Mi-carême, à l’occasion de la St Joseph, le père Sébastien ROCH veut apporter à tous un message de Confiance et d’Espérance en Jésus Christ, en la Résurrection, en ces temps difficiles où l’épidémie due au coronavirus covid19 fait rage. Que ces mots de soutien nous aident tous à retrouver courage, foi et Espérance.
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Bonjour, vous pouvez suivre chaque matin à 9h, en direct, la messe célébrée par le Père Dominique AUZENET. Pour ce faire rendez-vous sur sa chaîne youtube « charismata »:
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A neuf heures précises en semaine et 11h le dimanche le Père AUZENET célèbrera la messe en direct. N’hésitez pas à faire partager à vos contacts afin d’être le plus nombreux possible à l’accompagner.
Coronavirus – Message de Jean-Louis Barthelmé
Chers amis internautes,
Nous voici donc toutes et tous confinés chez nous, à domicile ou là, où nous avons choisi de vivre ces jours et ces semaines de confinement. Ce cas de figure, sans précédent, (jusqu’à ce jour, le monde n’a jamais connu une situation semblable !), nous invite à vivre un temps de carême comme nous n’en connaîtrons peut-être plus jamais… Enfin, espérons !? Ou alors, un grand mal nous prépare à vivre une vraie résurrection, un réel passage des ténèbres à la lumière. Du confinement à une vie nouvelle, renouvelée et plus jamais comme avant, parce que nous aurons pris conscience de notre finitude, de notre fragilité et de nos manques de sérieux dans notre façon de consommer, de vivre comme si les matières premières étaient inépuisables sur cette terre… Nous le savons bien, depuis longtemps, nous sommes notre propre prédateur, destructeur, pollueur… Si « nous sommes en guerre contre un ennemi invisible », comme nous l’a rappelé notre Président de la République ces jours-ci, n’oublions pas que l’homme est un ennemi visible pour lui-même ! Et toutes celles et ceux qui ne respecterons pas les consignes demandées, attesterons malheureusement ce propos que je viens de formuler.
Cependant, l’heure ne doit pas être à la sinistrose, malgré la gravité de notre situation mondiale sans précédent. Pour nous chrétiens, l’Espérance ne doit jamais être un vain mot, mais une réalité du quotidien, dans notre manière d’être, face à l’adversité. Rappelons-nous, en ces heures sombres et difficiles, le courage, la témérité et la force de foi des martyres de tous les temps, eux qui ont su braver toutes sortes d’ennemis, de tragédies et relever le défi de garder la foi en toutes circonstances. Nous voici maintenant en situation concrète d’exprimer à notre tour, la foi qui nous habite vraiment. Osons l’Espérance par delà l’inquiétude et l’inconnu du lendemain. N’oublions pas non plus, nos aînés qui, plus récemment, ont vécu un confinement dans les caves et les souterrains, parce que l’ennemi était armé, jusqu’à larguer des bombes venues du ciel ! Les grandes guerres ont fait des millions de victimes à cause de la violence, de l’inconscience et de l’orgueil des hommes, incapables de construire une paix durable où il fait bon vivre. Et voici que, dans une période de paix relativement importante en Europe depuis quelques décennies, une « 3° guerre mondiale » s’abbat sur nous, sans que personne ne s’y attendait… ou, plutôt, qu’on espérait ne jamais arriver ! Mais, voilà, le destin en a décidé autrement… ou, alors, l’imprudence humaine, la volonté de détruire l’humanité, l’inconscience d’une recherche scientifique mal maitrisée, nouvelle forme de terrorisme… ? Peu importe, les hypothèses, les scénarios et les fake news ne manquent pas : n’en rajoutons pas davantage !
Notre devoir en tant que chrétiens, face à ces événements, c’est de garder allumer cette flamme de l’Espérance plus forte que la soufrance, la détresse et la mort. Ce temps du Carême qui nous prépare justement aux fêtes de Pâques, (même si cette année elle prennent une toute autre tournure) nous invite à « revenir de tout notre coeur » vers le Seigneur de la vie et de la guérison. Revenir de tout notre cœur vers le Seigneur signifie pour nous : arrêter de suivre des chemins qui ne mènent nulle part ; cesser de vivre comme si la planète n’était pas en danger, comme si l’être humain n’était pas menacé ; arrêter de vivre sur cette terre comme si nous y étions pour toujours, alors que nous ne sommes que de passage et que notre destinée est ailleurs ! Nous le savons tous, en tant que croyants : nous venons de Dieu et nous retournons à Lui. Ainsi donc, notre origine et notre destinée n’est qu’en Dieu seul et pas n’importe quel Dieu, mais le Dieu Créateur, Infiniment Bon, Tout Puissant d’Amour et qui ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il vive… Comment avons-nous pu nous éloigner autant d’un Dieu si Bon et si proche de nous ? Comment avons-nous pu ignorer les consignes de notre Créateur avant de mettre en œuvre celles que nous venons de recevoir par ceux qui nous gouvernent sur cette terre ? N’était-il pas important de vivre et de développer « une écologie intégrale » de l’Homme et de la Nature, depuis toujours ?
