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n° 38
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Sommaire :

1. Travaux abbatiale

2. Page histoire : Les cartes de Bouzonville

3.Assemblée générale 2015

4. Adhésions 2015

5. Fête du Patrimoine 2015

6. Fête de la choucroute

7. Noël 2014

8. Voeux du Président

Le "plan architectural et technique n° 2" prévoyait la restauration de la façade Nord en 2013, dans la foulée de la restauration de la façade Sud réalisée en 2012 et 2013.

Mais la Municipalité à voulu faire une pause et prévoir sa restauration en 2014. Hélas, la subvention espérée du Conseil Général, dans le cadre du "plan patrimoine" n’a pas été accordée ; ce qui a entrainé, c’est la règle, la non-participation de l’État.

En conséquence, pas de travaux en 2014.
La Municipalité a présenté une nouvelle demande pour cette année 2015.

Nous espérons tous une réponse favorable. En effet, la restauration de cette façade très humide, jamais ensoleillée est devenue urgente et indispensable.

L'humidité ronge de plus en plus haut la façade Nord.

Descriptifs des cartes parues dans le n° 36 de janvier 2014

	1 - Carte de Cassini La carte de Cassini est la plus ancienne carte détaillée de la France. Elle fut dressée par la famille Cassini, principalement César-François Cassini et son fils Jean-Dominique au 18e siècle. 1 cm sur la carte correspond à environ 864 mètres sur le terrain. Les levés ont été effectués entre 1756 et 1787 et les 181 feuilles composant la carte ont été publiées entre 1756 et 1815. Son établissement prit plus de cinquante ans. Quatre générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail. Cette carte est encore consultée de nos jours par les chercheurs (géographes, historiens, généalogistes, etc.). *Source : Géoportail* Sur celle-ci, vous pouvez repérer : la Nied, la route de Thionville et Sarre-Louis et Guerstling des croix à Diding, Guiching l'église de Vaudreching les chapelles d'Alzing, Heckling et Hedling (Aidling). On peut voir un pont sur la Nied et le canal à Bouzonville ainsi que l'abbatiale. Sur les affluents de la Nied, on peut compter 4 moulins.
2 - Carte des Naudin A - Les Naudin Les premières cartes connues de Jean-Baptiste Naudin, dit l'Aîné, datent de 1688. À partir de 1733, il occupe la charge de Garde du Dépôt des Cartes et plans. Jacques Naudin, dit le Jeune, est le frère de Jean-Baptiste. Il est connu pour ses travaux de cartographie en Lombardie à partir de 1702 puis pendant de longues années aux Pays-Bas. De 1728 à 1739, il participe à toutes les opérations de lever de plans en Lorraine. Jacques Denis, fils du fontainier du roi naît vers 1686. Il épouse Marie-Elisabeth Naudin, fille de Jean-Baptiste, le 3 février 1728. De 1728 à 1739, il collabore avec Jacques Naudin aux opérations en Lorraine. Jean-Jacques Naudin, fils de Jacques Naudin est né vers 1714. Ses premiers travaux cartographiques datent de 1732.	B - Les cartes des Naudin La réalisation de plans et de cartes par l'atelier des Naudin correspond à une commande du pouvoir royal sur des territoires à enjeu, particulièrement dans les régions frontalières allant de Dunkerque au nord de l'Alsace. Il s'agit de cartes topographiques des régions, décrites dans ses moindres détails, à une échelle d'environ 1/28000e. Seuls quelques éléments singuliers sont représentés telles les croix de chemin qui représentent des repères importants. La carte est un outil militaire au service du prince. Elle traduit aussi le souci d'administrer le pays en représentant de manière détaillée les voiries, les cultures, les forêts, etc. Elle a également une dimension artistique indéniable. Les cartes des Naudin sont une mine d'information sur l'occupation des territoires représentés au XVIIIe siècle. Leur utilisation toutefois doit être faite aujourd'hui avec circonspection car leur mode d'élaboration conduit à des déformations des distances et des orientations. Deux importantes séries de cartes des frontières de l'Est, couvrant en particulier la Lorraine, se trouvent dans les archives du Château de Vincennes et de la Médiathèque de Metz. Le plan est plus rapproché que la carte de Cassini. Vous pouvez encore repérer la Nied avec ses nombreux méandres. N'oublions pas qu'étant une rivière de plaine, les méandres changent avec le temps, surtout avec l'érosion due aux nombreuses inondations. Le cours lui même peut être dévié comme on le voit ici avec le canal près du cloître de l'abbatiale. On distingue deux passages sur la Nied, le moulin près du pont du canal ainsi que celui de l'actuelle rue du Moulin. De la route venant de Thionville, partent trois autre voies : vers Gueling, vers Beckerholz et vers Filstroff. On voit par ailleurs une petite croix : la Belle-Croix. Le bourg de forme oblongue laisse apparaître le quartier de l'abbatiale. La future rue de la République, est déjà bordée de demeures ainsi qu'au carrefour des routes menant vers Vaudreching et Alzing. Les voies menant vers les annexes, Guerstling et Sarrelouis, indiquent quelques maisons.
3 - La carte de 1784 (ADM C 989) C'est une vue plus rapprochée encore du centre ville. La Nied est franchie par un grand pont : le pont Vauban. Le cours de la Nied rejoint les eaux du canal près de ce pont. Cela explique la vue du pont Vauban que certains Bouzonvillois possèdent. Les rues de la ville sont déjà tracées mais incomplètement. Vous pouvez voir la rue du pont, le début de la rue de la Nied qui mène aux prairies de la zone Eller. Les rues de la République et de Sarrelouis sont bien tracées et les maisons s'y accolent comme dans les villages lorrains. Les jardins et vergers sont nombreux.
4 - Carte d'État Major En 1808, Napoléon I^er décida l’établissement d’une carte destinée à remplacer celle de Cassini ; sa mise en œuvre se fit entre 1817 et 1866, en essayant plusieurs échelles différentes. Ce fut une carte à l’usage des militaires : la carte de l’État-major, à l’échelle du 1 : 80 000e. Cette carte nous montre la ville au milieu du 19^esiècle. La rue d'Eller rejoint celle de la Nied à celle de Sarrelouis. Le cours de la Nied rejoint encore le canal près du pont Vauban. Il n'y a ni rue des Clos, ni rue des Ecoles. *Madame Marie-Madeleine HECKLER*

