Tous les articles par Antoine TRITZ



Marches de Carême

Pendant la période de carême, quatre marches ont été organisées par l’équipe du Secours Catholique local en lien avec le C.C.F.D. (comité contre la faim et pour le développement).

Elles se sont déroulées avant les messes du samedi soir à Villing, Rémelfang, Leiding et Rémering.

Chaque semaine, une étape était proposée sur les thèmes, écouter, comprendre, espérer, agir, célébrer.

Muni d’un bagage léger : une pochette avec le thème proposé par le C.C.F.D., d’un stylo pour prendre note, les marcheurs ont partagé beaucoup de joie et de bonne humeur avec leurs compagnons de route, ont découvert un environnement, ont fait une pause où chacun a pu s’exprimer, ont composé une prière partagée à la messe du soir.

Toutes les réflexions ont étoffé l’arbre de vie qui accompagné les groupes et ensuite placé dans les églises.



Lumière de Bethléem à Leidingen-Leiding

La lumière de Bethléem allumée dans la grotte de la nativité et après avoir transitée par Vienne en Autriche et Sarrebrück est arrivée, portée par des scouts allemands, en l’église Saint Rémy de Leidingen.

Après un film, retraçant son parcours depuis Bethléem et cela devant une nombreuse foule, un cortège se mis en place pour être remise sur la frontière aux jeunes français.

Après un message de paix de l’abbé Jean-Louis Barthelmé devant les autorités civiles franco-allemandes et un lâché de ballons, le cortège avec la flamme posée dans un magnifique petit chariot, pris la direction de l’église Sainte Jeanne d’Arc de Leiding où une messe franco-allemande fut célébréeTransmission de la flamme Procession d’entrée en l’église Sainte Jeanne d’Arc
Tous unis main dans la main pendant la prière du Notre PèreBénédiction finale avec la  lumière de Bethléem



Eveil à la foi du 16 novembre à Villing

C’est grâce à de nombreux signes, que l’ on reconnaît que la fête de noël approche. Comme une étoile dans la nuit Jésus vient donner la lumière de son amour.

Après un temps d’accueil, les enfants ont remarqué qu’il fait déjà nuit très tôt. Ce qui a permis un partage sur la nuit qui fait peur et la lumière qui rassure, qui sécurise.

Les petits ont évoqué les lumières dans les magasins, les décorations de noël, les cadeaux, la fête de noël qui approche….

Un enfant était invité à ouvrir un paquet cadeau pour y trouver…une étoile.

Cette belle étoile a une histoire, elle est précieuse.

Pour permettre aux petits de s’imprégner du conte, chacun reçoit un joli photophore avec une petite bougie.

C’est une histoire qui raconte comment une petite étoile est tombée du ciel, a failli se faire manger par un loup mais elle fut sauvée par une vieille dame qui l’a rapportée chez elle pour la mettre sur le bord de la fenêtre pour qu’elle éclaire tout le monde . mais son mari ne voulait pas la laisser dehors pour les autres , il voulait la garder pour lui, finalement il lui a placé une petite place sur le rebord de la fenêtre et la petite étoile n’a pas cessé de briller.

Tout au long du conte les enfants étaient invités à faire un jeu de lumière avec leur photophore.

Après un petit partage, les enfants ont chanté : » petites lumières brillent dans la nuit, Jésus est lumière, c’est lui mon ami. »

Puis avec l’aide de papa, maman, mamie ont fabriqué de jolies étoiles multicolores en se rappelant comment chacun est une petite lumière image-1reduit

image-3reduit

Hugo tout fier a profité de ce temps pour nous annoncer une bonne nouvelle : la venue prochaine d’une petite sœur.

 

Prochains rendez-vous à villing : le 14 décembre à 16H45 SALLE COMMUNALE DE VILLING

LE 30 novembre à l’espace STE CROIX DE BOUZONVILLE à 16h



Fête de St Martin à Leidingen

A l’occasion de la St Martin, de nombreuses familles françaises et allemandes, se sont réunies avec leurs enfants dans l’église de Leidingen,  archicomble, pour fêter ce saint très populaire chez nos voisins allemands.img_8952reduit

La célébration débuta sous le signe de la musique avec de jeunes musiciens, puis la vie de Martin présentée en ombres chinoises par le club ACE de Heining.nouvelle-imagereduit

Ensuite, une intervention d’un groupe d’enfants allemands présentant une version originale de la vie du saint avec un joli chant et une chorégraphie de ballons lumineux ont ravi petits et grands.img_8954reduit

Parmi l’assemblée, nous avons noté la participation active de nos trois prêtres : Jean-Louis, Parfait et Bernard, et des responsables des associations et des communes de Wallefangen et Heining .

