Dans
notre implication au service de l'action liturgique, la participation
à la chorale des jeunes ou des adultes est importante. On ne
chante pas durant la messe, un peu comme on chanterait des chansons
durant un repas de fête. Non, on chante la messe, car la
messe est toute entière chant, action de grâce au
Dieu qui nous sauve. Nos chants ont pour but d'être signe
d'unité :
à la messe, les baptisés de tous âges
ne forment qu'un seul Corps, le Corps du Christ. Et de ce Corps, le
chant est le
signe irremplaçable. On entend monter une seule voix et
même les murs de l'abbatiale peuvent résonner et
chanter
avec les voix et les tuyaux de l'orgue !
HOLLING Chorale : Jean-Marie RICHARD Organiste :David PAQUE
03
87 57 97 96 06
01 94 02 18
La
chorale SAINTE CROIX
20ème
RASSEMBLEMENT DES CHORALES
À FALCK - 02 décembre 2018
Il
est des moments dans la vie d’une chorale qui sont
à marquer d’une pierre
blanche.
En ce dimanche 2 décembre 2018, la Chorale Sainte Croix de
Bouzonville a
participé à la vingtième
édition du rassemblement des chorales paroissiales, en
l’église du Christ-Roi de FALCK.
Initié par Maurice CHERRIER, alors président et
Jean-Raymond HECKLER, dirigeant
de la chorale, ce rassemblement devait permettre aux petites chorales
des
villages du Canton de Bouzonville de se produire et de monter leur
talent. En
effet, chaque chorale paroissiale, quelle que soit sa taille, a sa
place dans
l’animation des célébrations
liturgiques.
C’est ainsi qu’en ce premier dimanche de
l’Avent 2018, cinq chorales se sont
retrouvées pour un après-midi de chants et de
partage.
Outre la Chorale Sainte Thérèse de FALCK,
organisatrice de ce vingtième
rassemblement, il y avait les chorales de la Communauté
Notre-Dame de la Vallée
des Moulins, Saint François de la Communauté de
Saint Bruno de l’Ancienne
Chartreuse, Sainte Cécile de MERTEN et Sainte Croix de
BOUZONVILLE.
Un merveilleux programme a été
élaboré par les responsables, pour cette
rencontre, faisant la part belle aux chants de la Communauté
de l’Emmanuel. En
effet, pas moins de sept de leurs chants ont été
interprétés lors de cette
rencontre, dont "Éternelle est ta
miséricorde" pour notre chorale.
La nombreuse assistance présente lors de cette rencontre
n’a pas ménagé son
enthousiasme lors des diverses interprétations.
S’il est un chant à citer plus
spécialement pour notre chorale ce sera "Mille
raisons d’espérer".En effet quoi de plus beau que
"d’offrir le pain à des foules
d’affamés" ou "d’ouvrir
à
tous un espace sans frontières".
Merci amis choristes pour cette très belle
rencontre.
Mes félicitations également aux dirigeants,
organistes et musiciens qui ont
accompagné les différentes chorales. Que serait
le chant et la chorale sans
leur implication.
Et comme le disait Saint Augustin "Bien
chanter, c’est prier deux fois". Le chant permet de
prier non
seulement avec la tête et le cœur, mais avec le
corps tout entier.
Merci à toutes et à tous pour ce beau moment de
partage.
Un choriste parmi d’autres, heureux de cette rencontre et qui
ne voudrait pas
que cette fête des "chœurs
à
l’unisson" s’arrête avec ce
vingtième rassemblement.
JUBILÉ
DE DIAMANT DE
SÅ’UR ALICE-BERNARD
Ce dimanche 27 août 2017, en la Chapelle
du Couvent de PELTRE, sœur Alice-Bernard,
avec 17 autres sœurs,
a fété le jubilé de ses 60
années de vie religieuse.
C'est dans une église remplie que la messe d'action de
grâce fut célébrée par une
vingtaine de prêtres, dont, pour nos Communautés
de paroisses les abbés Jean-Louis BARTHELMÉ,
Parfait BATTCHETI, Louis ECKERLÉ et Bernard SCHER.
La chorale Sainte-Croix de Bouzonville, avec le rnefort de plusieurs
choristes extérieurs, a assuré l'animation des
chants. À la direction, Laurent DALSTEIN et
accompagné à l'orgue par Jean-Luc SCHREIBER.
Après la messe, au cours du pot de l'Amitié
offert par les sœurs de la
Congrégation, l'occasion nous a été
donnée de revoir les sÅ“urs qui ont
oeuvrées et
séjournées dans notre paroisse ;
Sœur Jean-Luc, Sœur Jeanine,
Sœur Anne-Marie et Sœur Marie
Adang.
Merci à SÅ“ur Alice-Bernard et aux
sœurs de Peltre pour cette belle
journée.
Et, pour illustrer cette rencontre, ci-dessous trois photos aimablement
mis à notre disposition par Brigitte et Alain
CAREZ, nièce et neveu de sœur
Alice-Bernard. Merci à eux.
Pour agrandir les photos,
un "clic" sur la photo !
CHORALE
SAINTE-CROIX
DES CHORISTES MÉRITANTS HONORÉS
En 2016, la chorale paroissiale
Sainte-Croix de Bouzonville, s’est retrouvée
à la Hessmühle de Rehlingen-Siersburg, pour son
traditionnel repas annuel.
Au cours du repas, le chef de chœur et six choristes ont
été honorés pour leur
ancienneté dans le groupe.
M Jean-Raymond HECKLER qui, par ailleurs, fait partie de plusieurs
mouvements diocésains, a été
honoré pour 45 années
de direction du groupe.
Parmi les choristes mis à l’honneur cette
année, nous citerons M. Etienne HAAS qui totalise 43
années de chorale, et Mme
Suzanne PICARD, choriste depuis 40 ans.
Mmes Sabine PULEO et Sylvie DAUNDORFFER comptent elles 30
années de présence et,
pour terminer, Mmes Marie-Madeleine HECKLER et Josette STREIT
comptabilisent 25 années de présence.
Comme il se doit, le repas et la remise des cadeaux aux
méritants se sont déroulés dans la
bonne humeur et une joyeuse ambiance musicale.
La
Chorale Sainte Croix de Bouzonville
à la Clinique Sainte Élisabeth de Sarrelouis
Concert festif de l’Avent
Afin de faire une pause durant la période
trépidante de l’Avent, l’association des
amis de la Clinique Sainte Élisabeth avait lancé,
pour la 27ème fois, des invitations, le 29 Novembre 2015,
pour un concert dans la salle de réunion au 1er
étage de la clinique.
Le traditionnel concert de cette saison, avant la fête de
Noël, est présenté cette
année par la chorale de l'église Sainte Croix de
Bouzonville, sous la direction de Jean-Raymond Heckler,
accompagné au piano par Pascal Heckler.
Theresia GEHL accueille plus de 120 invités, dont le
directeur des soins infirmiers Rudolf KRASENBRINK, le personnel
hospitalier, les membres de l'association, les patients, les membres
des familles des choristes, l’abbé Bernard SCHER
de Bouzonville et beaucoup d'amis de la région.
Jean-Marie STREIT, président de la chorale,
présente, quant à lui, les vœux de
Noël de la Chorale Sainte-Croix à tous les
auditeurs et aux patients de la Clinique Sainte-Elisabeth.
