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Visite à la maison de retraite

Rencontre entre les enfants de l’ACE de Bouzonville et les résidents de la maison de retraite ste Croix le 30 avril 2014.

 

Les enfants de l’ACE n’ont pas manqué leur rendez-vous pris avec les résidents de la maison de retraite en janvier dernier.

En effet, lors de leur dernière rencontre, une nouvelle date avait été fixée non par pour jouer à des jeux de société mais pour faire des plantations dans les jardins de la résidence.


 

C’est chose faite, les quelques mamies courageuses ont été ravies de partager leurs savoir-faire avec les enfants ; elles leur ont montré les gestes pour réussir des plantations et ensemble, ils ont planté des framboisiers, groseilliers, mais aussi des salades, des tomates, des navets et autres légumes sans oublier les fleurs pour embellir le tout.
Un bon goûté a clos cet après-midi.

 



Fête du jeu 2014

Comme chaque année, l’ACE du secteur « Pays de Nied » a invité tous les enfants à la fête du jeu, temps fort de ce mouvement. 45 enfants, pour certains accompagnés de leurs parents, se sont donc retrouvés à la salle des fêtes de Brettnach pour un après-midi de jeux où de nombreux ateliers leur étaient proposés :


Par équipe, ils sont allés d’atelier en atelier pour accomplir leurs missions, toutes ludiques.

Il y avait des jeux d’adresse (atelier sportifs), des jeux de concentration (des jeux de société), d’autres qui ont fait appel à leur sens créatif (ikebana, tatouages de fleurs, fabrication d ‘un « harmonica nature »)

et enfin des ateliers de découvertes autour des plantes : quelles sont les plantes qui soulagent nos petits maux du quotidien et enfin pour le plaisir des papilles ils ont dégusté du sirop de menthe et des bonbons au coquelicot fabriqués de façon artisanale.

Cet après-midi s’est terminé par un bon goûter et rendez-vous a été pris pour l’année prochaine.

   

Le Secours Catholique à Narbéfontaine

L’équipe du secours catholique de Bouzonville
accueille un témoin du Bangladesh à la ferme de Narbéfontaine.

Luc Muller est le propriétaire d’une petite ferme située à Narbéfontaine : la ferme de Thury. Mais ce n’est pas une ferme comme les autres, elle s’inscrit dans des pratiques agricoles plus traditionnelles, biologiques et respectueuses de l’environnement. Un vrai retour vers le passé qui pour une fois ne risque pas de nous faire du mal !

Luc s’est fixé pour objectif d’avoir une ferme avec un mécanisme de fonctionnement équilibré, s’approchant de ceux que l’on peut retrouver naturellement dans l’environnement, visant au développement durable et à la production de denrées de qualité. En bref, faire de l’élevage et de l’agriculture intégré. Luc Muller produit des œufs, de la viande bovine, des volailles et du porc ainsi que la charcuterie. Il nourrit ses animaux uniquement avec les céréales qu’il produit. Pour l’ensemble de sa production il vend en tout une vache tous les deux-trois mois, deux porcs ainsi qu’un à deux veaux par mois et 20 à 30 poulets par semaine (son élevage de volaille s’élevant à 250 poules en tout). Les poules sont élevées en plein air, et circulent librement au sein de la ferme. Les animaux tels que les cochons et les vaches sont regroupés dans une même étable, comme c’était le cas autrefois. Mais nulle crainte, un retour à un élevage plus traditionnel n’est pas synonyme de retour des maladies. Les bêtes sont suivies par un vétérinaire, comme dans n’importe quel autre élevage. Luc est d’ailleurs formé par le vétérinaire qui lui a appris à reconnaître les problèmes éventuels qui nécessiteraient son intervention. Il pratique également l’homéopathie pour soigner ses animaux, c’est une médecine assez douce qui repose essentiellement sur l’utilisation de plantes et d’huiles essentielles qui ont des propriétés curatives.

Le maraîcher applique le même principe que Luc en ce qui concerne l’entretien du potager. Ils retournent très peu la terre, pas plus de cinq à huit centimètres en surface. Cela permet d’aérer le sol et de couper les racines des mauvaises herbes sans perturber l’écosystème: les micro-organismes restent en surface et ne sont pas étouffés du fait qu’ils n’ont pas été amenés trop en profondeur dans le sol. Le potager est alimenté par le réseau de conduite d’eau de la municipalité, de fait, ils ne peuvent arroser que très peu, et ceux uniquement pour le potager, pas pour les cultures de céréales. Ils ont cependant pour projet de devenir également indépendant à ce niveau avec un système qui utiliserait l’eau de pluie. Afin d’éviter la propagation des maladies, ils ont instauré une rotation des plantations : régulièrement ils changent l’emplacement des plantes pour éviter la prolifération de maladies. De plus, ils font très attention aux plantations voisines, ils ne créent pas de cohabitations qui pourraient s’avérer dangereuses ou néfastes.