La fête continua avec la traditionnelle procession des lanternes, de la fanfare de Ihn , et de Martin sur son cheval pour se rassembler autour d’un grand feu signe que le partage réchauffe les cœurs.img_8956reduitimg_8964reduitimg_8959reduitimg_8960reduitimg_8962reduitC’est dans cet esprit que les organisateurs ont distribué plus de 12O bretzels aux enfants .Ce fut aussi l’occasion pour allemands et français de partager un temps de fête autour de la joie de leurs enfants, et d’un agréable moment convivial invitant aux échanges franco-allemands.

 



Père Pierre TRITZ : un missionnaire qui a donné tout son temps au service des pauvres

En ce dimanche 16 octobre, ouverture de la semaine missionnaire mondiale 2016, la messe a été célébrée en mémoire du père Pierre TRITZ.
L’office a été célébré par le père Pierre Tritz, Supérieur général des Fils de la Charité et neveu du célèbre missionnaire des Philippines, assisté de l’abbé Parfait.

Message d’ouverture de la célébration par le père  Pierre TRITZ

tritz0

Bonjour et bienvenue à chacune et chacun de la communauté paroissiale de St Benoît, aux membres de ma famille, aux amis de l’association Lorraine berceau des Tritz, aux amis de l’association Erda Europe, à uns et aux autres venus d’ici et d’ailleurs. Merci à l’abbé Parfait de nous accueillir.

Je suis très heureux de célébrer cette eucharistie ce dimanche ici à Bouzonville. Il y a une semaine je célébrais l’eucharistie à la paroisse Notre Dame du Rosaire dans une favelle de santo André, à côté de Sao Paulo au Brésil et il y a trois semaines à la paroisse St Antoine du port d’Abidjan en Côte d’Ivoire dans un quartier très populaire. Quelque soit la langue, la culture, les continents, c’est toujours le même Jésus Christ, dans son mystère pascal que nous célébrons.

Ce matin, c’est une messe d’action de grâce en souvenir de mon oncle le père Pierre Tritz, jésuite décédé le samedi 10 septembre dernier aux Philippines. C’est ma nièce Elsa qui l’a visité en juillet dernier. Elle vivait un temps d’immersion dans le bidonville de Laura à Quezon City. C’est donc le dernier membre de la famille de sang qui l’a vu vivant. Aujourd’hui son corps repose sur cette terre des Philippines où il est arrivé en octobre 1950, en même temps que sa sœur Catherine qui rejoignait le carmel de Lucena City à 3 heures de route de Manille. Né le 19 septembre 1914, l’oncle Pierre après son noviciat chez les Jésuites a 22 ans lorsqu’il part en Chine (11 jours de train pour rejoindre Tien Tsin). Il sera ordonné prêtre en juin 1947 dans la cathédrale de Shanghai. Durant cette période en Chine, il apprendra le mandarin et vivra la guerre chino-japonaise en accueillant et en s’occupant des réfugiés qui fuyaient les zones de combat. Expulsé en 1948 comme tous les jésuites à l’arrivée de Mao Tsé Tung et du pouvoir communiste, il revient alors faire un cours séjour en France. Il quitte la France en septembre 1950 pour rejoindre une nouvelle mission aux Philippines. Un mois de bateau et c’est sur le bateau qu’il rencontre sa sœur Catherine qui partait elle aussi aux Philippines et sans le savoir. Il est professeur d’université pendant de nombreuses années et rapidement aumônier la nuit dans un grand hôpital d’enfants.

En 1974, suite à la lecture d’un article dans un journal, il prend conscience de la déscolarisation des enfants, marqué par ces phrases de Victor Hugo qu’il citait si souvent : « un enfant qui ne sait ni lire ni écrire est un enfant perdu.» ou « aimer c’est agir.» ou encore « Eduquer un enfant c’est sauver un homme.» Il crée avec Betty Reyes, une philippine, ERDA, cette association qui va aider et prendre en charge les enfants pour leur scolarisation. Suivra aussi la fondation d’un lycée technique. Et jusqu’à la fin de sa vie, il n’arrêtera pas de s’engager entièrement, corps et âme, au service des enfants et de leurs familles, sollicitant des solidarités financières à travers le monde entier. A ce jour, 800 000 enfants ont pu bénéficier de l’aide d’ERDA. Présent ce matin Camille Gulbelmann, président de l’association Erda Centre Europe à Sarreguemines et des membres de l’association qui soutiennent fortement Erda aux Philippines.’ancienne présidente des Philippines Cory Aquino a appelé mon oncle : la Mère Thérésa des Philippines. Le dimanche 25 septembre dernier, le plus grand journal de Manille titrait en première page Father Tritz : he served the last, the last, the lost. Père Tritz servait le dernier, le moindre et le perdu.

