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Noël 2020 – Homélie du Père Bernard SCHER

N O Ë L 2020-12-24

Cette année, à cause de la situation sanitaire, NOËL, (comme Pâques le fut) sera fêté de façon différente ; elle ne sera pas la fête que nous avons connue tous les ans. Mais cela signifie quoi ?

Il y a plus de 2000 ans, le Grand MESSIE annoncé par les prophètes et attendu depuis des siècles par le Peuple Choisi, apparaît enfin dans notre monde.

Mais, en revenant en arrière, dans l’histoire, nous nous rendons compte que rien ne s’est passé normalement :

++ Le MESSIE n’est pas né dans un grand palais comme on l’attendait ; il n’y avait aucun grand personnage de ce grand Peuple Juif pour l’accueillir, pas de famille, puisqu’il est né à l’étranger, où il n’y avait de la place pour lui que dans une étable : son entourage ? Joseph et Marie, ses parents, des étrangers à Bethléem. Ensuite sont venus quelques pauvres bergers, avertis par des anges ; et finalement ces riches étrangers, des mages, venus de l’Orient, qui lui ont apporté des cadeaux bizarres pour un petit bébé.

++ Très rapidement ses parents ont du fuir en Egypte, pour soustraire le petit enfant à la haine et à la colère du cruel roi Hérode qui n’a pas hésité à faire massacrer les petits enfants qui pouvaient avoir l’age de Jésus : les Saints Innocents. Joseph et Marie, avec le nouveau-né, sont restés immigrés dans ce pays étranger jusqu’à la mort du tyran, Hérode.

++ Ensuite ils retournèrent dans leur pays, mais non pas dans un grand palais digne du Messie ; Joseph, artisan-charpentier et sa famille menaient la vie toute simple des gens de Nazareth, où le petit Jésus grandissait au milieu de ses copains et copines. Et, lorsqu’il avait grandi, il a travaille, lui aussi comme charpentier.

++Pendant une trentaine d’années on n’a pratiquement plus entendu parler de lui.

++ Ensuite il s’est affirmé comme Messie, mais pas à l’image de ce qu’attendaient les chefs religieux auxquels il s’est opposé continuellement en leur reprochant leur manque de foi ; ils ont réussi à le tuer sur une croix, comme le dernier des malfaiteurs, lui  le MESSIE.

Mais sa mort l’a conduit à sa RÉSURRECTION le jour de PÂQUES et

Le MESSIE né dans notre monde à NOËL continue de vivre avec nous chaque jour.

++ NOËL, la naissance du MESSIE qui est le Fils de Dieu envoyé pour nous libérer, est passé totalement ignoré par les gens de son époque, (comme il l’est d’ailleurs encore de nos jours par beaucoup de personnes.)

Frères et sœurs, fêtons ce NOËL dans la joie et, au-delà des difficultés et des inquiétudes, soyons des porteurs d’ESPERANCE et d’AMOUR AMEN.



Homélie du premier dimanche de l’Avent – Père Bernard SCHER

PREMIER DIMANCHE DE L’ A V E N T « B »

29/11/2020

Aujourd’hui, en ce 1er dimanche de l’A V E N T, nous entrons dans une nouvelle année liturgique. (année B). Cette année passée n’a pas été facile : la peur des attentas rode toujours encore et personne n’est à l’abri d’une attaque, le confinement, qui nous empêche de nous rencontrer (nous avons pourtant besoin des contacts !), les catastrophes naturelles dans certains pays, l’inquiétude pour demain, les messes à participation réduite, la pauvreté, au lieu de diminuer, ne fait qu’ augmenter…etc…Nous nous demandons parfois, avec raison, où va notre monde ; et dans tout cela nous sommes toujours en attente d’un monde nouveau.

En ce premier dimanche de l’Avent, nous sommes, une fois de plus, invités par Jésus à ne pas nous décourager, à ne pas nous endormir ; « Prenez garde, restez éveillés » nous dit-il.

Ce temps de l’Avent ne nous enferme pas sur nos acquis ; il doit nous ouvrir sur l’avenir, orienter notre regard et notre espérance sur demain, sur le salut annoncé par Jean Baptiste, celui qui est venu préparer le chemin du Messie. Jésus, le Fils de Dieu a pris notre condition d’homme pour nous ouvrir le chemin du salut vers Dieu notre Père.. C’est pourquoi il nous invite à repérer les signes de sa venue et de sa présence dans notre vie quotidienne. Il nous demande de VEILLER…. Cela signifie quoi ?

