Abbatiale au Printemps Bulletin de
liaison
n° 29

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Page de garde du bulletin de liaison n° 29
de septembre 2010
Sommaire :

1. Saint Vincent de Paul

2. Les chemins de Saint-Jacques de Compostelle

3. Les travaux de requalification de la cour de l'abbaye s'achèvent

4. Autres travaux

5. Autres Infos



Vincent de Paul est né le 24 avril 1581 à Pouy (aujourd'hui Saint-Vincent-de-Paul) petit village près de Dax dans les Landes. Il a trois frères et deux sœurs, ses parents, Bertrande et Jean sont des paysans modestes. Dans sa jeunesse, il participait aux travaux des champs et gardait le troupeau familial dans les prés voisins de "La Ranquines", sa maison natale. Plus tard il aimera rappeler : "J'ai été porcher".

Un parent éloigné le pousse à s'instruire. Il entame des études dans la ville voisine de Dax et les poursuivra à Toulouse. En 1600, il est ordonné prêtre et officie dans de petites paroisses.

En 1605, alors qu'il se rend en bateau de Marseille à Narbonne, il est capturé par des pirates tunisiens. Il s'évade deux ans plus tard. Il s'agit là d'un passage de sa vie un peu mystérieux et quelquefois mis en doute. Il reprend ses pérégrinations qui le mènent à Rome. En 1608, il revient en France, à Paris. Il rencontrera le roi Henri IV et deviendra aumônier de la reine Marguerite, duchesse de Valois (la reine Margot).
En 1612, il est nommé curé de la paroisse de Clichy mais dès 1613, il devient précepteur des "de Gondi". Il y tisse des liens très forts et cette famille le soutiendra toute sa vie dans sa croisade contre la pauvreté et l'exclusion.

En 1617, à 36 ans, sa vie bascule. Appelé au chevet d'un homme très pauvre qui se meurt, il est bouleversé par cette expérience et renonce à ses richesses personnelles pour adopter une attitude d'humilité qu'il conservera toute sa vie. Il fait le vœu de se consacrer à Dieu à travers les pauvres. Il prend conscience de l'extrême dénuement dans lequel vit une grande partie de la population du pays et décide d'aller dans une paroisse déshéritée : Châtillon-sur-Chalaronne près de Lyon, il y créera sa première "Confrérie de la Charité". "Aimons Dieu, mes frères, aimons Dieu mais que ce soit au dépens de nos bras, que ce soit à la sueur de nos visages" disait-il.

En 1619, rappelé à Paris par le prince de Gondi, il rend visite aux galériens enfermés à la Conciergerie. Pris de pitié, il se fait nommer "aumônier général des galères". Il ira jusqu'à Marseille pour se rendre compte de leurs terribles conditions de vie - "C'est une vraie image de l'enfer" écrivait-il. - et fera tout ce qui était en son pouvoir pour améliorer leur sort, les assister et les consoler.

En 1625, il fonde dans la chapelle Saint Lazare à Paris la "Société des Prêtres de la Mission", dont le but est de lutter contre la misère spirituelle des campagnes. Les prêtres adhérents sont appelés "Lazaristes". Il continue inlassablement ses efforts et fonde de nouvelles confréries dont la "Compagnie des Filles de la Charité" en 1633 avec Louise de Marillac. La France entière se couvrira d'un vaste réseau de "Charité" avec lesquelles il s'occupe de tous les exclus de la société : les enfants des rues, les malades et les enfants abandonnés dont il dira : "Leur vie et leur mort sont entre nos mains. Il faut les enlever aux milieux qui les dépravent". Il donne beaucoup de sa personne  pour distribuer de la nourriture, écouter et réconforter.

En 1639, il est sur les champs de bataille de Lorraine pour organiser et porter secours aux blessés et mourants.

