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Homélie du 33e DTO – Père Bernard SCHER

33ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Cette parabole, comme la plupart de celles que nous raconte Jésus, peut nous sembler bizarre. L’homme qui part en voyage représente Dieu qui a confié la terre et toutes ses richesses, à ses créatures, les hommes. Il donne à chacun selon ses capacités. Il nous confie sa création, le monde que nous devons respecter et transformer, pour qu’il devienne vivable pour tous les hommes, il nous donne la vie, l’amour, la paix, l’amitié, tout ce qui permet à tous de vivre heureux. Nous aurons à rendre compte de la façon dont nous respectons tout cela.

Dieu nous associe à son Royaume déjà dès maintenant ; chacun reçoit sa part de responsabilité selon ses capacités, gratuitement, comme les serviteurs de l’Évangile. Nous avons, tous et toutes des qualités, des dons que nous devons mettre au service les uns des autres.

Jésus n’a pas sauvé le monde tout seul ; il a responsabilisé ses apôtres qu’il a envoyé annoncer la Bonne Nouvelle. A leur suite nous, les chrétiens nous avons pour mission d’actualiser et de vivre sa Parole d’amour et de paix.

Nous nous plaignons parfois que la foi se perd, que les églises se vident (actuellement c’est la faute du confinement et du virus). Mais ne serait-ce pas aussi, parce que nous ne faisons pas assez fructifier les talents que Dieu nous a donné : notre foi, notre espérance ne nous font pas vivre en vrais chrétiens, nous ne sommes pas « attirants » pour ceux et celles qui ne croient pas. Nous ne mettons pas toujours nos talents au service des autres, nous les « enfouissons » comme l’a fait le 3 ° serviteur.

Ce qui compte ce n’est pas le nombre de talents reçus ; ce qui est important, c’est de savoir ce que nous en faisons. Chacun, même le plus petit a sa part de responsabilité dans la construction du monde. Dieu ne nous veut pas uniquement ‘consommateurs’, Il fait de nous des participants, des gérants et des « actionnaires » de son œuvre.

Depuis plusieurs année l’Église, qui n’est pas uniquement le pape, les évêques et les prêtres, mais qui comprend aussi les laïcs, les diacres, les religieux et religieuse, cette Église-là est en train de changer. Tous ses membres sont invités à faire fructifier leurs talents pour que la Bonne Nouvelle continue de se répandre à travers le monde entier. Nous n’avons pas le droit de rester là ‘à nous tourner les pouces’ en attendant que les autres agissent. Ainsi les croyants-actifs que nous sommes s’adressent, en paroles et surtout par leur exemple, aux hommes et aux femmes qu’ils rencontrent dans les réalités de leur vie quotidienne ; nous leur permettrons alors de découvrir le visage du Christ dans les joies et les peines de leur vie toute simple, parfois douloureuse, comme elle l’est en ce moment pour beaucoup.

Aujourd’hui il y a encore beaucoup de personnes, chrétiens ou non, qui mettent leurs talents au service des plus pauvres… qui les aident à vivre en hommes debout. Les cris d’alarme des associations caritatives et autres, nous invitent à vivre la solidarité avec les plus pauvres.

Ainsi nous ferons fructifier les talents que le Père nous donne et nous remercierons la Christ-Jésus dans cette Eucharistie. AMEN.



Dimanche 08 Novembre 2020

Chers amis,
Avec ce reconfinement c’est de nouveau de l’angoisse qui s’installe.
D’un côté on entend des membres de la famille ou soi-même ou des amis touchés par le virus et de l’autre les enjeux géo-politiques mondiaux sur fond de terrorisme…..
Que de sources d’inquiétudes et de soucis.
Décidément cette année 2020 aura laissé de nombreuses marques et cicatrices.
Mais…………………… il y a comme aujourd’hui le soleil qui brille et aussi celui dans le coeur une vraie joie avec la naissance d’un enfant même dans l’année du covid eh oui! comme pendant les guerres des enfants sont nés eh oui…
Il y a aussi ces petites attentions aux personnes : on prend et on donne des nouvelles etc………..
Cette fin d’année qui paraît si morose doit aussi nous l’occasion de voir un peu quand même les choses avec un autre regard : celui du disciple du Seigneur.
A l’époque les apôtres eux-mêmes avaient des difficultés et pourtant ils ont fait confiance et ont relayé la Bonne Nouvelle de Jésus.
Nous aussi malgré tout essayons de rester positifs.
C’est facile à dire mais pour la réalisation…
Demandons vraiment la force à l’Esprit Saint et à Marie ainsi qu’à tous nos amis du Ciel que nous venons de fêter.
 
Bon courage à à toutes et à tous !
 