VEILLER, ce n’est pas rester là « à nous tourner les pouces en attendant que cela vienne » Le maître a fixé à chacun son travail »

En ce début de l’Avent il serait bon que nous refassions le point sur nos responsabilités, dans notre vie humaine et chrétienne. – Quel travail le maître me fixe-t-il chaque jour à son service et au service de mes frères ?- Personne n’est inutile dans la construction du monde à venir !

VEILLER c’est aussi ‘ ne pas avoir peur de l’inconnu’. Nous ne savons pas ce que demain nous réservera, mais nous avançons avec courage et sérénité, parce que nous savons que le Seigneur ne nous abandonnera jamais. Nous sommes très peu nombreux à l’Eucharistie d’aujourd’hui ; mais ces épreuves renforceront peut-être notre foi ! Pourquoi pas ? Les ténèbres seront vaincues par la lumière, comme le printemps chasse l’hiver. Comme croyants nous n’avons jamais le droit de désespérer ; il nous faut proclamer à ceux et celles qui sont découragés que, dans les pires difficultés il y a toujours une lueur d’espoir ; c’est notre mission de chrétiens et de chrétiennes de brandir l’Espérance comme une lumière qui éclaire le chemin de ceux et celles qui s’avancent dans les ténèbres. Nos vies, si dures soient-elles, sont tressées d’espoirs, d’attentes quotidiennes ; nous vivons, poussés par l’Espérance. Ne plus rien attendre nous conduit au désespoir et, parfois même à la mort

Notre foi est parfois mise à rude épreuve (comme en ce moment), mais Dieu ne nous abandonnera jamais. Dans sa lettre aux habitants de Corinthe, St Paul nous le dit : « C’est le Seigneur qui nous fait tenir fermement jusqu’au bout…. Car Dieu est fidèle ! »

Frères et sœurs, entrons avec Espérance dans ce temps de l’AVENT et soyons des VEILLEURS qui se préparent, avec joie et confiance à accueillir le Seigneur Jésus dans leur vie quotidien chaque jour : alors nous pourrons le fêter tous ensemble dans l’allégresse de la fête de NOËL

AMEN.



Homélie – Fête du CHRIST-ROI – Père Bernard SCHER

FÊTE DU CHRIST-ROI

22/11/2020 (A)

Pendant très longtemps l’Église catholique avait une très grande influence dans la société ; les plus anciens d’entre nous se souviennent encore de la place importante du curé dans nos villages. Heureusement que ce temps du « triomphalisme » de l’Eglise Catholique, qui, pendant des siècles, était liée au pouvoir civil, est terminé !

Et pourtant, chaque dernier dimanche de l’année liturgique, l’Église nous demande de célébrer la FÊTE DU CHRIST-ROI ! Nous fêtons celui qui a dit à Pilate : « Oui, je suis Roi, mais ma royauté n’est pas de ce monde. (Jn, 18,36)

Le prophète Ezéchiel, dans la 1ère lecture nous présente un roi qui est bon pasteur pour son peuple.

Matthieu, dans l’Evangile, nous présente le Fils de l’homme assis sur son trône de gloire ; il nous jugera, non pas selon les lois humaines ; son seul critère sera l’AMOUR, cet amour qu’il a vécu et enseigné durant toute sa vie terrestre, cet amour que nous devons partager les uns avec les autres et qui sera signe concret de notre amour pour lui ; J’ai eu faim et soif… et vous m’avez aidé. » Paul nous dit que son pouvoir n’apporte pas une victoire militaire, mais simplement la victoire sur le mal et a mort.

N’oublions pas que ce roi que nous fêtons aujourd’hui, avait comme sceptre dérisoire un roseau, comme couronne, une couronne d’épines et comme trône une croix au sommet de laquelle Pilate avait pourtant fait marquer : « Jésus de Nazareth, Roi des Juifs ».

Mort sur une croix comme un malfaiteur, ce Roi-Juge qui viendra à la fin des temps, nous rappellera sa solidarité avec les plus pauvres, avec ceux qui souffrent des besoins les plus élémentaires de la vie commune : manger et boire, être accueillis et respectés comme enfants de Dieu. Il s’identifie entièrement à ces pauvres, en disant : »Moi, j’avais faim, j’avais soif…et vous m’avez aidé…. » C’est lui, qui est touché directement par notre volonté ou nos refus d’aimer nos frères de chaque jour.