L’Allemagne et la France, la Lorraine et la Sarre, des amis
de la région sont réunis ce soir pour un concert
spécial avec des chants de l’Avent et de
Noël en français et en allemand et des textes de
méditation lus par les membres de l'association et les
membres de l’Aumônerie. Les invités
enthousiastes ont chanté avec beaucoup de joie et de bonheur
des chansons comme "Petit Papa Noël" ou "Ihr Kinderlein
kommet".
Après l’interprétation par les 35
choristes, en deux langues, de "Stille Nacht - Douce nuit" le public a
réclamé un bis.
Lorsque Mme Theresia GEHL présente, en francique mosellan,
le poème "Et Chreschtkend" (L’enfant
Jésus) du poète Harald LEY de Wadgassen, en
hommage aux choristes de Bouzonville, beaucoup de participants se
remémorent le temps de leur jeunesse où ce
dialecte était parlé.
C’est avec les chants "White Christmas - Noël Blanc"
et "Gloria, Hosanna" que se termine ce très beau concert de
Noël.
Un grand Merci à Mme GEHL et à toute son
équipe pour leur merveilleux accueil, le sympathique buffet
à l'issue du concert et pour les fleurs remises
à toutes les dames et demoiselles de la chorale.
Note de la rédaction : Traduction du texte du site de la
clinique Ste Élisabeth
Quelques photos réalisées par l'association des
Amis de la clinique et provenant du site de la clinique Sainte
Élisabeth de Sarrelouis : Agrandissez la photo par un
"clic" sur celle-ci.
En ce dimanche d'octobre, les
choristes de Sainte-Croix se retrouvent une nouvelle fois à
GOMELANGE, pour le traditionnel repas d’année.
Au cours de cette rencontre, le président Jean-Marie STREIT
et le dirigeant Jean-Raymond HECKLER, ont tenu à honorer
douze membres pour leur assiduité au sein de la chorale
paroissiale.
Ont été
honorés :
Bernadette GUERSING, Marlène HOMBOURGER et Yvette RODACH
pour 10 années de présence ; Isabelle
JUNGES pour 20 années ; Marie-Odile
WULLER pour 35 années ; Christiane LAUX, Simone
PICARD, Joseph PICARD et Marie-Andrée STOULIG pour 40
années ; Martine WANGON pour 45
années ; Maurice CHERRIER pour 60 années
et enfin Antoinette SCHMIT pour 65 années. Au nom de la
chorale, le président a offert à
tous ces choristes un panier garni.
Comme de coutume le repas, pris
dans la joie et la bonne humeur, a été conclu par
des chants
accompagnés à la guitare par notre chef
Jean-Raymond.
Merci pour ce bel
après-midi de détente et de joie. Il
reste maintenant à préparer le programme de fin
d’année, avec notamment un concert de
Noël à Sarrelouis et peut-être
aussi en l’abbatiale de Bouzonville.
Enterrement
de Remi SURPLY
le mardi 02/12/2014 à Longeville-saint Symphorien
Remi nous laisse un message fort.
Vous qui restez, ne pleurez pas.
Je vous ai donné l’exemple, je vous ai
tracé un chemin d’avenir.
J’ai consolidé les assises de la maison familiale.
J’ai mis toutes les chances de votre
côté. Vivez et aimez pleinement
votre vie avec dignité et honnêteté.
Vivez au jour le jour dans la sérénité
d’une existence quotidienne aux travaux ennuyeux et
faciles,mais qui demande
tant d’amour. Vous n’en avez
qu’une vie : ne la perdez pas à faire
n’importe quoi et à la gaspiller en
futilités.
Votre vocation est d’être heureux et de faire le
bonheur de ceux qui vous entourent. Mettez toutes vos forces
à construire un monde juste et accueillant ;
accueillez celui qui vous demande de l’aide, offrez
l’hospitalité à celui qui a froid,
donnez un peu de lumière à celui qui marche dans
la nuit. Tout ce
que vous emporterez, c’est ce que vous aurez
donné.
Je reste avec vous. Là où je suis, je prierai le
Seigneur de vous donner la force de bien vivre.
Là où vous êtes, priez non pas pour
moi, mais pour vous-mêmes, pour vos enfants et pour ceux qui
feront appel à vous.
Courage, ne pleurez pas. Le ciel est beau, la terre est plus belle
encore lorsqu’elle est traversée par la gloire de
Dieu
et par l’amour que vous aurez les uns pour les autres. Ne
l’oubliez pas : la vie mène un combat
qu’elle n’a jamais perdu.
À vous qui demeurez ici-bas, il vous reste à
veiller et à découvrir la Venue de la
Cité de Dieu, bâtie par Dieu pour être
la demeure des hommes. Elle sera la Ville où auront disparu
les riches arrogants, les pauvres mis à
l’écart, les enfants affamés, le deuil
et les
larmes des désespérés, la violence des
guerres et des révoltes, les lamentations et
les cris de souffrance. Le vieux monde aura disparu.
Nous nous retrouverons alors, tous ensemble, dans la paix et la
splendeur du paradis des enfants de Dieu.
Camille Paul Cartucci
longeville st symphorien 02/12/2014
Dimanche
5 octobre 2014
Repas de la chorale
Le Dimanche 5 octobre dernier, au
cours de leur repas
annuel, la chorale Sainte Croix de Bouzonville a tenue à
honorer six de ses membres pour leur présence au sein de
cette formation paroissiale.
Ce fut l’occasion pour le
président de la chorale, M Jean-Marie STREIT, mais aussi
pour l’abbé
Jean-Louis BERTHELMÉ, archiprêtre et Vicaire
Épiscopal, et M Jean-Raymond HECKLER, chef de
chœur, d’exprimer leur
reconnaissance aux six membres : M Eugène SCHMIT
pour 35 années de présence ; Mme Sabine
PULEO-MORES pour 25 années ; Mmes Annie DORVAUX
(absente sur la photo), Monique
KNOBLOCH et Marie-Thérèse SCHECK pour 15
années et enfin M Laurent DALSTEIN pour 10 années
de présence au sein de la
formation paroissiale. Une corbeille garnie leur a
été remise en guise de remerciement.
C’est dans une ambiance
familiale et chantante que le repas s’est
déroulé, à la
satisfaction de tous les membres présents.
En ce dimanche 20 octobre
2013, la Chorale Sainte-Croix était l'invitée,
dans le cadre de son
110ème anniversaire, de la chorale FROHSINN de NIEDALTDORF.
Il y a dix ans déjà , lors de son
centième anniversaire, cette chorale amie nous avait
invité à participer
à son
jubilé. Des liens unissent depuis bien longtemps ces deux
chorales.
Participait également à cette
manifestation le "Streichensemble" de MERZIG.
Le concert d'une durée de deux heures a ravi les nombreux
spectateurs qui avaient pris place dans l'église Saint
Ruffus de NIEDALTDORF.
Il faut dire que le programme a était très
varié, tant en allemand qu'en français. Et, le
concert s'est conclu
par deux pièces : le Notre Père de Maurice
Duruflé interprêté en
français par la chorale Sainte-Croix puis en allemand par
la chorale Frohsinn ; et l'Ave Verum interprêté
par l'ensemble des choristes accompagnés de Streichensemble
de Merzig.
Cette belle rencontre s'est prolongée, dans une sympathique
ambiance, par une réception organisée par la
chorale Frohsinn. Nous remercions bien
sincèrement nos amis choristes pour leur accueil chaleureux.
Nous aurons le plaisir de les retrouver lors du concert de
Noël que la chorale Sainte-Croix prépare pour le 22
décembre 2013 - dernier dimanche de
l'Avent - à 15 heures, en l'abbatiale de
Bouzonville.