Mission accomplie, il a rejoint celles et ceux qui lui étaient chers, ses parents, ses frères et sœurs et ses milliers d’amis de par le monde qui sont dans le cœur de Dieu. Pas de doute qu’aujourd’hui, c’est grande fête au ciel avec nous qui allons célébrer maintenant cette eucharistie.

Son homélie : Evangile de Luc 18, 1 à 8

tritz1


En bon pédagogue, Jésus nous raconte une histoire pour nous faire réfléchir et nous encourager dans notre vie quotidienne. Cependant cette histoire, cette parabole est bien curieuse. Elle présente deux figures bien opposées : un juge foncièrement antipathique qui ne respecte rien, ni personne et une veuve qui demande justice avec instance. De nos jours, il n’est pas rare de voir un puissant s’appuyer sur des détails du droit pour arracher à des pauvres sans défense le peu qu’ils ont. Une arrogance du pouvoir, souvent accompagnée de corruption, qui habite tant de dirigeants, particulièrement dans les pays pauvres de notre planète et dont l’actualité nous informe régulièrement. Dans mes voyages à travers le monde, c’est une réalité qui saute aux yeux. Que ce soit dans les squatters des Philippines, dans les favelles du Brésil, dans les quartiers périphériques des villes africaines et de nos banlieues, tant d’hommes et de femmes, des jeunes m’entretienne sur ces arrogances. L’opposition qui prive les faibles, les petits, les pauvres de justice et les frustre de leurs droits les plus élémentaires. Pourtant ce juge peu recommandable décide à cause de la ténacité de cette femme à étudier son cas. « Je ne respecte pas Dieu et je me moque des hommes, mais cette femme commence à m’ennuyer : je vais lui rendre justice pour qu’elle ne revienne plus sans cesse me casser la tête. » Ainsi se clôt la parabole. Aussi étrange que cela puisse paraître, Jésus s’appuie sur une telle situation pour nous faire découvrir quelque chose d’essentiel. Le raisonnement de Jésus est simple : si ce juge qui ne fait pas bien son travail est capable de se laisser toucher par les cris répétés de cette veuve, combien plus Dieu se laissera t’il atteindre par cette ténacité. Les mots de Jésus sont donc une bonne nouvelle pour nous aujourd’hui : « et Dieu ne ferai t’il pas justice à ses élus qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? » C’est une invitation qui nous est faite et qui dit la nécessité pour les disciples de Jésus, pour nous ses amis, de prier sans se décourager, sans se lasser. C’est la bonne attitude envers le père, qui est patient avec nous. Vendredi soir, j’étais à Bourges pour le 50ème anniversaire de la paroisse où pendant 9 ans j’ai été le curé. A la fin de la rencontre et d’un repas partagé, Assia, une femme musulmane, une amie est venue me questionner : « Pierrot, pourquoi faut-il prier Dieu ? Tu ne penses pas que Dieu sait bien de quoi nous avons besoin, alors pas besoin de le prier, de l’embêter avec nos problèmes ». Il est vrai que la plupart du temps, nous voudrions avoir immédiatement des réponses à nos prières, à nos demandes, telle réussite à un examen pour un jeune, telle guérison pour un être cher, tel changement de climat dans un e famille. Notre impatience et notre manque de foi nous font vaciller, et plus encore face à la détresse et à la souffrance des personnes ou face à l’actualité douloureuse dans le monde. Alors oui, à quoi cela sert-il de prier ?

Or nous voyons dans les évangiles que Jésus est un homme de prière. De nombreux passages des évangiles nous le montrent soit seul dans un lieu désert soit au cœur de la foule quand il demande la grâce d’une guérison. Et ce sont ses disciples qui lui ont demandé un jour comment il priait. Alors Jésus leur a donné sa prière, le notre Père que nous pouvons dire chaque jour, à tout moment, et que nous dirons ensemble tout à l’heure dans cette eucharistie. Une prière d’action de grâce et de demande. Jésus, homme de prière mais aussi un homme d’action, reste connecté à la source. Aujourd’hui, il nous est possible de prier comme Jésus, avec ses paroles. Une prière qui nous engage, en nous adressant à Dieu Père. Energie ou amour, elle donne sens à nos paroles, à nos attitudes, à nos gestes. « Nos actes sont les paroles que nous adressons à Dieu » dit un père de l’église Grégoire le Grand.

Et je voudrais simplement terminer en citant encore mon oncle, homme de Dieu et homme d’action : « Quand vous travaillez pour un autre d’une manière désintéressée, c’est une prière et c’est même la plus belle qui soit.» Amen.