Espérons que ces jours, ces semaines et ces mois à venir nous aiderons à revenir de tout notre cœur, à l’essentiel, à Dieu, à la sauvegarde de la Création, de la planète, à plus de justice, de fraternité, de paix, de miséricorde et d’amour. En ces jours qui sont les nôtres, personne ne pourra prétendre (à part le personnel soignant et tous les travailleurs qui ne peuvent cesser l’activité professionnelle), qu’il n’a pas le temps de prier ou de penser à Dieu, à la vie du monde ! N’arrêtons jamais le mouvement de la prière quotidienne qui est aussi puissant que le respect des consignes pour combattre cette pandémie.
Puissions-nous, chers amis, nous inspirer de cette prière du Pape François, en l’adaptant à notre situation française et mondiale ; une prière composée par le Saint-Père dans laquelle il demande à la Vierge une protection particulière pour le peuple romain et pour tous ceux qui sont affectés ces jours-ci par la souffrance et la maladie causée par le virus.
Voici la prière du Pape François:
« Ô Marie, Tu brilles toujours sur notre chemin
comme un signe de salut et d’espoir.
Nous nous confions à toi, Santé des malades,
qui auprès de la Croix, a été associée à la douleur de Jésus,
en restant ferme dans la foi.
Toi, Salut du peuple romain, (de France et du Monde),
tu sais de quoi nous avons besoin
et nous sommes sûrs que tu y pourvoieras
pour que, comme à Cana de Galilée,
la joie et la fête reviennent
après cette épreuve.
Aide-nous, Mère de l’amour divin,
à nous conformer à la volonté du Père
et à faire ce que nous dira Jésus,
qui a pris sur lui nos souffrances
et s’est chargé de nos douleurs
pour nous conduire à travers la Croix,
à la joie de la résurrection. Amen.
Sous Ta protection, nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu.
Ne méprise pas les suppliques de ceux d’entre nous qui sont dans l’épreuve,
et délivre-nous de tout danger, ô Vierge glorieuse et bénie. »
Jean-Louis Barthelmé
Homélie du 3e Dimanche de Carême – Père Bernard SCHER
3ème DIMANCHE DE C A R E M E
Nous avons peut-être fait des rencontres dans notre vie de relations qui ont changé quelque chose en nous, qui nous ont enrichi, bouleversé ou qui nous ont même transformé. Cela ne tient parfois qu’à peu de chose : une parole, un sourire, un service rendu, ou une conversation…
Ce fut le cas pour cette samaritaine que jésus rencontre près du puits de Jacob : pourtant, elle paraissait improbable, parce que les juifs évitaient de passer par la Samarie considéré comme pays hostile. La samaritaine ne devait pas venir puiser de l’eau à l’heure la plus chaude de la journée ; cela se faisait le matin ou le soir ; un juif ne parlait pas à une femme, surtout pas à une samaritaine.
Et pourtant leurs vies se sont croisées, celle de Jésus, du Fils de Dieu, qui est venu sauver ce qui était perdu, et celle d’une femme, en recherche d’une vie intérieure et d’un amour vrai. Et saint Jean nous fait assister à la conversion de cette femme :
Celui qui, au départ est pour elle un juif, un ennemi qui n’a pas à lui demander à boire, devient pour elle un prophète qui connait sa vie intime et elle reconnait en lui le « Messie « attendu. Transformée complètement par cette rencontre elle devient apôtre auprès de ses compatriotes et elle les amène à la reconnaissance du Sauveur.
Jésus ; lui, est un homme fatigué qui se repose au bord du puits et qui a soif Dans sa rencontre avec la samaritaine il montre, une fois de plus, sa liberté : il ose s’adresser, en public, à une personne triplement méprisée par tout ‘bon’ juif : une femme à laquelle on ne s’adresse pas en public, une samaritaine rejetée par les juifs, une pécheresse qu’il faut éviter. Jésus nous montre par là qu’il est venu pour tout le monde, qu’il accueille les pécheresses et tous ceux qui sont rejetés.
En accueillant cette femme telle qu’elle est, sans lui poser de questions, sans lui faire aucun reproche, il réussit à cheminer avec elle dans un dialogue profond et il se révèle à elle, sans s’imposer : « Je suis le Messie, moi qui te parle »…et elle le croit.