Pour écouter des
extraits du concert (photos et enregistrement live de M.
Hans-Gerd DAUSTER de REHLINGEN-SIERSBURG)
un clic sur les photos ci-dessous
Am Sonntag, den 20. Oktober 2013
war unser Chor Sainte-Croix Gast im
Rahmen des 110ten Geburtstages des Chores FROHSINN in NIEDALTDORF.
Bereits vor zehn Jahre, zum hundertsten Geburtstag, waren wir schon von
diesem Chor eingeladen, an ihrem Jubiläum teilzunehmen.
Freundschaftliche Verbindungen bestehen schon lange Zeit zwischen
diesen beiden Chören. Das Streichensemble von MERZIG
nahm ebenfalls teil an diesem Konzert.
Das Konzert von zwei Stunden hat die zahlreichen Zuschauer begeistert,
die in der Kirche Sankt Ruffus von NIEDALTDORF Platz genommen hatten.
Es ist zu erwähnen dass das Programm sehr variiert gestaltet
war, sowohl auf deutsch als auch auf französisch.
Das Konzert wurde durch zwei Stücke abgeschlossen: Der Vater
Unser von Maurice Duruflé, wurde auf Französisch
vom Chor Sainte-Croix interpretiert dann auf
Deutsch vom Chor Frohsinn; und als letztes Lied Ave Verum interpretiert
durch die Gesamtheit der Chorsänger, die vom Streichensemble
von Merzig begleitet wurden.
Diese schöne Zusammenkunft ist in einer sympathischen Umgebung
durch einen Empfang verlängert worden, der vom
Chor Frohsinn organisiert wurde. Wir danken sehr aufrichtig unseren
Chorsängerfreunden für ihren herzlichen
Empfang.
Wir werden das Vergnügen haben, sie beim Konzert von
Weihnachten wiederzufinden, das unser Chor Sainte-Croix für
den 22. Dezember 2013 - letzter Sonntag des Advents
- um 15 Uhr in der Abteikirche von Bouzonville vorbereitet.
Um Auszüge des
Konzerts zu hören (Fotos und Erfassung live von
Herrn Hans-Gerd DAUSTER REHLINGEN-SIERSBURG)
ein Klicken auf den nachstehenden Photos
Dimanche
23 septembre 2012
90ème
anniversaire de la CHORALE SAINTE-CROIX
En ce dimanche 23 septembre 2012, 25ème
dimanche du Temps Ordinaire, pas si ordinaire pour la Chorale
Sainte-Croix, comme le rappelle le Père Robert GURTNER au
début de la célébration eucharistique,
car elle
fête ce jour son 90ème
anniversaire.
Tout commence le 22 septembre 1922.
L’office de la fête patronale, n’a pas
été
solennisé car point de chorale pour rehausser la
cérémonie. Quelques hommes décident
alors de former un groupe chargé d’animer
la messe du dimanche.
Ce groupe ne deviendra mixte qu’en 1930.Il est dirigé depuis 1972 par Jean-Raymond
HECKLER.
Que de changements intervenus dans la liturgie depuis 1922 et surtout
depuis le concile Vatican II.
La chorale est au service du chant de l’assemblée.
Par ailleurs, tous les dimanches, les fidèles disposent
d’une feuille reprenant les refrains et chants du dimanche
leur permettant ainsi de mieux participer à
l’office dominical.
Si par le passé, la chorale Sainte-Croix était,
à Bouzonville, non seulement une chorale paroissiale mais
une association œuvrant pour le rayonnement culturel de la
ville,
grâce aux nombreux concerts, kermesses, et autres animations,
elle a passé le relais en 1992 à une nouvelle
entité qu’elle a porté sur les fonds
baptismaux : le groupe vocal
CRESCENDO.
En effet, le 18 septembre 1992, le président Maurice
CHERRIER et le dirigeant Jean-Raymond HECKLER désirant
dissocier chants religieux et chants profanes créent ce
groupe pour trouver
de nouvelles "voix". Une partie des choristes de Sainte-Croix se lance
dans l’aventure à la suite du chef de
chœur.
Aujourd’hui encore, quelques choristes de Sainte-Croix
officient dans les deux formations. Cette association fêtera
les 6 et 7 octobre prochains son 20ème
anniversaire et, à cette occasion elle invite la chorale
Sainte-Croix à participer aux spectacles qui seront
données à la salle des Fêtes de
Bouzonville.
Mais revenons à notre chère chorale Sainte-Croix.
Est-il nécessaire - peut-être que oui, pour les
jeunes générations - de rappeler quelques grandes
dates qui ont jalonné le parcours depuis 1972,
année de la célébration, avec faste,
du 50ème anniversaire.
1975 :
enregistrement du 1er disque "Va plus loin"
1976 et
1977 : les années "John LITTLETON"
1978 :
enregistrement du 2ème disque "Soirée musicale en
l’abbatiale"
1979 :
inauguration du nouvel orgue GARNIER
1981 :
récital d’adieu des Compagnons de la Chanson
1982 :
enregistrement du
3ème disque "ALLÉLUIA" et premier voyage de la
chorale
à travers la France du 1er au 14 août. Le 21
novembre 150
choristes se retrouvent pour
le 60ème anniversaire
1984 :
premier rassemblement des chorales paroissiales de
l’archiprêtré de
Bouzonville
1986 :
deuxième voyage de la chorale du 12 au 19 août
1989 :
Un show
révolutionnaire à Bouzonville. La
chorale Sainte-Croix célèbre, à sa
manière,
le bicentenaire de la révolution française.
2007 :
Participation aux Ancolies à LOURDES
Nous allons nous arrêter
là, car la liste est bien trop longue pour relater toutes
les réalisations et
manifestations initiées par la chorale Sainte-Croix au cours
des ces quarante dernières années.
Aussi, revenons à cette journée de retrouvaille
du 90ème anniversaire. La messe dominicale a
été chantée par les choristes actuels
et une trentaine
d’anciens choristes ont fait le déplacement pour
assister à l’office et au repas qui a suivi.
Nombreux sont également les anciens qui, n’ayant
pas pu nous
rejoindre à cette occasion, ont adressé une
missive au président Jean-Marie STREIT, pour souhaiter,
à la chorale de joyeuses retrouvailles et un bon
anniversaire.
Retrouvez, grâce à la photo du groupe, les
participants à cette fête du 90ème
anniversaire.
La chorale Sainte Croix de Bouzonville
honore M. Maurice CHERRIER, président d’honneur.
Au
cours de la dernière assemblée
générale de la Chorale Sainte Croix, M. Maurice
CHERRIER, après 45 années de
présidence, a demandé à être
relevé de ses fonctions de président.
Le Comité a décidé de le nommer
président d’honneur pour les années de
travail au sein de la Chorale paroissiale.
Hier, mardi 30 mars, à l’initiative du nouveau
président M. Jean-Marie STREIT et du comité, une
petite réception a été
organisée
dans la grande salle de l’Espace Sainte Croix pour honorer M.
CHERRIER et son épouse.
Après avoir salué les invités parmi
lesquels on comptait M. l’abbé Bernard SCHER,
Curé de la Communauté de Paroisses saint
Benoît de Bouzonville, M. Gilbert PHILIPP, Maire de la
Commune de Bouzonville, M. Jean-Claude MULLER, président du
Conseil de la Fabrique de l’église de Bouzonville,
M.
