Prières pour le Carême

Prières proposées par Carême à domicile du Diocèse de Metz sur le thème : « L’Église entre terre et ciel ».

1ère semaine :

Seigneur, Tu nous appelles chaque jour à Te suivre avec courage et fidélité ; Tu nous as fait le grand don de nous choisir comme disciples de Jésus.
Tu nous invites à L’annoncer avec joie comme le Ressuscité.
Tu nous demandes de le faire par la parole et par le témoignage de notre vie, dans le quotidien.
Tu es l’unique Seigneur, l’unique Dieu de notre vie et Tu nous invites à nous dépouiller des nombreuses idoles et à T’adorer Toi seul.
Annoncer, témoigner, adorer. Puissent la Bienheureuse Vierge Marie et l’apôtre Paul nous aider sur ce chemin et intercéder pour nous. Ainsi soit-il.
Pape François

2ème semaine :

Seigneur Jésus, nous T’en supplions, montre-nous Ton visage toujours nouveau : miroir mystérieux de l’infinie Miséricorde de Dieu!
Permets que nous puissions Le contempler avec les yeux de l’esprit et du cœur : visage humain de Dieu entré dans l’histoire pour révéler les horizons de l’éternité ! Visage silencieux de Jésus souffrant et ressuscité qui transforme le cœur et la vie de ceux qui L’aiment et L’accueillent. C’est dans Tes yeux qui nous regardent pleins de tendresse et de pitié, que nous voulons puiser la force de l’amour et de la paix, celle qui nous conduira sur le chemin de Vie, mais aussi le courage de Te suivre sans crainte ni compromis, pour devenir témoins de Ton Évangile, les bras du pardon et de l’amour grands ouverts.
Sainte Face du Christ : Lumière qui éclaire la nuit du doute et du deuil ! Vie qui une fois pour toutes a vaincu la puissance du mal et de la mort. Regard mystérieux qui ne cesse de se pencher sur les hommes et les peuples, visage voilé dans les signes de l’eucharistie et les regards de nos frères, fais de nous des pèlerins de Dieu en ce monde, assoiffés d’infini, prêts à la rencontre du dernier jour, lorsque, Seigneur, nous Te verrons face à face et pourrons Te contempler pour l’éternité dans la Gloire du Ciel.
Ainsi soit-il.
Benoît XVI

3ème semaine :

Ô Seigneur, fais que ma foi soit entière, sans réserves, et qu’elle pénètre dans ma pensée, dans ma façon de juger les choses divines et les choses humaines ;
Ô Seigneur, fais que ma foi soit libre : qu’elle ait le concours personnel de mon adhésion, accepte les renoncements et les devoirs qu’elle comporte et qu’elle exprime le point culminant de ma personnalité : je crois en Toi, Seigneur ;
Ô Seigneur, fais que ma foi soit certaine, forte d’une résultante extérieure de preuves et d’un témoignage intérieur de l’Esprit Saint, forte de sa lumière rassurante, de sa conclusion pacifiante, de son assimilation reposante ;
Ô Seigneur, fais que ma foi soit forte, qu’elle ne craigne pas les contrariétés des problèmes, dont est remplie l’expérience de notre vie avide de lumière, qu’elle ne craigne pas l’adversité de ceux qui la discutent, l’attaquent, la refusent, la nient ; mais qu’elle se renforce de la preuve de ta vérité, qu’elle résiste à l’usure des critiques, qu’elle se renforce continuellement en surmontant les difficultés dialectiques et spirituelles dans lesquelles se déroule notre existence temporelle.
Ô Seigneur, fais que ma foi soit joyeuse et qu’elle donne paix et allégresse à mon esprit ; le rende capable de prier avec Dieu et de converser avec les hommes, de telle manière que transparaisse dans le langage sacré et profane la béatitude intérieure de son heureuse possession.
Ô Seigneur, fais que ma foi soit active et donne à la charité les raisons de son développement, de manière qu’elle soit vraiment amitié avec Toi, et qu’elle soit dans les travaux, dans les souffrances, dans l’attente de la révélation finale, une recherche continue de foi, un témoignage constant, un aliment d’espérance ;
Ô Seigneur, fais que ma foi soit humble et qu’elle ne croie pas se fonder sur l’expérience de mon esprit et de mon sentiment ; mais qu’elle rende témoignage à l’Esprit Saint, et qu’elle n’ait d’autre garantie que dans la docilité à la Tradition et à l’autorité du magistère de la Sainte Église.
Ainsi soit-il.
Paul VI

4ème semaine :

Ô Prince de la paix, Jésus ressuscité, regarde avec bienveillance l’humanité entière. De Toi seul, elle attend aide et secours.
Comme au temps de Ta vie terrestre, toujours Tu préfères les petits, les humbles, ceux qui souffrent. Tu vas toujours au-devant des pécheurs.
Fais que tous T’invoquent et Te trouvent, pour avoir en Toi la voie, la vérité et la vie.
Accorde-nous Ta paix, Agneau immolé pour notre salut : « Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde, donne-nous la Paix ! »
Éloigne du cœur des hommes tout ce qui peut compromettre leur paix, confirme-les dans la vérité, dans la justice et dans l’amour fraternel. Éclaire les dirigeants ; que leurs efforts, en vue du bien-être des peuples, soient unis à l’effort en vue de leur assurer la paix.
Enflamme la volonté de tous afin de renverser les barrières qui divisent, afin de renforcer les liens de la charité.
Enflamme la volonté de tous afin que tous soient prêts à comprendre, à compatir, à pardonner, afin que tous soient unis dans Ton nom, et que triomphe dans les cœurs, les familles, le monde entier, la paix, Ta paix.
Ainsi soit-il.
Jean XXIII

5ème semaine :

Vierge Marie, Mère du Christ et Mère de l’Église, avec joie et admiration, nous nous unissons à ton Magnificat : ton chant d’amour reconnaissant.
Avec Toi, nous rendons grâce à Dieu, dont « l’amour s’étend d’âge en âge », pour notre splendide vocation de baptisés.
Appelés par Dieu, chacun personnellement, à vivre en communion d’amour avec Lui, nous sommes envoyés pour rayonner la lumière du Christ. […] Lui seul donne un sens à notre vie. Son Amour nous permet d’avancer sur la route avec confiance.
Ton cœur de Mère se préoccupe sans cesse des nombreux dangers et des souffrances qui, souvent, nous écrasent.
Vierge courageuse, soutiens notre espérance et guide-nous pour que nous vivions toujours comme de véritables fils et filles de l’Église, appelés à établir sur la terre la civilisation de la Vérité et de l’Amour, selon le désir de Dieu et pour sa gloire.
Amen.
Jean-Paul II