Vincent de Paul conserve ses contacts à la cour du roi, qui lui permettent de financer ses actions. Il fut d'ailleurs le confesseur du roi Louis XIII lors de ses derniers instants. Cette proximité avec les hauts dirigeants du pays lui permet de plaider la cause de la paix auprès des puissants, notamment Anne d'Autriche, Richelieu et même Mazarin.

Malgré son âge, il continuera ses actions jusqu'à la fin de sa vie. Il créera de nombreuses fondations d'aide, tant en France qu'à l'étranger, des hôpitaux, des maisons d'accueil pour personnes âgées. Ses œuvres sont celles d'un apôtre de la charité et ses conseils spirituels et politiques celles d'un saint homme.

Homme au destin hors du commun, "Monsieur Vincent" comme l'appelaient ses contemporains, soulignant ainsi sa gentillesse et son humilité, meurt le 27 septembre 1660 à Paris. On lui fit des funérailles exceptionnelles. Toutes les œuvres qu'il avait créées étaient représentées, Les princes se mêlaient aux pauvres dans la foule venue honorer ce bienfaiteur.

Il fut béatifié par Benoît XII le 12 août 1729 et canonisé par Clément XII le 17 juin 1737. Actuellement son corps est exposé dans la Chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres, à Paris-VIe.

Monsieur Vincent a pour les Bouzonvillois le visage de sa statue située dans la deuxième cour de l'abbaye. On peut également le reconnaître dans le cloître, visage sculpté dans la pierre au bout du bâtiment, côté Nied. Pour d'autres encore, il aura les traits et l'accent de Pierre Fresnay dans le film "Monsieur Vincent" de Maurice Cloche, sorti en salles en 1947 et diffusé en noir et blanc au temps de l'ORTF.

Marie Madeleine HECKLER



SOURCES & EXTRAITS

Sites Internet  : Wikipédia - Société de Saint Vincent de Paul
                         Village de Saint Vincent de Paul (40900)

Livre   : "Le livre des Merveilles" - Éditions Mame/Plon - 1999



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L’aventure de M. Jean-Claude MULLER, vice-président de l’association


2001
Charles JACQUES et Jean-Claude MULLER
devant la cathédrale de Saint-Jacques-de Compostelle
Sa première expérience s’est déroulée en mars 2001 avec comme compagnon de route Monsieur Charles JACQUES. (Avant son décès, lui aussi membre actif de notre association)

Avec lui il a parcouru, en 10 jours, un tronçon de 320 kms en Espagne, de la ville de LEON jusqu’à SAINT- JACQUES-DE-COMPOSTELLE. C’est à partir de ce moment qu’il a attrapé le "virus" du pèlerinage.

Depuis cette date il a refait le parcours mais au départ du PUY-EN-VELAY jusqu’à SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE, soit 1.600 kms ; parcours effectué avec deux amis marcheurs en quatre tranches.

La seconde arrivée à SANTIAGO s’est faite le 22 mai 2005.

C’est alors qu’il a compris que ce chemin n’avait pas de fin.

Sachant que plusieurs itinéraires traversent la France pour se rendre à Saint-Jean-Pied-de-Port, ville située à la frontière espagnole, et point de départ du "Camino Francés", ou "Chemin des Francs" qui mène à Saint-Jacques ; chaque année il emprunte avec d’autres pèlerins un autre parcours d’environ 300 kilomètres.


2001
Jean-Claude MULLER
sur le chemin de Saint Jacques
C’est ainsi que cette année, le 28 juin dernier, il se trouvait avec d’autres pèlerins à VÉZELAY, magnifique site spirituel.

Ce jour là, la première chaine de télévision (TF1) a réalisé un reportage sur le chemin de Saint-Jacques et notre ami Jean-Claude a été interviewé sur son parcours. Ce reportage a été diffusé sur la chaîne le 21 juillet au journal télévisé de 13 heures.



Et le mot de la fin revient au pèlerin :

"Marcher sur les chemins de Saint-Jacques est pour moi une aventure fantastique."