Nous remarquons que, lors du jugement final rien n’est dit sur la prière, les sacrements, la pratique religieuse, les actes du culte. Mais tous ces actes ouvrent notre cœur à l’amour de Dieu et nous renvoient au respect et à l’amour pour les autres. Nous pourrons êtres étonnés, nous aussi et nous demander quand nous avons aimé le Seigneur que nous n’avons jamais vu. Dans notre vie quotidienne de chrétien, Dieu ne nous demande pas de faire des choses exceptionnelles ;il veut simplement que nous le voyions, lui, dans ce pauvre qui nous tend la main, dans cet étranger qui ne vit pas comme nous, il voudrait que nous soyons accueillants et ouverts à tous ceux et celles qui viennent à nous. Croire en Dieu, c’est vivre un engagement concret au service des autres.

Du Christ-Roi, apprenons à vivre l’amour, comme lui l’a vécu, en le partageant avec tous, surtout ceux et celles qui en ont le plus besoin.

En mourant sur la croix, le Christ-Roi est allé jusqu’au bout de son amour pour tous les hommes. En portant notre croix (petite ou plus grande) à sa suite, soyons les témoins de sa Résurrection et de son Amour pour tous les hommes. Alors, à la fin de notre vie icic-bas, il nous dira à nous aussi :

« Venez les bénis de mon père…. » AMEN.

 

 

 

 



Homélie du 33e DTO – Père Bernard SCHER

33ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Cette parabole, comme la plupart de celles que nous raconte Jésus, peut nous sembler bizarre. L’homme qui part en voyage représente Dieu qui a confié la terre et toutes ses richesses, à ses créatures, les hommes. Il donne à chacun selon ses capacités. Il nous confie sa création, le monde que nous devons respecter et transformer, pour qu’il devienne vivable pour tous les hommes, il nous donne la vie, l’amour, la paix, l’amitié, tout ce qui permet à tous de vivre heureux. Nous aurons à rendre compte de la façon dont nous respectons tout cela.

Dieu nous associe à son Royaume déjà dès maintenant ; chacun reçoit sa part de responsabilité selon ses capacités, gratuitement, comme les serviteurs de l’Évangile. Nous avons, tous et toutes des qualités, des dons que nous devons mettre au service les uns des autres.

Jésus n’a pas sauvé le monde tout seul ; il a responsabilisé ses apôtres qu’il a envoyé annoncer la Bonne Nouvelle. A leur suite nous, les chrétiens nous avons pour mission d’actualiser et de vivre sa Parole d’amour et de paix.

Nous nous plaignons parfois que la foi se perd, que les églises se vident (actuellement c’est la faute du confinement et du virus). Mais ne serait-ce pas aussi, parce que nous ne faisons pas assez fructifier les talents que Dieu nous a donné : notre foi, notre espérance ne nous font pas vivre en vrais chrétiens, nous ne sommes pas « attirants » pour ceux et celles qui ne croient pas. Nous ne mettons pas toujours nos talents au service des autres, nous les « enfouissons » comme l’a fait le 3 ° serviteur.

Ce qui compte ce n’est pas le nombre de talents reçus ; ce qui est important, c’est de savoir ce que nous en faisons. Chacun, même le plus petit a sa part de responsabilité dans la construction du monde. Dieu ne nous veut pas uniquement ‘consommateurs’, Il fait de nous des participants, des gérants et des « actionnaires » de son œuvre.

Depuis plusieurs année l’Église, qui n’est pas uniquement le pape, les évêques et les prêtres, mais qui comprend aussi les laïcs, les diacres, les religieux et religieuse, cette Église-là est en train de changer. Tous ses membres sont invités à faire fructifier leurs talents pour que la Bonne Nouvelle continue de se répandre à travers le monde entier. Nous n’avons pas le droit de rester là ‘à nous tourner les pouces’ en attendant que les autres agissent. Ainsi les croyants-actifs que nous sommes s’adressent, en paroles et surtout par leur exemple, aux hommes et aux femmes qu’ils rencontrent dans les réalités de leur vie quotidienne ; nous leur permettrons alors de découvrir le visage du Christ dans les joies et les peines de leur vie toute simple, parfois douloureuse, comme elle l’est en ce moment pour beaucoup.

Aujourd’hui il y a encore beaucoup de personnes, chrétiens ou non, qui mettent leurs talents au service des plus pauvres… qui les aident à vivre en hommes debout. Les cris d’alarme des associations caritatives et autres, nous invitent à vivre la solidarité avec les plus pauvres.