Jean-Raymond HECKLER, dirigeant de la chorale, et les choristes au
complet, le président retrace en quelques mots le parcours
de M. Maurice CHERRIER. A l’issu de son intervention il remet
à
M. CHERRIER un diplôme de Monseigneur
l’Évêque de Metz ainsi qu’un
cadeau de la part de la chorale. Il remet également un
arrangement floral à Madame CHERRIER.
M. l’abbé Bernard SCHER a tenu lui aussi
à remercier Maurice CHERRIER pour son implication au niveau
de la vie de la paroisse. Quant à M. PHILIPP, maire de
Bouzonville,
après quelques paroles élogieuses, il remet
à Maurice CHERRIER la médaille
d’honneur de la Ville pour son inlassable travail depuis de
nombreuses années au
service de la collectivité.
La soirée se termine par le pot de
l’amitié.
Sur la photo,
Maurice CHERRIER entouré des membres de sa famille
et des invités et choristes.
IN MEMORIAM
Chers
amis de la Chorale sainte Croix,
c’est avec tristesse et infiniment de chagrin
que nous vous annonçons le départ vers le
Père
de notre ami
Eugène KIEFFER
choriste depuis de nombreuses années.
Nous garderons de lui le souvenir d’un homme discret, aimant
la vie,
toujours de bonne humeur.
Fidèle à la chorale, il a partagé avec
nous
tous les moments de joie et de peine.
Il laisse un grand vide dans le rang
des ténors de notre chorale.
Que le Seigneur l’accueille
dans la grande chorale du Ciel.
En ce dimanche 15 mars,
à l'occasion du Jubilé d'or sacerdotal de
l'abbé Camille Paul CARTUCCI, une
délégation de la chorale Sainte Croix de
Bouzonville participe à la messe festive animée
par les chorales de saint Symphorien et de Plappeville.
A l'issue de la messe,
à l'invitation du Père CARTUCCI, les membres de
la famille, les choristes et les fidèles
étaient
invités au pot de l'amitié à la salle
socio-culturelle.
Vous
retrouverez ci-après, avec son aimable autorisation, le
texte intégral de l'homélie du Père
Camille Paul CARTUCCI. Qu'il en soit ici remercié.
Qui nous dira DIEU ?
Le
temps était ensoleillé et froid. La foule
remplissait les rues et la procession s’étirait
depuis l’autel dressé au cœur de la
ville jusqu’au
choeur de l’église, soutenue et rythmée
par le chant de la schola du collège st Augustin et de la
chorale paroissiale.
L’événement était
exceptionnel et unique
dans les annales de la région. Jamais on n’avait
vu une
ordination presbytérale
délocalisée, hors cathédrale, dans une
église aussi éloignée du chef-lieu du
diocèse de Moselle. Mgr SCHMITT, évêque
depuis le
13 novembre 1958, allait ordonner, pour la première fois de
son
activité épiscopale, deux diacres
qu’il connaissait depuis de longues années et dont
il
appréciait, dira-t-il, " les tout petits défauts
et les
très grandes qualités ".
C’était le 14 mars 1959.
C’était le
centenaire de la mort du curé d’Ars. Cinquante
années ont passé. Nous en voilà aux
noces
d’or
comme on dit chez les jeunes mariés. Aloyse,
après des
années d’enseignement de la physique chimie, de
directeur,
d’économe du
collège saint Augustin de Bitche et desservant dominical des
paroisses des environs, est en retraite d’enseignement. Moi,
Camille, j’ai
été très occupé
également.
Après des années de vicaire,
d’aumônier,
d’enseignement de
théologie et d’exégèse,
d’animateur de
divers services diocésains (paroisse universitaire,
E.D.A.C.E.,
Diaconat permanent, Officialité, Caper de
Sarreguemines, Conseil du Presbyterium, Église de Metz), est
en
retraite d’université, mais pas de pastorale. 18
confrères furent ordonnés la même
année à la cathédrale. Sur ces 20
prêtres de
1959, 15 sont encore en vie, 6 en activité pastorale, 9 en
retraite ou en retrait ; 5 sont déjà
décédés.
Ils vécurent, tous et chacun, des années
difficiles et
passionnantes. Impossible, à vue humaine, de faire un
inventaire
quantitatif ou une estimation qualitative de
l’œuvre accomplie par chacun. Ils ont fait de leur
mieux
dans une société et une Église qui ont
traversé des mutations sans
précédent durant ces 50 années.
Ce sont des prêtres qui furent formés selon les
schémas de pensée du Concile de Trente
revisité
par la spiritualité de l’Ecole
française du 17ème
siècle. Le Concile,
venu trop tard pour eux, fut convoqué à
l’exacte
frontière où ils quittaient la vieille
institution et où ils entraient en ministère,
alors que
se profilait à grands traits l’épure
d’une
théologie revitalisée de
l’Église et du
Monde.
Ils ont dû s’investir dans la mise au monde
d’une
église en plein aggiornamento. Il leur fallut tout
réinventer, tout en résistant aux tensions
inévitables nées du conservatisme
doctrinal et passéiste de beaucoup, passer progressivement
d’une chrétienté de type
théocratique
à une église pluraliste, humblement ouverte
à l’initiative apostolique des baptisés.
La plupart des prêtres qui existent encore de cette
époque
étaient issus des milieux ruraux/artisanaux ou des classes
moyennes de la société industrielle.
Ces prêtres constatent comme tout le monde la disparition
quasi
programmée d’un corps social qui a eu ses
génies
d’intelligence spirituelle et de
sainteté.
Ils savent que l’Église n’a
d’autre
finalité que d’exister pour ce monde dans lequel
elle
inscrit son histoire, son message et son avenir
; qu’elle est faite, non pour elle-même, mais pour
ceux qui
n’en sont pas ; que c’est l’Eucharistie
qui
construit, de l’intérieur, le Corps du Christ ;
que, hors
de
l’Eucharistie, il n’est point
d’Église.
Ces prêtres ont fait plus de scolastique et de
moralisme/juridisme que d’études bibliques, mais
ils ont
compris qu’avant de partir, Jésus a mis en route
une
immense caravane humaine, celle qui prolonge la route ouverte par
Abraham qui partit sans savoir où il allait. Cette caravane,
si
petite à ses débuts, si vulnérable
si exposée, ne s’est jamais
arrêtée. Et
malgré les rudesses de la route, elle a marché,
marché, et encore marché
jusqu’à
aujourd’hui.
Elle est devenue nombreuse, solide ; elle a
été
tout à la fois persécutée et
respectée,
méprisée et
vénérée ; elle a connu tous les
échecs et
toutes les réussites, toutes les joies et toutes les
déceptions. Aujourd’hui elle regroupe un milliard
et demi
de croyants
disséminés dans l’océan de
l’humanité.
Ces prêtres savent que demain, les communautés
chrétiennes seront partout le " petit reste ". Les hommes ne
seront plus chrétiens par la simple vertu de la tradition
familiale ou
de l’ordre social établi. Ils le deviendront par
choix
spirituel, par décision personnelle. Les disciples de
Jésus vivront partout en état de " diaspora ", de
dissémination, au milieu des autres hommes, des autres
cultures
et des autres religions.
Dans la société pluraliste où les
medias
imposeront de manière lancinante leur version insipide du
monde,
les chrétiens ne pourront plus
transmettre leur message qu’à voix basse. En plein
midi,
ils iront tâtonnant comme des aveugles qui marchent dans
l’obscurité " (selon Es 59 :10). Dans la
cacophonie des sirènes médiatiques, la parole
chrétienne ne sera plus qu’une voix parmi
d’autres.