RAPPEL : toutes les intentions pour les défunts sont prise en compte par les prêtres lors de leurs prières et des messes qu’ils célèbrent à huis clos pendant ce confinement et vous pouvez aussi faire part d’autre demandes pour vos chers défunts en déposant les enveloppes à Gomelange, Tromborn et Bouzonville. Toutes les intentions seront dites.
Merci de vous faire le relais auprès des personnes qui demanderaient des explications.
C’est également un vrai service de la diaconie de l’Eglise.
Merci beaucoup aussi pour tous ces gestes d’attention fraternelles. On en a tous besoin.
Chacun peut faire un petit exercice quand il le peut :
Je peux proposer mes services à une personne isolée ou vulnérable comme faire les commissions, lui rendre un service etc…
Je peux aussi m’interroger sur les talents que j’ai et que je peux mettre à profit de la communauté ou de quelqu’un
Je peux témoigner de mon espérance autour de moi en mettant un peu de joie dans les coeurs
Je peux téléphoner à untel pour prendre et donner des nouvelles voire aussi prier avec lui par téléphone
Je peux vivre la messe tous les jours sur KTO à 10h, RCF Moselle à 11h, le dimanche sur FR2 à 11h
ou le chapelet sur KTO à 15h30…….etc……..
 
Ci-dessous quelques liens pour approfondir notre foi. Et si vous avez des idées on est preneur pour les diffuser aux paroissiens.
Veuillez svp vous faire largement les diffuseurs de nos messages autour de vous et aussi au personnes qui ne sont pas équipées en informatique. Merci beaucoup!
 
Bonne semaine  et que le Seigneur vous bénisse,
 
L’équipe des prêtres
 
 
Père Éternel, je crois en toi et je crois en ton Fils Jésus que tu as envoyé pour le pardon et le salut de chaque homme.
Sa Parole est mon espoir et mon réconfort.
Je sais qu’à cet instant, en t’invoquant : tu me bénis, tu me consoles, tu chasses mes peurs.
Parce que tu es un Dieu proche.
Aide-moi à traverser les choses difficiles dans ma vie.
Donne-moi des yeux pour voir les besoins des personnes en souffrance dans ma vie et montre-moi comment répondre à ces besoins car je sais que tu comptes sur moi en ce monde.
Sois ma force, sois ma lumière, sois mon guide. Je t’aime pour l’éternité.
Amen.
 
 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 25, 1-13)   

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole :     « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux.     Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes :     les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile,     tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile.     Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.     Au milieu de la nuit, il y eut un cri : ‘Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.’     Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe.     Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : ‘Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.’     Les prévoyantes leur répondirent : ‘Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.’     Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. elles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.     Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : ‘Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !’     Il leur répondit : ‘Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.’     Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »

    – Acclamons la parole de Dieu.

* * * * * *

Homélie

Il faudrait qu’après avoir lu cette parabole des  » vierges sages et des vierges folles « , nous prenions le temps de nous dire les uns aux autres l’impression que nous avons ressentie et de comparer nos expériences. Je suis certain qu’un sentiment général se dégagerait de cet échange : une certaine perplexité, car ici Jésus s’exprime de manière assez inhabituelle. Il a tant de fois recommandé à ses auditeurs de ne pas se faire du souci pour le lendemain, et le voilà qui commande de se préparer soigneusement en vue de l’avenir. Lui qui a demandé à ses disciples de partager comme des frères, il met ici en valeur l’attitude égoïste des  » vierges sages « . Lui qui a toujours annoncé un Dieu de bonté et de pardon, le voilà qui le présente ici comme celui qui ferme la porte définitivement, comme s’il prononçait un affreux « trop tard.. » Bien plus, il conclut sa parabole par un avertissement net et précis : « Veillez donc », alors que dans l’histoire, toutes les jeunes filles se sont endormies, les prévoyantes comme les autres. Alors, que veut-il nous dire ?

Il faut chercher dans la vie même de Jésus ce qui est à l’origine de cette parabole. Et à propos de cette histoire de noces, faire le rapprochement avec d’autres paroles de Jésus. Un jour, on vient lui faire des reproches parce que ses disciples ne jeûnent pas. Il répond : « On ne jeûne pas tant que l’époux est avec ses compagnons de noce ». Jésus se présente donc comme le jeune marié qui prépare ses noces avec l’humanité. C’est un thème qui revient dans toute l’Écriture, jusqu’au dernier livre, l’Apocalypse, où l’auteur annonce « le festin des noces de l’Agneau » et ses préparatifs. Essayons de mieux comprendre.

Au début, l’arrivée de Jésus provoquait l’enthousiasme dans les villes et les villages. Puis, petit à petit, les gens s’en sont allés. Ne sont restés que quelques centaines de fidèles, peut-être moins. Et l’accueil dans les villes et des villages s’est fait plus timide, a manqué d’enthousiasme. Il y a même eu des rejets, des refus. Jésus prononcera des malédictions contre les villes du bord du lac, Capharnaüm, Chorazin et Bethsaïde. Bref, le premier élan d’enthousiasme passé, tout est retombé comme avant. On n’a pas suivi ce prophète; on lui en a même voulu, tant les espérances déçues suscitent souvent des rancunes tenaces. Le chemin est court entre l’amour et la haine. Et c’est un sentiment bien humain, trop humain, qui, parfois, nous pousse à brûler ce que, la veille, nous avons adoré.