Ainsi nous ferons fructifier les talents que le Père nous donne et nous remercierons la Christ-Jésus dans cette Eucharistie. AMEN.



32 ème Dimanche du temps ordinaire – Père Bernard SCHER

32 ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

8/11/2020 »A »

Lorsqu’on est invité à un mariage, ou à une autre fête, on y répond avec joie et on prend les moyens pour s’y préparer sérieusement. parfois longtemps à l’avance. Nous ne comprenons peut-être pas très bien l’insouciance des 5 jeunes filles qui sont parties sans préparation sérieuse pour accueillir l’époux.

Jésus nous parle du Royaume de Dieu qu’il nous présente souvent comme un repas de fête auquel sont invitées toutes les personnes humaines sans exception ; il veut nous faire entrer dans sa joie ; nous n’avons donc pas à le craindre mais il faut que nous nous y préparions sérieusement.

Jésus nous demande « de veiller. » Cela ne signifie pas que nous devons rester là à rêver, a nous tourner les pouces, en attendant que cela vienne La vie actuelle est importante : nous n’avons pas le droit de nous évader devant les tâches qui nous y attendent ; c’est dans notre quotidien tout simple, avec ses joies et ses peines, ses espérances et ses difficultés que nous construisons, concrètement le Royaume de Dieu parmi nous.

Il y a bien des années que le père Duval chantait : « Ton ciel se fera sur terre, avec tes bras ».

Le Seigneur de l’Évangile a donné rendez-vous aux jeunes filles pour la noce. Ouvrons les yeux pour repérer tous les rendez-vous qu’il nous fixe encore aujourd’hui :

+ Rendez-vous dans ce monde immense et beau qu’il nous confie et dont nous avons à exploiter intelligemment les richesses et les beautés, en les respectant et en les développant (comme nous le demande le pape François.)

+ Rendez-vous avec ceux et celles que nous rencontrons chaque jour, qui nous parlent de leurs joies, de leurs souffrances, que nous ne pouvons, malheureusement pas toujours aider, mais que noue devons toujours écouter.

+ et surtout, ne pas oublier les rendez-vous avec Dieu dans les sacrements, Eucharistie et autres, dans la prière personnelle et commune…..et aussi dans les événements que nous vivons chaque jour.

Soyons prêts à vivre ces rendez-vous, mais n’agissons pas comme les 5 filles prévoyantes qui refusent de partager leur huile : ouvrons notre cœur : mettons-y l’huile de l’accueil, du partage, de l’espérance et de l’amour. C’est l’attention et la fidélité à tous ces rendez-vous dès maintenant, qui seront notre réserve d’huile pour notre vie future.

Frères et sœurs, que toute cette vie que nous apportons au Seigneur, durant cette Eucharistie, soit transformée par son Esprit. Alors nous porterons autour de nous l’huile de la Bonne Nouvelle.

AMEN.



Homélie du 2 Novembre (Défunts) – Père Bernard SCHER

2 NOVEMBRE 2020

Hier nous avons célébré les saints et les saintes, tous ces hommes et es femme qui, durant leur vie sur terre ont vécu les BÊATITUDES apportées par Jésus et qui sont maintenant dans la joie éternelle auprès de Dieu.

Aujourd’hui, en ce 2 novembre, l’Église nous demande de prier pour tous nos défunts. Nous avons vécu avec eux et beaucoup de personnes continuent encore à vivre, d’une autre façon avec ceux et celles qu’ils ont fréquentés, connus et aimés ici bas. En effet, l’Église ne tire pas un trait sur ses enfants disparus. Depuis le Baptême jusqu’à la mort elle les accompagne, jusqu’à la vie que Dieu le Père veut leur donner. C’est Dieu qui nous donne la vie et au soir de notre existence terrestre il nous accueille, nous l’espérons, auprès de lui pour l’éternité. Nous, les chrétiens, nous appelons cela la Résurrection ! Mais, est-ce que nous y croyons vraiment à cette Résurrection ?

St Paul, dans sa 1ère lettre aux Corinthiens, nous dit fortement que la Résurrection de Jésus est le gage et l’annonce de notre propre résurrection : « Si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité et si le Christ n’est pas ressuscité votre foi est illusoire ! » et, on pourrait ajouter qu’ notre présence ici à l’église n’aurait pas de sens.