Le message ne sera plus prononcé
à grands renforts de colloques, de gesticulations ou de
rassemblements à grands spectacles. Dans tous les domaines,
l’Église sera réduite aux seules forces
de la foi, de l’espérance et de la
sainteté.
On connaît ce trait perfide de Diderot disant que sa vie
ressemblait à celle du voyageur perdu dans une
forêt
immense pendant la nuit, et il ajoutait : "Je n’avais
qu’une petite lumière pour me
conduire. Survint un inconnu qui me dit : Mon ami, souffle la chandelle
pour mieux trouver ton chemin. Cet inconnu était un
théologien "(scolastique).
Les chrétiens se rassembleront autour de la Table du
Seigneur,
partageant sa Parole, mettant en commun leurs biens et
annonçant
à pleine voix la mort et la
résurrection de Jésus. Ils se
considéreront comme
frères et sœurs, parce que dans
l’édification
de l’église, chacun s’estimera le
serviteur
et le frère de tous les autres. On pourra constater, au
grand
jour que, dans cette communauté, toutes les
dignités ne
sont que les signes d’une charge ou
d’un service, sans aucune marque extérieure de
supériorité ou de pouvoir ; la fonction ne
s’entourera plus du faste ostentatoire de rituels sans
âme ni de fumée d’encens.
La foi étant l’intelligence de
l’invisible,
l’Église parlera le langage de tout le monde dans
sa
liturgie, dans sa prédication et dans la vie quotidienne,
Elle
sera un
tout petit troupeau, fraternellement uni par le même amour du
Christ ; le rassemblement de tous les chercheurs de Dieu qui feront
l’expérience que Dieu existe, qu’il
n’est pas celui des scolastiques qui sait tout, qui voit
tout,
qui entend tout, qui se mêle de tout, mais qui
n’existe
nulle part. Sa théologie exercera une
fonction pastorale et sera au service d’un acte
édifiant
de la communauté. Elle sera peut-être celle de
l’attente passionnée d’un Concile
nouveau, un concile pour le monde qui vient, pour
’humanité de demain. (Celui du Tiers-monde et du
ministère presbytéral dans le monde qui vient).
Elle sera
la contemplation d’un
Dieu qui se définit par ce qu’Il fait pour que son
peuple
ait la vie et soit le sujet de sa propre histoire. Le Dieu des croyants
sera celui d’Abraham, de Moïse,
d’Élie, d’Isaïe, du Serviteur,
du Fils de
l’Homme, des Pauvres de Jahvé, de Jésus
appelé Christ de l’Église et Seigneur
de
l’Univers. Et le
soir venu, ils pourront proclamer à haute voix la foi qui
dépasse les frontières de l’espace et
du temps et
ils diront : nous, hommes du 21ème
siècle, nous ne formons jamais qu’une seule
humanité qui, par des chemins différents mais
convergents, marche vers le même Royaume que Dieu a
préparé pour tous les hommes sans exception,
dès
avant la fondation du monde.
Camille Paul
Cartucci le 14 mars 2009 Église saint
Symphorien Longeville Cinquantième
anniversaire de l’ordination presbytérale
à Bitche
Cinq
choristes de la chorale Sainte Croix sont partis cette année
en pèlerinage en Terre Sainte. Tous connaissent l'histoire
de la
fondation de notre abbaye. Le comte Adalbert était parti en
pèlerinage à Jérusalem vers
1030. A son retour, il déposa une relique de la sainte croix
dans l'abbaye dont son épouse Judith avait
surveillé la
construction. C'était en 1033. Presque mille ans plus
tard essayons de comparer ces deux pèlerinages.
Buts
du pèlerinage :
Nous sommes partis
-
pour découvrir le pays d'Abraham, David, Jésus,
Marie, Pierre et les autres…
- pour partager avec d'autres notre foi,
notre recherche de Dieu, nos doutes, nos questions…
- pour lire et vivre la Bible sur le
terrain : désert de Judée, Jéricho, le
lac de Tibériade, Bethléem, et bien sûr
Jérusalem…
- pour rencontrer des juifs, des
chrétiens d'Orient et des musulmans…
- pour marcher sur les traces de tant de
pèlerins du passé.
Adalbert était parti
- pour affirmer sa foi car on approchait
de la date de 1033, anniversaire de la mort du Christ…
- pour aller chercher des reliques à
déposer dans l'abbaye que sa femme faisait construire et
attirer ainsi des fidèles à
Bouzonville…
- pour obtenir des
indulgences…
- pour gagner son paradis…
Le
voyage :
- Nous sommes partis en car puis en
avion avec d'autres pèlerins du diocèse. Un
voyage entièrement organisé. Il nous a fallu une
journée pour l'aller et une pour le retour.
- Adalbert s'est
déplacé à cheval accompagné
d'un valet au moins. De plus, une personne de son rang, comte de Metz,
se joint à un groupe plus ou moins important : c'est
rassurant. Il faut être plusieurs pour pouvoir se
défendre contre des ennemis, des voleurs, voire des animaux
sauvages. Les chemins de pèlerinage sont variés
et un guide est parfois nécessaire. Les chemins
empruntés sont longs, traversent de sombres
forêts, passent de hautes montagnes, franchissent
à gué des ruisseaux mais surtout des fleuves et
empruntent des sentiers désertiques. Une fois son foyer
quitté, tout territoire est étranger pour les
coutumes, les lois, les langues… Seuls les plus
téméraires
partent en solitaire, c'est qu'ils ont beaucoup à se faire
pardonner. Le voyage
durait environ deux ans, par le chemin terrestre que nous supposons
qu'Adalbert a suivi. C'est-à-dire par l'Europe de l'Est pour
longer le Danube puis l'Asie à partir de Constantinople
(Istanbul) à travers l'empire byzantin. Et enfin il arrive
en Terre Sainte, territoire sous la domination de la dynastie arabe
musulmane des Fatimides d'Afrique du Nord.
Sur
place :
Hélène et
Constantin
Musée de la Tour de David à Jérusalem
Tout ce que nous avons découvert a pu
être vu par Adalbert : les emplacements sont ceux de
l'époque byzantine. C'est sainte
Hélène, mère de Constantin qui a
re-découvert les lieux de 324 à 327 et les a
faits remettre en valeur par la construction d'églises. Ces
endroits étaient tous déjà
protégés
par une tradition bien ancrée. Nous avons donc
marché sur les traces d'Adalbert à
Bethléem, à Nazareth et surtout à
Jérusalem. Nous y avons vu les mêmes lieux saints
mais pas les mêmes bâtiments qui ont subi des
transformations en mille ans. Adalbert avait reçu des mains
du patriarche latin de Jérusalem des reliques dont un
morceau
de la sainte croix. Nous avons rencontré le patriarche latin
actuel : il nous a parlé de la situation des
chrétiens de Palestine et surtout, il a demandé
de prier pour la paix. Le
territoire où s'est rendu Adalbert était
régi par des lois musulmanes. Les lieux saints
étaient ouverts aux pèlerins chrétiens
et les juifs pouvaient également aller prier aux endroits
qui leur convenaient. Il fallait respecter les lois en vigueur, pas
toujours favorables aux non-musulmans. Les pèlerins ont
commencé à être victimes de
persécutions après 1070, lors de l'occupation des
territoires par les Turcs Seldjoukides. Ce sont ces méfaits
qui conduiront aux croisades.
Les pèlerins chrétiens que
nous étions n'ont eu aucun problème sur place.
