oui, nous devons être des
"signes" du message d’amour de notre Dieu.
Mais peut-on dire que l’on met un point d’orgue
à tant d’heures de
répétitions et d’amour du chant !
Vers 16 heures les chaises et les
bancs rangés, les choristes quittent une dernière
fois la basilique.
C’est le moment de faire
quelques photos des choristes et et du groupe, en souvenir de ces
merveilleux moments vécus à Lourdes.
Et ils sont nombreux à
se retrouver au pied de la grotte pour une dernière
dévotion à Marie, la mère de notre
Seigneur et notre Mère.
C’est aussi l’occasion, car nous avons enfin deux
bonnes heures devant nous avant de rejoindre
l’hôtel pour le repas du soir, de visiter les
divers lieux, Basilique du Rosaire, Crypte et, pour certains, de
magasiner…
Après
le repas du soir, la plupart des choristes repartent
vers la grotte où de nombreux participants se retrouvent
pour une soirée de prières, ou tout simplement
une veillée silencieuse dans la nuit.
Le retour . Nous
partons de Lourdes à 7 heures et nous rentrons à
Bouzonville par le chemin des écoliers. Oui, nous
avons décidé de faire un crochet par le viaduc de
Millau.
Après
le repas de midi nous passons le viaduc et nous faisons une halte sur
l’aire de visite du viaduc de Millau.
Il
fait un
temps merveilleux et la plupart des participants fait
l’ascension de la butte qui nous offre une vue magnifique sur
le viaduc et sur la région.
Puis
c’est la longue
route qui défile. Finalement vers 2 heures, le mardi matin,
nous arrivons à Bouzonville, un peu fatigués mais
heureux de ce voyage. Dans les cars (comme dans
le nôtre), les voitures, sur le quai des gares, on aura
certainement beaucoup parlé des Ancolies 2007 et
peut-être déjà pensé
à 2011, à nouveau à Lourdes.
Si d’une même région nous
n’avons pas eu l’occasion de retrouver
d’autres élégations à
Lourdes, c’est au hasard d’un arrêt du
bus pour le repas du soir, sur une aire d’autoroute que nous
avons retrouvé la délégation de
Forbach. A l’aller nous avions déjà
rencontré Christophe BERGOSSI, son épouse et une
délégation de Metz.
La rencontre de Lourdes restera certainement un moment fort
de notre
vie de choriste. Il en sera certainement de même pour les non
choristes qui nous accompagnaient.
Les paroisses qui bénéficient de
personnes qui
remplissent le service du chant selon les normes de l'Église
ont beaucoup de chance. Pourtant, on ignore souvent que la
“prestation“ de ces chanteurs est le fruit d'un
long travail. C'est pourquoi, il a paru utile d'écrire ces
quelques lignes afin que les responsables de la pastorale puissent se
rendre compte des
services que peuvent rendre les chanteurs liturgiques.
Dans la charte
des
choristes on peut lire :
Le Concile tient en haute estime les acteurs du chant. «...
les lecteurs, les commentateurs et ceux qui appartiennent à
la schola cantorum s'acquittent d'un véritable
ministère liturgique » (De Sacra Liturgia 29).
Aussi, à peine quelques heures après le
retour,
les choristes des chorales de Bouzonville et de Filstroff
réunies se retrouvent pour une
répétition. Il faut préparer le
rassemblement cantonal et une veillée de Noël en
l’église de Filstroff.
Remerciements.
Un grand merci à toutes celles et ceux qui nous
ont
accompagnés dans cette belle aventure. Merci à
notre "chef" d’avoir lancé
l’idée de participer à ce
rassemblement. Même ceux, qui au départ,
n’étaient pas convaincus de la réussite
d’un rassemblement de cette ampleur sont
aujourd’hui
heureux d’y avoir consacré quatre
journées certes fatigantes mais abondamment
enrichissantes. Comme certains l’on
déjà exprimé, "Si Dieu nous prête
vie nous serons présents en 2011 à Lourdes."
En 1948, à son
arrivée dans la paroisse de HEINIG, LEIDING, SCRECKLING
l'abbé SIEGWART créa une chorale d'une bonne
trentaine de membres.
Cette chorale fut bien connue pour ses qualités
dans toute
la région. A son départ et faute de responsable
et de dirigeant la chorale cessa progressivement son
activité.
Heureusement à son arrivée dans la paroisse c'est
l'abbé Bernard SCHER qui a eu l'initiative de regrouper
quelques membres pour créer la chorale actuelle.
Elle est composée de sept choristes femmes et un jeune
organiste: Antoine Masson qui à l'époque avait
tout juste 15 ans.
Pour assurer la bonne marche de la chorale l'organiste et les choristes
sont souvent obligés de consacrer une partie de leurs
loisirs aux répétitions qui ont toujours lieu le Vendredi
soir.