Avec les enfants qui célèbrent l’ouverture de la semaine missionnaire

tritz2

tritz3

 



Messe de rentrée et fête des récoltes

La messe de rentrée et fête des récoltes a eu lieu dans nos trois communautés de paroisses :

25 septembre  en l’église Saint Eloi de Tromborn

2 octobre en l’église Saint Léger de Drogny

9 octobre en l’abbatiale Saine Croix de Bouzonville

Message d’accueil de l’abbé Jean-Louis Barthelmé qui introduit le scénette pour présenter la catéchèse nouvelle-imagereduit

La scénette se déroule devant le chœur ; un adulte et trois enfants ; l’adulte tient une valise

Adulte : Durant l’été, nous avons été nombreux à sillonner les routes de France et d’ailleurs ; à la recherche de lieux culturels naturels ou façonnés par les hommes, afin d’élargir nos connaissances. En cette période de rentrée, pourquoi ne pas continuer le voyage ?

Enfant 1 : Volontiers, moi j’aime bien voyager !

Enfant 2 : Tiens ? C’est quoi cette valise ?

L’adulte sort trois ardoises de la valise et les donne aux enfants

Enfant 1 : CHEMIN 2016-2017 (lit ce qu’il y a écrit sur l’ardoise, la montre à l’assemblée et va la déposer sur un petit chevalet sur l’autel)

Enfant 2 : CATECHESE POUR TOUS (idem que enfant 1)

Enfant 3 : VIVRE ENSEMBLE (idem)

Adulte : Voyez-vous nos prêtres ont une oreille attentive sur notre monde. Il change, il évolue… parfois on a du mal à s’y retrouver. Alors, pour aider chacun à :

  • Comprendre le monde
  • Se connaître
  • Grandir en humanité
  • Aller au plus profond de soi-même… à la rencontre de Jésus-Christ….

Nos prêtres ont choisi des chemins plus adaptés à une catéchèse pour tous les âges.

Enfant 3 : Mes parents sont concernés ?

Adulte : Bien sûr ! Comme tout le monde…

Enfant 1 : Mais c’est quoi la catéchèse ?

Adulte : Catéchèse : ça veut dire « Faire résonner la Parole De Dieu à l’oreille de quelqu’un ». Donc, il n’y a pas d’âge pour cela. Et il y a de multiples façons de le faire. Il y a des adultes qui participent à l’équipe d’animation pastorale ou aux groupes de prières ; d’autres à la lecture des psaumes et de la Parole de Dieu ; d’autres qui sont en mouvements ; d’autres qui se réunissent pour chanter et bien d’autres choses encore.

Enfant 2 : Moi aussi, je connais des copains qui vont à l’éveil à la foi, à l’ACE, au caté, qui sont servants d’autel, qui se préparent à la 1ère communion, ou à la confirmation. Quant à moi, je m’éclate le dimanche quand je participe à l’animation dominicale et aux temps forts.

Adulte : les voilà ces chemins conseillés !!!! Chacun d’entre nous peut prendre comme guide la parole de dieu, celle-ci le conduit au plus profond de lui-même et l’emmène à la rencontre de Jésus Christ, lui qui est la boussole qui montre le chemin de la Vie.

On ne naît pas chrétien, mais on le devient. Alors OSONS, OSONS, cette année aller à la rencontre des autres. Osons, rencontrer Jésus qui est lumière sur notre longue route.

Procession des offrandes avec les récoltes qui sont déposées dans le décor devant l’autel.image-2reduitimage-3reduitimage-4reduit

Main dans la main pendant le Notre Pèreimage-5reduit

 

 



Pèlerinage à Sankt Oranna de Bérus

Comme le veut la tradition, chaque année a lieu le 3ème lundi de septembre le traditionnel pèlerinage international de Sainte Oranna à Bérus avec célébration de la messe en plein air en l’honneur de la patronne de la Sarre et de la Lorraine.
En ce lundi 19 septembre, trois groupes de marcheurs de nos communautés de paroisses ont convergé vers ce haut lieu de l’entente Franco-allemande. Un premier est parti de Brettnach, un second de la fontaine d’Oberdorff et le troisième à partir de l’église de Berviller.

Groupe de Brettnach sur les hauteurs de Tromborn20160919_073444reduitGroupe d’Oberdorffimg_1857Rassemblement de groupes à Berviller avec l’abbé Bernard Scher20160919_090014reduitSur le chemin de la frontière direction la chapelle de Sainte Oranna20160919_092325reduitL’ensemble des groupes devant la chapelle20160919_094418reduitLa messe concélébrée par de nombreux prêtres allemands et du côté français notre archiprêtre et vicaire épiscopal : l’abbé Jean Louis Barthelmé et notre prêtre retraité : l’abbé Bernard Scher  img_189620160919_105117reduitLa relique de Sainte Orannaimg_1918