Que ce soit en Israël, dans les territoires occupés
ou en Palestine, nous sommes bien accueillis et en
sécurité. Ce petit pays est une terre de
contrastes climatique, géographique, humain, politique,
économique et religieux. Il faut, comme
dans tout pays étranger, suivre la loi et les coutumes
locales variées. Le guide, le chauffeur et le responsable du
voyage sont présents pour donner les consignes
nécessaires. De plus, l'euro nous a servi constamment de
monnaie, nous n'avons pas reçu un seul shekel, pas eu besoin
d'un seul billet vert...
Le
retour :
Adalbert a rempli sa mission. Il a pu
fêter le millième anniversaire de la mort du
Christ dans une abbaye neuve. Il a rapporté une relique
importante, celle de la sainte croix. Elle a permis le rayonnement de
l'abbaye qui se poursuit aujourd'hui.
Nous sommes revenus des images plein les
yeux, des émotions dans le cœur, des souvenirs
inoubliables dans nos mémoires. Nous avons
rapporté des cadeaux à nos familles mais surtout
nous avons ouvert la porte aux "colombes de la paix" que nous avons
rencontrées dans le petit village de TAYBEH.(1)
En guise de conclusion,
texte extrait du livre " Le curé de Nazareth" :
(2)
Le christianisme est suffisamment universel pour n'avoir besoin ni de
lieux ni d'espaces, mais il y a, en tout homme, cette attirance vers
les traces physiques des événements, ce besoin
d'être confirmé dans ses convictions.
Concrètement, quand on se met en silence ou en
méditation ici, et qu'on sait que les apôtres y
sont passés tout est plus fort, prend une autre
dimension… Ce pays est baigné de la
présence de toutes les traditions, de toutes les religions;
pour peu qu'on sache se mettre à son écoute, un
esprit d'ouverture et d'universalisme souffle sur la Terre Sainte.
Marie-Madeleine
HECKLER
(1) Site Internet : lancer en recherche Taybeh.
(2) "LE CURÉ DE NAZARETH – Émile
Shoufani, Arabe israélien, homme de parole en
Galilée – Hubert Prolongeau –
Éditions Albin Michel - 1998
À Creutzwald
Rassemblement des chorales paroissiales du canton
Dimanche 18
novembre, les choristes de Sainte Croix unis à ceux de la
Vallée de
Filstroff se retrouvent à l'église de
Creutzwald-Centre pour le rassemblement des chorales paroissiales du
canton de Bouzonville.
Près de 300 choristes sont réunis pour 3 heures
de chant choral.
Le programme varié remporte un beau succès
auprès du public venu nombreux en cette journée.
Le soleil qui manquait à l'extérieur brillait
dans les yeux et les coeurs des participants.
Le rassemblement s'est terminé à la salle
paroissiale avec le pot de l'amitié. Merci à la
chorale de Creutzwald pour son accueil et aux chorales et leurs
dirigeant pour cette belle journée de rencontre.
En pleine action...
Pendant la pause, les choristes de Filstroff et Bouzonville...
Marie, la
première, nous apprend à connaître
Dieu, à l'aimer, à la louer. Avec elle, nous
disons "Magnificat anima mea Dominum", et nos huitièmes
Ancolies n'ont cessé de "chanter cette joie qui est la
nôtre d'être sauvés", pour reprendre
l'expression de Mgr Le Gall : "Si nous chantons, c'est parce que nous
sommes aimés, parce que nous sommes pardonnés, et
que nous voulons répandre cette bonne nouvelle". Nous
voilà donc envoyés, une fois encore,
après ce rassemblement de 7 000 choristes constituant pour
un temps la plus grande chorale liturgique de France.
Envoyés pour dire les merveilles de Dieu et pour
être "sa merveille d'aujourd'hui"
(P. de La Tour du Pin).
Premier soir.
Lourdes, l’automne, la ville a revêtu son habit des
mortes saisons mais les pèlerins ne se
découragent pas et dans les rues on entend de ci de
là des Français, des Espagnols, des Italiens et
d'autres étrangers venus faire leur dévotion,
fidèles à l’appel de Marie,
«Venez à la source et vous laver.»
En fin d’après midi, des cars de toute la France
commencent à envahir les rues. Près de 7 000
Ancoliens sont là, pleins de bonne humeur, joyeux.
Déjà sur les aires de l’autoroute on
pouvait les reconnaître, allure
décontractée, parlant fort, comme un petit
troupeau en liberté loin de ses pâturages
familiers, ils n’engendraient pas la mélancolie et
pour un peu,
se reconnaissant ils auraient pu faire une première
répétition !
Et ce sera le premier dîner, on fait connaissance, on se
présente, on crée des liens, la
première mesure est donnée.
Vers 20 h tout le monde se dirige vers deux sites pour les concerts
d’accueil.
A saint Pie X, le gros de la troupe, (il n’y avait que 800
places pour le concert de chant de l’église
paroissiale) s’est regroupé autour de
l’autel pour goûter un concert d’orgue
donné par
quatre jeunes organistes... Ce qui frappa surtout l’auditoire
ce fut la dextérité des instrumentistes qui
visiblement se sont beaucoup amusé à jouer sur
tous les
registres de leurs claviers, du pianissimo au forte ; quelle
qualité de jeux aux mille couleurs !
Et les spectateurs ont répondu par de nombreux
applaudissements, heureux de ce cadeau de jouvence. Et ce fut le
premier soir.
Avant de regagner l’hôtel pour un repos
mérité après la route, une visite
s’imposait à la grotte. Là ambiance
plus silencieuse et priante. Comme toujours ce lieu
privilégié semble préservé
au cœur de la nuit du monde. Ici c’est la
trêve des guerres, des haines, tout semble calme, seule dans
le fond, la lueur du feu constant des cierges qui brûlent
jour et nuit, nous font penser à d’autres
brasiers, ceux allumés avec la haine des hommes, et qui ici
tout
à coup par la prière constante des
pèlerins, prend une valeur rédemptrice.
Les pèlerins défilent religieusement devant la
grotte, d’une main fébrile touchent le rocher
comme pour s’assurer que leur prière sera plus
entendue par celle qu’ils sont venus prier, comme la petite
Bernadette. La ferveur populaire est belle, la foi simple du
charbonnier dont on nous a tant parlé. Elle est belle
à voir, à
admirer, elle nous dit de la piété des hommes qui
de tout temps ont su se tourner vers leur Dieu. Emouvant et beau
! Chante Ancolie, Chante
pour ton Dieu.(Extrait
du carnet de notes de Marie-Anne TASEI - sur le site d’ANCOLI)
Les choristes du Bouzonvillois partis en autocar vendredi 2 novembre
à 4 heures arrivent à Lourdes vers 19 h 30. Ils y
retrouvent un premier groupe de 8 personnes qui, ayant
emprunté le TGV, est déjà
arrivé vers 16 heures. Après le repas du soir
plusieurs personnes, malgré la longue route, se rendent
à la grotte et
rencontrent celles et ceux d’autres groupes pour une
prière, un premier contact avec la magie de ce lieu.
Deuxième jour.
Pour agrandir passer sur la photo
De bon matin les rues se
remplissent de choristes descendant vers la basilique saint Pie X pour
l’ouverture officielle de ce 8e rassemblement
"Les Ancolies 2007 - MAGNIFICAT"
Et les choristes Bouzonvillois sont du nombre.
C’est
Jean-Michel Dieuaide, le nouveau président, qui
évoquera les derniers rassemblements, puis rendra hommage
aux anciens, fondateurs et
engagés nationaux qui ont fait l’âme de
l’association ANCOLI.