Luc commerce de deux manières : il vend ses produits au marché de Thionville le samedi matin et il commercialise également à la ferme après 15h. Il s’est constitué un amas de clients, à savoir, des consommateurs qui se sont regroupés pour acheter ses produits. Néanmoins, il faut savoir que, en comparaison à une ferme industrialisée, le rendement de sa ferme est inférieur de moitié à un tiers. C’est le prix à payer lorsqu’on veut que la qualité prime sur la quantité : comme il le dit lui même : « Avec notre blé on peut faire du pain alors que, parfois, avec le blé industriel on arrive plus à faire du pain. »


 

 

Mais l’objectif principal de cette rencontre du jeudi 22 mai était surtout de faire découvrir à David, participant au programme « Le droit à l’alimentation » du secours catholique et résidant au Bangladesh, de voir un modèle agricole qui se rapproche plus de ceux de son pays, loin des méthodes d’agricultures intensive, souvent dénoncées et décriées, qui se sont propagées dans le monde occidental. Comme David nous l’a expliqué, aujourd’hui, on ne meurt plus de faim au Bangladesh, mais les problèmes de malnutrition persistent et ne sont pas moins nuisibles, de plus, le réseau en terme de santé est trop faible pour combattre les maladies engendrées par la malnutrition et les autres problèmes inhérents aux pays en voie de développement comme le Bangladesh. La mortalité infantile reste encore bien trop élevée et le Bangladesh reste un pays qui a besoin de l’aide de l’occident et d’associations tels qu’Action contre la fin ou du Secours Catholique pour vaincre ses problèmes.

 



Chemin de Pâques

C’est à Rémering qu’a eu lieu le traditionnel chemin de Pâques du vendredi saint organisé par l’ACE du pays de Nied.

Les nombreux enfants accompagnés de leurs parents ont été accueillis à l’église par Père Robert :

« Aujourd’hui nous sommes des pèlerins et nous allons suivre Jésus sur son chemin de Pâques. En priant sur ce chemin, Jésus nous invite à changer notre cœur pour aimer comme lui seul sait aimer ».

1ère STATION:
Les enfants ont reçu une branche de buis et pris leur sac de pèlerin qu’ils ont rempli au fur et à mesure des stations.
Ils se sont ensuite mis en marche sur le chemin de la « Schleifmil », ancien moulin entre Rémering et Berviller où prières et chants ont marqué chaque station.

2ème STATION : LE DERNIER REPAS
Le dernier soir, Jésus mange avec ses amis. Il leur dit : « Bientôt, vous ne me verrez plus, mais je serai avec vous ». Il prend du pain et il dit : « Ceci est mon corps ». Puis il prend du vin et dit : « Ce vin, c’est ma vie. Prenez et buvez en tous ! » Ses amis n’ont pas tout compris !

 

 

3ème STATION : JESUS EST CHARGE DE SA CROIX
Jésus prend sa croix. Elle est lourde, très lourde : lourde de toutes les méchancetés, de toutes les peines et les larmes des hommes. Mais Jésus la prend avec amour : Il sait que c’est le moyen de réparer tout ce que nous avons fait de mal. Et d’ailleurs, Jésus a dit « Si quelqu’un m’aime, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ».

 

4ème STATION : SIMON DE CYRENE AIDE JESUS
Dans la foule ricanante il n’y a que des mains qui repoussent Jésus. Il est pareil à un paquet balloté qu’on se renvoie pour s’amuser. Personne ne lève la main pour le soutenir comme si, en le touchant, on avait peur de se salir, comme pour dire : « Il est sans importance, on peut le rejeter!»
On oblige un certain Simon de Cyrène qui passait par là à soutenir la croix de Jésus. Comment tenir debout s’il n’y a pas de main pour aider ?

 

5ème STATION : JESUS MEURT SUR LA CROIX
« Il était déjà presque midi ; l’obscurité se fit dans tout le pays jusqu’à trois heures, car le soleil s’était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il mourut. » (Luc 23, 44-46).
Prière : Seigneur, tu as donné ta vie pour nous. Tu es mort d’aimer. Tu es mort sur la croix. Les croix que l’on voit au bord de la route, ont été plantées pour te remercier de ta protection et de ton amour. La petite croix que je porte est un signe d’espérance, le signe des chrétiens. Ta croix nous redit que tout est accompli mais que c’est l’Amour qui gagne et que tu es vivant dans nos cœurs pour toujours.

 

6ème STATION : LA RESURRECTION
C’est dimanche, le premier jour de la semaine. Marie-Madeleine va au tombeau de Jésus, très tôt le matin, alors qu’il fait encore sombre ; elle voit que la pierre qui fermait le tombeau a été enlevée et que jésus n’est plus là ! Elle court annoncer la nouvelle à Simon-Pierre et à Jean. Les disciples courent ensemble vers le tombeau. Ils comprennent et ils sont sûrs que Jésus est ressuscité ! » (D’après Jean 20,1-8).
Prière : Le vrai pèlerin qui a accompli jusqu’au bout son chemin de Pâques ne peut pas s’arrêter là car il a ouvert la porte de son cœur à Jésus pour la vie. Avec Jésus, j’ai vécu des moments si émouvants, j’ai vu de si belles choses, j’ai appris de si belles paroles. Je l’ai compris : avec la Résurrection de Jésus, tout commence ! C’est comme un immense soleil qui ne finit jamais de répandre ses doux rayons de lumière sur le monde.


Pour terminer ce temps de prière, petits et grands se sont retrouvés dans la salle des fêtes pour un moment convivial.