Finalement, cette femme ne nous est pas tellement étrangère :
Nous avons, nous aussi, nos soucis personnels ou collectifs, nous connaissons nos rejets de l’étranger, de celui qui est différent de nous ; nous connaissons des échecs sur le plan relationnel ; nous nous posons souvent des questions sur la religion, sur la foi. Ce dialogue au bord du puits nous interroge sur notre connaissance réelle de Jésus-Christ.
Et comme chrétiens, de par notre Baptême, nous sommes envoyés dans « toutes les Samaries », là où les gens demandent de l’eau pour étancher leur soif d’amour, de justice, de paix. Comme jésus soyons attentifs et accueillants envers tous ceux et celles qui viennent vers nous ; par notre façon de vivre notre foi, annonçons, durant ce temps du Carême la présence aimante de Jésus parmi nous. Respectons ceux qui, différents de nous, se posent des questions ; ainsi, marchons ensemble, avec le Christ, vers LA RESURRECTON DE PAQUES
AMEN.
Homélie du 2e dimanche de Carême – Père Bernard SCHER
2ème DIMANCHE DE C A R E M E
8/03/2020
Dans notre vie moderne si bousculée par les événements, si encombrée par des activités diverses, les unes plus importantes que les autres, nous avons besoin de nous arrêter de temps en temps pour souffler, pour prendre du recul afin de voir les choses autrement et de pouvoir repartir d’un bon pied, car notre vie n’est pas toujours un »long fleuve tranquille »
Dans la 1ère lecture Abram est prêt à changer le cours de sa vie. A la parole de Dieu : « Va vers le pays que je te montrerai » il se met en route avec confiance.
Le CAREME est ce temps de remise en route continuelle
Pierre, jacques et Jean ont suivi Jésus, ils se sont laissé conduire par lui, sans savoir où il les emmenait : « Il les emmena à l’écart, sur une haute montagne ».
Nous avons certainement déjà changé de route plusieurs fois, peut-être parfois sans savoir où nous allions. Pour nous les chrétiens il n’y a pas de »pilotage automatique », pas de GPS. Notre feuille de route c’est de savoir que le Seigneur Jésus est toujours à nos côtés pour nous guider par sa Parole et par ses Sacrements. En le suivant, malgré les luttes, les tentations, les doutes..Malgré les difficultés et les inquiétudes…nous sommes sûrs d’être toujours sur le bon chemin.
Le chemin d’Abraham l’a conduit vers la Terre Promise ; celui des trois apôtres leur a fait voir Jésus transfiguré sur la montagne ; ils étaient en admiration devant leur ami qui leur montrait son visage divin. Est-ce qu’aujourd’hui nous savons encore admirer ce qu’il y a de beau dans notre vie, dans notre entourage, dans la nature… ? Ce n’est que si nous avons un regard de respect et d’amour pour les autres que nous saurons découvrir leurs qualités.
Pierre, Jacques et Jean se sentaient si bien sur la montagne qu’ils voulaient y rester ; mais Jésus les empêche de s’évader ; il les ramène dans la vallée, il les remet à l’action dans leur vie quotidienne, avec les autres apôtres
Nous voudrions peut-être aussi, de temps en temps, nous évader de notre vie remplie de difficultés ; mais notre vie de chrétiens nous renvoie continuellement vers les autres, et surtout vers » ceux qui sont à la périphérie », comme nous le demande le pape François. Nous devons être des travailleurs actifs dans l’Église, des semeurs d’espérance, des combattants pour la paix et la justice….Essayons de vivre avec Jésus, dont le Père nous dit : « Celui-ci est mon fils bien-aimé en qui je trouve ma joie ; écoutez-le ».
Même si notre monde « n’est pas toujours beau », même s’il est défiguré par tant de souffrances, d’injustices et de mépris pour certains, nous n’avons pas le droit de désespérer, car nous savons que le Christ TRANSFIGURÉ nous conduit vers l’Espérance. Après ses souffrances et sa mort sur la croix il est RESSUSCITÉ le jour de Pâques. Fêtons-le durant cette Eucharistie et vivons avec lui.
AMEN.
Journée du pardon 21 mars

Le carême : un chemin de liberté, de libération ! Père Jean-Louis BARTHELMÉ
En ce temps de Carême, je vous invite à redécouvrir ce message que nous avait adressé l’an dernier le Père Jean-Louis Barthelmé.
Comment ne pas tomber dans le piège de la routine en vivant le Carême sans en comprendre le sens ? Père Jean-Louis Barthelmé.
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