Enfin on
entra dans la prière d’action de grâce,
guidée par le père Pierre Barthez, responsable
national de la musique au C.N.P.L.
Un extrait
de son intervention :
«
Nous ne sommes pas venus à Lourdes pour l’amour du
chant, nous sommes venus en ce lieu de grâce au nom du
Père et du Fils et du Saint Esprit.
Que cela nous aide à recentrer notre mission chantante dans
la grâce baptismale.
Seigneur que notre chant soit l’expression de notre foi comme
une assemblée qui célèbre.
Seigneur que notre chant donne la beauté à notre
liturgie.
Que notre chant devienne prière et que notre
prière devienne chant.
Seigneur que notre chant soit l’expression
manifestée de l’amour. »
La fin de la matinée est consacrée au travail de
répétition et de mise en commun des
différents chants.
passez sur la photo pour l'agrandir
Vers midi, nous vivons un premier
temps fort : la célébration de l’office
du milieu du jour. "Dieu,
viens à mon aide…", "Qui donc est Dieu pour nous
aimer ainsi…", "Une fille
d’Israël…", "Magnificat-Choral".
D’une seule voix, d’un seul cœur, les
ancoliens chantent, les ancoliens prient et
célèbrent Dieu.
Enfin un Alléluia,
grande clameur à vous donner le frisson, achève
ce temps d’ouverture du congrès.
Le temps de remonter vers l’hôtel, de
déjeuner, et nous voilà repartis vers le grand
vaisseau de pierre pour une nouvelle répétition.
Patrick LAMON et Christophe BERGOSSI (chef de chœur de la
Maîtrise de la cathédrale de Metz), se
succèdent pour reprendre les différents chants au
programme : détail à corriger, nuance
à traduire, on revient plusieurs fois sur une finale, un
accord, une tonalité, une couleur de voix, une
intériorisation. Travail énorme avec 7 000
choristes à entraîner dans un même
élan, sans lourdeur, dans le tempo.
Vers 15 h 30, le groupe choral (160 choristes)
délégué à la messe
pontificale télévisée du lendemain
dimanche 4 novembre nous quitte pour rejoindre la
basilique du Rosaire pour une répétition et un
filage TV.
Vivre Ancolie, c’est non seulement une préparation
mais une exigence de qualité, et tout le week-end sera
consacré à la répétition de
tous les morceaux étudiés dans les
diocèses.
Il faut dire que depuis des mois toutes les chorales travaillent le
programme de cette rencontre nationale, la plus grande chorale de
France. Et cela donne un résultat éblouissant.
Après le repas du soir, nouveau rendez-vous à la
basilique saint Pie X pour la soirée lucernaire.
Soirée
lucernaire.
A notre arrivée à la basilique chaque choriste
reçoit un flambeau. Le cierge pascal allumé,
mille et une lumières s’allument soudain au
cœur de la basilique souterraine pour une prière
du soir particulièrement recueillie.
Comme il s’est penché sur Marie, Dieu en ce soir
se penche sur nous. Nous effectuons notre pèlerinage sur
terre en croyant que le Seigneur se penche sur nous comme il
s’est penché sur Marie. Et cela d’autant
plus intensément en ce lieu privilégié
où Marie est présente.
"Que
ma prière devant toi…", "Sans avoir vu nous le
croyons…", le psaume 117, "Tout au long du
chemin…", sont
chantés et proclamés par les choristes.
Puis du chœur des 7 000 choristes monta un immense Notre
Père (de Duruflé), dont la
puissance révèle la
foi de tous les chanteurs qui travaillent dans les paroisses.
Humblement,
ils œuvrent pour que leur chorale soit l’expression
de la louange adressée à Dieu.
La sortie se fait les flambeaux allumés. Et soudain
quelqu’un entonne un "Ave Maria"
repris immédiatement par les milliers de
choristes qui sortent en procession. L’organiste accompagne
spontanément le chant et les choristes ralentissent leur
sortie tout à la joie de chanter. La procession aux
flambeaux était "officiellement" supprimée en
raison de difficultés d’organisation. Ceci
n’a pas empêché les choristes de partir
en procession vers la grotte en chantant et en priant. Une foule
nombreuse s’est retrouvée au pied de la grotte
pour chanter et louer Marie.
D’autres sont repartis vers les hôtels en chantant,
leur luminaire allumé.
Une première journée très intense se
termine et malgré la fatigue ressentie, tous sont
prêts pour une nouvelle journée, demain dimanche.
Messe du dimanche 4
novembre.
Dès
8 h 30 en ce 31e dimanche du temps ordinaire des milliers de choristes
se rendent à la basilique saint Pie X. Un nouveau temps de
répétition est programmé de 9 h
à 10 h pour, encore peaufiner les chants de la messe. Durant
ce temps les délégués à la
messe pontificale télévisée
répètent de leur côté
à la basilique du Rosaire.
La messe des "Ancolies 2007 - Magnificat"
qui est présidée par Monseigneur LE GALL,
président de la Commission de Pastorale liturgique de la CEF
sera un moment fort de cette rencontre à Lourdes.
C’est dimanche, le jour où
l’Église fait mémoire du
mystère pascal. Aujourd’hui nous avons la joie de
célébrer le salut avec nos
évêques.
Aujourd’hui le salut arrive pour ceux qui
l’accueillent.
La cérémonie commence par la procession des
bannières des différents diocèses. Il
est regrettable que le diocèse de Metz n’ait pas
sa
bannière. Nous apprendrons par la suite que Christophe
BERGOSSI l’a oubliée… Nous ne lui en
voudrons pas car je pense sincèrement qu’il avait
beaucoup de choses
à penser au vu de son implication dans cette rencontre.
Puis monte de la foule le chant d’ouverture : "Que des
milliers de voix s’élèvent par le
monde…".
On ne peut tomber plus juste lorsque 7 000 voix s’unissent
pour rendre grâce. Et c’est un
déferlement semblable aux vagues de la mer qui bondissent
qui nous envahi et nous fait entrer dans la splendeur de ce
jour.
Toute la messe se déroule dans une ambiance de recueillement
et de foi. L’homélie de Monseigneur LE GALL est
suivie avec beaucoup d’attention par tous les
présents.
Pour terminer l’office c’est un éclatant
MAGNIFICAT
chanté par des milliers de poitrines qui fait vibrer les
piliers et les voûtes de la basilique. Oui, "avec Marie
jubilons d’allégresse et rendons grâce
au Seigneur, le Très Haut."
La messe terminée vers 11 h 40 nous rejoignons
l’hôtel pour le repas de midi. Jean-Raymond, au
nombre des délégués à la
messe pontificale télévisée nous y
rejoint.
Il ne s’agit pas de trop s’attarder au repas car
dès 14 h 30 nous sommes attendus pour la
cérémonie de clôture des Ancolies 2007.
Dernier adieu dimanche
après midi.
C’est avec un Notre Père
particulièrement priant d’un seul cœur,
d’une seule âme, de toute leur foi en Christ
ressuscité, que les 7 000 choristes se sont unis en une
même prière des Fils de celui qui est venu les
aimer, les sauver.
Les mots du Notre Père prenaient chair, le corps de
l’Église résonnait de la vie
reçue, donnée entre les choristes, la communion
créée pendant ces deux jours de travail et de
louange n’était plus un projet mais une
réalité forte dont chacun allait pouvoir se
nourrir jusqu'à un prochain rassemblement.