Oui, nous avons été créés pour la vie et non pour la mort ; mais lorsque notre vie s’arrête ici-bas, se réalisera la promesse de Bonheur que Jésus nous dit : « Lorsque je serai parti, je viendrai vous chercher et là où je suis, vous y serez vous aussi. » Cela devrai être une joie de savoir que Jésus est là pour noua accueillir les bras ouverts.

Nous devrions continuer à vivre avec ceux et celles qui ont vécu avec nous ; nous prions pour eux, ils prient certainement Dieu pour nous ; nous leur parlons et eux aussi nous conseillent parfois (j’ai des exemples précis de gens qui m’ont dit cela). »Lorsque j’ai des soucis, si je n’arrive plus à m’en sortir, je demande l’aide à mon conjoins qui m’a toujours aidé », me disait- on plusieurs fois déjà.

Que signifient pour nous ces paroles du « credo » « Je crois à la résurrection de la chair, à la vie éternelle » ?

Frères et sœurs, vivons ici-bas les Béatitudes de telle façon que nous puissions être, un jour, être rassemblés dans la joie, près du Seigneur. AMEN



TOUSSAINT 2020 – Père Bernard SCHER

T O U S S A I N T 2020

Notre monde actuel remplace souvent les héros de la foi, les SAINTS et les SAINTES que nous célébrons aujourd’hui, en ce 1er novembre, par les stars du spectacle, du cinéma, de la chanson ou les vedettes de la politique et souvent on imite ces vedettes

La foi, la piété populaires ont aussi leurs « vedettes »les saints et les saintes, et certains sont invoqués dans des situations spéciales : Ste Rita, pour les causes désespérées, St Antoine pour retrouver les objets perdus… Beaucoup de saints ont leur « spécialité » et certains ont, aujourd’hui encore, un grand rayonnement. Ils ont, d’une façon ou d’une autre, marqué l’histoire de l’Église et même du monde. Ils ont leur nom sur les calendriers et leur statut dans les églises. Mais ce ne sont pas des dieux ; leur vie ressemble à celles des hommes de leur temps. Et parmi eux il y a certainement des gens que nous avons connu ici-bas.

Pour comprendre un peu mieux cette fête revenons à l’Évangile que nous venons d’entendre, où Jésus nous donne les Béatitudes.

Ces paroles de Jésus bousculent les façons de faire de son époque, et aussi les nôtres aujourd’hui : nous n’allons pas rechercher le Bonheur dans la pauvreté, même ‘des cœurs’, dans les pleurs, dans la douceur…. C’est la violence sous toutes ses formes, c’est la recherche de la richesse, c’est la puissance et la domination… qui animent la vie de beaucoup de personne dans la Société (et même dans l’Église). Les égoïsmes, le chacun-pour-soi guident la vie de beaucoup.

Aujourd’hui encore Jésus annonce au monde moderne, à toutes les personnes, inquiètes (souvent à juste titre) à cause de la résurgence du covid 19 , du confinement, des maladies, des incompréhensions, le vrai Bonheur. Par 9 fois Matthieu proclame : « HEUREUX » Trop longtemps on a fait de notre religion une façon de vivre triste, ennuyeuse ; pour beaucoup elle est devenue un repoussoir. Le pape François nous le rappelle sans cesse, encore dans sa dernière encyclique, ‘Fratelli tutti’ : il souhaite une religion basée sur le respect, la fraternité, l’entraide. Ce sont des attitudes humaines, à la porté de nous tous et toutes, qui donnent un goût divin à la vie humaine. Par Jésus, Dieu le Père qui nous aime, nous dit quel est le vrai Bonheur qu’il veut pour nous.

Les saints et les saintes que nous fêtons aujourd’hui ont essayé de vivra ces béatitudes.

Parmi ‘cette foule immense que nul ne pouvait dénombrer’, que voyait Jean, il y a des personnes que nous avons connues et fréquentées dans notre vie, membres de nos familles, de nos amis et autres.

Dans cette Eucharistie de fête, Dieu nous donne son Fils Jésus qui nous accompagne sur notre chemin de foi, d’espérance et d’amour ; il nous donne la grâce de pouvoir vivre ces béatitudes pour que nous devenions, nous aussi DES SAINTS ET DES SAINTES en nous respectant mutuellement et en nous aimant les uns les autres.

BONNE FÊTE à vous toutes et tous qui êtes sur le chemin de la SAINTETÉ. ! AMEN.