Vous êtes toutes et tous cordialement invités à participer à l’assemblée générale ordinaire qui se tiendra à l’Espace Sainte-Croix, cour de l’abbaye le :

LUNDI 16 février 2015 à 19 heures

Comme chaque année, au mois de janvier, c’est l’heure de renouveler votre adhésion au titre de l’année 2015.
Adhérer c’est bien sur, verser un montant minimum de 20,00 euros ; mais vous pouvez, si vous le désirez, ajouter un don d’un montant laissé à votre appréciation. C’est aussi vous associer et souscrire aux actions du comité de l’association dans ses choix de restauration et d’embellissement du patrimoine de notre paroisse.

Pour cette année elles se dérouleront les 19 et 20 septembre, à environ un mois du 20^ème anniversaire de la fondation de l’association. Lors de l’assemblée générale nous évoquerons ensemble les manifestations qui s’inscriront dans le cadre de ces fêtes. Faites des propositions, nous vous informerons des nôtres.

Pour des raisons diverses, essentiellement de santé, le comité a pris la décision, à regret, d’annuler cette belle fête familiale. Mais l’année du 20^ème anniversaire de notre association est encore longue. Le programme des manifestations n’est pas encore fixé. Alors, donnons-nous un peu de temps…

Le sapin bleu du chœur :

Magnifique arbre qui nous a été offert par les époux Jacques ARNOUX de Freistroff. Merci beaucoup pour ce bel arbre décoré par Jean-Marie et Jean-Luc, les deux spécialistes "sapins de Noël".

La crèche de Noël :

La très belle crèche en dernière de couverture du bulletin de janvier 2015 a été réalisée par toute l’équipe : Antoine, Bernard, Camille, Christian, Claude, Fernand, Gérard, Jean-Claude, Jean-Luc, Jean-Marie, Julian et Patrick. Tiens !
Il manque Maurice… Mais où était-il celui là !

En tous les cas, bravo et merci à tous ; l’avenir de notre belle crèche est assuré.

Photo Eugène S.

Paix, bonheur et santé pour toutes et tous. Que le Seigneur nous aide à remplir la mission que nous nous sommes fixée : préserver, embellir, promouvoir le magnifique patrimoine de notre Ville, avec de nouveaux adhérents et des Jeunes pour nous remplacer.