Les visages rayonnaient de joie et de bonheur de se
reconnaître enfants du même Père, une
filiation exprimée par le souffle de l’Esprit
exprimée par le chant de louange adressée au Fils
rédempteur.
C’est tout cela qui se passe aux Ancolies et qui reste le fil
conducteur de tous les rassemblements : se laisser devenir un peuple
chantant la gloire de Dieu. Une expérience unique que
l’on doit à ANCOLI, une expérience
ouverte à tous ceux qui aiment le chant et
désirent vivre cet art en Eglise.
Ancolie ne peut se faire sans les ancoliens. Chanter est un art, qui
demande beaucoup de travail.
C’est sur un superbe "Que canto", le tube du pays basque, que
les choristes se sont éclatés, suivi de
"L’amour est un enfant de bohème, si je
t’aime prend garde à toi", c’est sans
doute ce que les chrétiens dans leurs paroisses peuvent
craindre lorsque les ancoliens vont rentrer chez eux !!! Ils vont
mettre le feu à leurs communautés.
Une improvisation sur les notes d’Ancoli par Thomas, jeune
organiste qui avait déjà
œuvré le vendredi soir lors du concert
d’ouverture, fut
impressionnante et il fut salué par des applaudissements
enthousiastes.
"DA PACEM DOMINE"
- Donne
Seigneur la paix à nos jours - sera
interprété en canon par les ancoliens encore
présents, certains ayant
déjà quitté le rassemblement, et met
un terme à la rencontre avant la dernière
célébration de l’envoi.
Dernière
célébration.
La
célébration de l’envoi
présidée à nouveau par Monseigneur LE
GALL met un point final à cette rencontre de Lourdes. Et le
chant final nous donne le sens de la mission à remplir :
"Peuple de Dieu n’aie pas de honte, montre ton signe
à ce temps ci !". Oui, nous devons être des
"signes" du message d’amour de notre Dieu.
Mais peut-on dire que l’on met un point d’orgue
à tant d’heures de
répétitions et d’amour du chant !
Vers 16 heures les chaises et les
bancs rangés, les choristes quittent une dernière
fois la basilique.
C’est le moment de faire
quelques photos des choristes et et du groupe, en souvenir de ces
merveilleux moments vécus à Lourdes.
Et ils sont nombreux à
se retrouver au pied de la grotte pour une dernière
dévotion à Marie, la mère de notre
Seigneur et notre Mère.
C’est aussi l’occasion, car nous avons enfin deux
bonnes heures devant nous avant de rejoindre
l’hôtel pour le repas du soir, de visiter les
divers lieux, Basilique du Rosaire, Crypte et, pour certains, de
magasiner…
Après le repas du soir, la plupart des choristes repartent
vers la grotte où de nombreux participants se retrouvent
pour une soirée de prières, ou tout simplement
une veillée silencieuse dans la nuit.
Le retour . Nous
partons de Lourdes à 7 heures et nous rentrons à
Bouzonville par le chemin des écoliers. Oui, nous
avons décidé de faire un crochet par le viaduc de
Millau.
Après
le repas de midi nous passons le viaduc et nous faisons une halte sur
l’aire de visite du viaduc de Millau.
Il fait un
temps merveilleux et la plupart des participants fait
l’ascension de la butte qui nous offre une vue magnifique sur
le viaduc et sur la région.
Puis c’est la longue
route qui défile. Finalement vers 2 heures, le mardi matin,
nous arrivons à Bouzonville, un peu fatigués mais
heureux de ce voyage. Dans les cars (comme dans
le nôtre), les voitures, sur le quai des gares, on aura
certainement beaucoup parlé des Ancolies 2007 et
peut-être déjà pensé
à 2011, à nouveau à Lourdes.
Si d’une même région nous
n’avons pas eu l’occasion de retrouver
d’autres délégations à
Lourdes, c’est au hasard d’un arrêt du
bus pour le repas du soir, sur une aire d’autoroute que nous
avons retrouvé la délégation de
Forbach. A l’aller nous avions déjà
rencontré Christophe BERGOSSI, son épouse et une
délégation de Metz.
La rencontre de Lourdes restera certainement un moment fort de notre
vie de choriste. Il en sera certainement de même pour les non
choristes qui nous accompagnaient.
Les paroisses qui bénéficient de personnes qui
remplissent le service du chant selon les normes de l'Église
ont beaucoup de chance. Pourtant, on ignore souvent que la
“prestation“ de ces chanteurs est le fruit d'un
long travail. C'est pourquoi, il a paru utile d'écrire ces
quelques lignes afin que les responsables de la pastorale puissent se
rendre compte des
services que peuvent rendre les chanteurs liturgiques.
Dans la charte des
choristes on peut lire :
Le Concile tient en haute estime les acteurs du chant. «...
les lecteurs, les commentateurs et ceux qui appartiennent à
la schola cantorum s'acquittent d'un véritable
ministère liturgique » (De Sacra Liturgia 29).
Aussi, à peine quelques heures après le retour,
les choristes des chorales de Bouzonville et de Filstroff
réunies se retrouvent pour une
répétition. Il faut préparer le
rassemblement cantonal et une veillée de Noël en
l’église de Filstroff.
Remerciements.
Un grand merci à toutes celles et ceux qui nous ont
accompagnés dans cette belle aventure. Merci à
notre "chef" d’avoir lancé
l’idée de participer à ce
rassemblement. Même ceux, qui au départ,
n’étaient pas convaincus de la réussite
d’un rassemblement de cette ampleur sont
aujourd’hui
heureux d’y avoir consacré quatre
journées certes fatigantes mais abondamment
enrichissantes. Comme certains l’on
déjà exprimé, "Si Dieu nous prête
vie nous serons présents en 2011 à Lourdes."
Hier,
dimanche 26 août 2007, en la chapelle du Couvent de PELTRE,
une vingtaine de soeurs de la Providence de Saint André ont
fété leur jubilé d'or.
Parmi elles, Soeur Alice-Bernard, figure bien connue et
appréciée de notre ville : organiste, choriste,
ancienne enseignante de l'Institut de la Providence.
C'est soeur Jean-Luc, elle même jubilaire,
ancienne directrice de l'Institut de la Providence de Bouzonville et
actuellement supérieure générale de la
congrégation des soeurs de la Providence de Saint
André, qui au début de la
célébration a accueilli les nombreux
participants, familles, amis et connaissances des soeurs
jubilaires.
Lors de la messe festive,
concélébrée par une vingtaine de
prêtres et animée par les chorales
réunies de Boulay et Bouzonville, elles ont
renouvelé leurs voeux.
A l'issue de la messe, toutes les personnes
présentes ont été invitées
au pot de l'amitié.
Soeur Alice-Bernard et le groupe
de la chorale Sainte Croix
En 1948, à son
arrivée dans la paroisse de HEINIG, LEIDING, SCRECKLING
l'abbé SIEGWART créa une chorale d'une bonne
trentaine de membres.
Cette chorale fut bien connue pour ses qualités dans toute
la région. A son départ et faute de responsable
et de dirigeant la chorale cessa progressivement son
activité.
Heureusement à son arrivée dans la paroisse c'est
l'abbé Bernard SCHER qui a eu l'initiative de regrouper
quelques membres pour créer la chorale actuelle.
Elle est composée de sept choristes femmes et un jeune
organiste: Antoine Masson qui à l'époque avait
tout juste 15 ans.
Pour assurer la bonne marche de la chorale l'organiste et les choristes
sont souvent obligés de consacrer une partie de leurs
loisirs aux répétitions qui ont toujours lieu le Vendredi
soir.