Jean-Claude MULLER à VÉZELAY
"Image reportage TF1"


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L’association "Autour de l’Abbatiale", maître d’ouvrage a reçu la notification d’accord de la subvention du Conseil Régional le 4 juin dernier. Nous pouvions alors lancer les appels d’offres auprès des entreprises de Travaux Publics.

Quatre entreprises ont été consultées. Le 30 juin les responsables de l’association ont retenu le devis de l’entreprise Jean LEFEBVRE LORRAINE de Woippy pour la réalisation des travaux.

Ceux-ci ont débutés le 7 juillet et seront réalisés selon le plan élaboré par le Cabinet "Patrimoine et Paysages" de Metz, maître d’œuvres.

Vous trouverez le plan à la fin du bulletin.

Terrassements, enlèvement des anciens revêtements, creusement des tranchées pour l’enfouissement des réseaux électricité, eau, assainissement se succèdent.

L’ourlet pavé en grès de Condroz le long de l’Institut de la Providence est posé.
Le réseau d’assainissement des eaux pluviales le long de la Maison de Retraite est entièrement remplacé. Les niveaux des différents espaces sont tracés. Ils seront tous bordés d’une bande pavée. Les emmarchements des deux espaces centraux sont réalisés en grès jaune de Trêves. Les couches de base des futurs revêtements sont posées, nivelées et compactées. La pose des projecteurs d’éclairage au sol est effective.

À l’heure où nous consignons ces informations, la mise en œuvre du béton désactivé dans les espaces piétonniers est terminé.

Suivra l’engazonnement des pelouses et, pour terminer, la réalisation de l’enrobé grenaillé pour les espaces circulés.

Les congés annuels et la fermeture d’établissements pour la période considérée ont entrainé quelques retards dans les travaux et nous nous en excusons auprès des riverains.

La plantation d’arbres et plantes grimpantes interviendra début novembre.


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STATUE DE SAINT VINCENT



Notre "Monsieur Vincent" souffrait et il a souhaité se refaire une beauté.

C’est Monsieur Sylvain DIVO, sculpteur de KERLING-lès-SIERCK qui, avec l’aide de la Commune, l’a pris en charge pour lui redonner un nouvel éclat. Il reprendra sa place sur son socle rénové, lui aussi, dans les prochains jours. Par ailleurs pour lui donner plus de relief un éclairage festif a été réalisé au pied du socle.

ENTRÉE DU
PRESBYTÈRE


Nous avons profité de la présence de l’entreprise pour effectuer quelques travaux vraiment nécessaires à l’entrée du presbytère.

Les deux thuyas devenus trop envahissants on été supprimés.

Les allées en dalles menant à l’escalier ont été déposées et toute la surface recouverte de pavés oblongs.

L’espèce de grille sur le mur d’enceinte a été retirée.

L’ensemble du mur de clôture du jardinet a été nettoyé au Karcher par les services techniques de la Ville.

TRAVAUX SUPPLÉMENTAIRES


L’escalier couvert menant de la cour à la cave de l’Institut de la Providence n’avait plus été utilisé depuis des décennies. C’était visuellement une verrue dans l’ourlet pavé prévu sur le plan originel.

C’est pourquoi avec l’accord de l’Institut nous avons prévu sa démolition.

Aujourd’hui c’est chose faite et la perspective est toute autre maintenant.

Dans l’espoir, dans le futur, d’agrémenter l’avant de la première pelouse d’une œuvre d’art : fontaine ou bassin avec jeu d’eau, le président a proposé au comité, qui a adopté l’avenant, de doter cet endroit d’une arrivée d’eau avec évacuation ainsi que d’un coffret de distribution électrique.


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Notre association fonctionne depuis 1995, année de sa création, avec un conseil d’administration - appelons le plus simplement comité - qui se compose comme suit :

Un président, deux vice-présidents ; une secrétaire et un secrétaire adjoint ; un trésorier et un trésorier adjoint et seize assesseurs.
Dans ce comité sont représentés : le clergé, le Conseil de Fabrique, la Municipalité, la Maison de Retraite, l’association St André de l’Institut de la Providence. Toutes ces entités gravitent "Autour de l’Abbatiale".
Ces personnes sont toutes des bénévoles dénommés "membres actifs".
Les buts de l’association sont : l’étude de l’histoire et de l’archéologie du bâtiment, la sauvegarde, la protection, la restauration et la promotion du monument historique et de son environnement.
Nous faisons appel à toutes les personnes qui, comme nous, veulent défendre le patrimoine et devenir membres donateurs ou bienfaiteurs moyennant une adhésion-don de 20,00 euros, adhésion à laquelle ils peuvent, s’ils le désirent, ajouter un don supplémentaire, laissé à leur appréciation.

Cette information concerne les nouveaux adhérents dont nous souhaitons la venue, mais aussi un rappel pour ceux qui n’ont pas encore renouvelé leur adhésion-don pour l’année 2010. Ils sont relativement nombreux à la lecture du livre des adhésions.
Il est important de signaler que chaque don donne droit à une réduction d’impôt dans la limite des conditions fixées par l’administration fiscale. Un reçu fiscal vous sera transmis dès réception de votre don.

Alors, nous faisons appel à vous, futurs ou anciens donateurs. Nous achevons actuellement un grand et magnifique travail : la requalification de la deuxième cour de l’abbaye.
Il est inutile de vous dire que ces travaux sont très onéreux. Aussi, n’hésitez pas à nous apporter votre soutien, votre participation, si modeste soit-elle.
À l’avance nous vous remercions.



L’entreprise LE BRAS Frères - toitures et charpentes - est enfin de retour pour la reprise des noquets (pièce d’étanchéité) de la toiture du chevet de l’église.

Quant à la toiture de l’église, elle s’est révélée vétuste et doit être remplacée rapidement. Monsieur Christophe BOTTINEAU, Architecte en Chef des Monuments Historiques, procède à l’étude de sa restauration qui serait incorporée, par tranche, à la restauration des façades ; Sud dans un premier temps, Nord ensuite, pour terminer par le clocher.

Madame Marie-Paule SEILLY, Architecte à la DRAC, section fouilles historiques, nous a transmis le message suivant : C’EST HISTORIQUE…
"Voici comme convenu les dates retenues pour les deux sépultures fouillées lors des opérations menées sur l'abbatiale de Bouzonville :


Nous sommes en phase finale de la requalification de la deuxième cour de l’abbaye. Un énorme travail a été réalisé dans des conditions parfois difficiles, surtout en période de vacances estivales. Mais c’était le prix à payer pour que cela soit une réussite.

Je remercie le comité de l’association qui a osé entreprendre de tels travaux, mais aussi :
    Madame Joëlle BOROWSKI, Conseillère Régionale et Monsieur Clément LARCHER, Conseiller Général qui ont été d’excellents soutiens pour l’obtention d’importantes subventions.
    Monsieur Gilbert PHILIPP, Maire et son Conseil Municipal.
    Monsieur Pascal GETTE, Directeur des services techniques de la ville et les ouvriers municipaux.
    Monsieur Alain CONGÉ du Cabinet Patrimoine et Paysage.
    L’entreprise LEFEBVRE LORRAINE et ses sous traitants sous la conduite de Monsieur Jérémy GEOFFROY.
    Tous les riverains et utilisateurs de la cour qui ont pris leur mal en patience.

Et, comme le dit le proverbe de Jean de Lafontaine : "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage."
Nous fêterons tous ces événements lors de l’inauguration des travaux, dont la date n’est pas encore fixée, et lors de laquelle nous célèbrerons aussi le 15ème anniversaire de l’association.

En attendant venez nombreux à notre Fête du Patrimoine le dimanche 19 septembre prochain. (Voir le programme par ailleurs)

Bien cordialement,
Maurice CHERRIER, président
PLAN DES TRAVAUX DE LA COUR




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