C’est dans cette situation de doute et de tension que Jésus a dû raconter l’histoire des dix jeunes filles. Le récit n’a rien d’étrange, même si on n’y parle pas de la mariée. C’est une scène tout à fait courante, aujourd’hui encore, dans les pays arabes. Les femmes se réunissent dans une maison, les hommes dans une autre, autour du marié. Ils chantent d’interminables chants d’amour, racontent des histoires, préparent longuement le marié à l’union qui sera consommée tard dans la nuit. Puis on se rend à la maison de la fiancée, pour l’accompagner vers la maison de l’homme. Et comme on n’est pas tenu à la ponctualité, nul ne sait quand le cortège des hommes va arriver. En tout cas, les demoiselles d’honneur doivent être prévoyantes. Il faut que les petites lampes à huile soient prêtes. Voilà le cadre de l’histoire. Jésus utilise simplement une coutume de son temps, pour nous dire quelque chose d’essentiel : l’attente du « mariage » ne sera pas déçue. N’en abandonnez pas l’espérance. C’est votre bien le plus précieux. Cette espérance contient toutes les autres, toutes vos joies. Ne la gâchez pas. Par contre, on ne vous promet rien sur l’heure de l’accomplissement, ni la façon. L’important, c’est que vous attendiez de pied ferme. C’est une longue attente. Préparez-vous dans la perspective de cette longue attente.

Pour cela, il y a trois conditions. La première, c’est de  » faire la volonté de Dieu « , dès maintenant. Il y a une certaine manière, très précise, de faire cette volonté. Je me souviens d’une rencontre de catéchisme, il y a quelques années, où nous avions lu ce passage d’Évangile. Un garçon a commenté ainsi :  » Les jeunes filles prévoyantes se sont dit : ‘On va faire la noce, on va bien s’amuser. Alors, pour que tout soit réussi, il faut beaucoup de lumière.’ Et elles ont tout préparé en pensant à tous ». J’ai alors demandé :  » Et les insensées ?  » Il m’a répondu : « Elles ont dû aller chez la coiffeuse ». C’est vrai. Sans doute, elles n’ont pensé qu’à elles. Elles n’ont pas pensé au bonheur des autres. Faire la volonté de Dieu, c’est faire le bonheur des autres.

Deuxième condition : il faut vivre ce temps présent comme le temps de la persévérance et surtout avec ce que notre traverse. Un coup de foudre qui ne dure pas, ça ne sert à rien. Notre existence terrestre s’inscrit dans la longue durée. Il ne suffit pas d’être  » tout feu tout flamme  » quand on est jeune. Il faut que ça dure jusqu’au jour où  » voici l’époux qui vient.  » Et ça, ce n’est pas facile, quand on voit que les choses n’avancent pas vite, qu’il y a toujours la misère, la faim, la guerre, et qu’on a la tentation de  » baisser les bras « . Le vrai chrétien est un veilleur. Il ne laisse pas s’éteindre son désir.

Troisième condition : regarder le jour du Retour du Seigneur comme un jour de noce, et donc l’envisager avec confiance et espérance. Ah, si nous pouvions enfin sortir de notre peur de Dieu. Jésus nous redit que le jour de la Rencontre ressemblera à un jour de noce, un jour de joie. Ce sera la plus grande joie de notre vie, car elle sera éternelle.

Vivons donc dès maintenant dans cette perspective. Le jour de notre mort sera le jour de nos noces. De nos noces avec la Vie. AMEN

 
 
 
 
 

Chers amis de youPRAY,
Nous voici à nouveau dans une période de confinement, confinement plus light mais confinement tout de même, sans possibilité à ce stade de pouvoir participer à des célébrations, de rejoindre nos communautés…
Pour traverser ce temps particulier qui peut être déstabilisant et anxiogène, nous avons préparé une retraite en ligne spéciale pour vous intitulée “le bonheur où on ne l’attend pas”.
Sur le papier, le confinement n’est en effet pas le moment le plus propice pour être heureux. Et pourtant, l’Evangile des Béatitudes, que nous avons médité à la Toussaint alors même que nous entrions dans ce nouveau confinement, nous assure que nous pouvons être heureux au coeur même des situations les plus improbables de nos vies : dans la pauvreté, la tristesse, la faim, la persécution…
Alors chaque jour, à partir du vendredi 6 novembre jusqu’à l’entrée en Avent, recevez dans votre boite mail un « praycast » audio de 10 minutes à écouter chez vous ou en déplacement :
lundi et jeudi, écoutez le coaching “spécial confinement” avec selon les jours le Cardinal Barbarin, Olivier Belleil, Soeur Marie de la Visitation, P. Jacques Philippe…
mardi, vendredi et dimanche, écoutez l’évangile du jour lu et médité suivi d’un chant
mercredi, on arrête de se plaindre et on loue le Seigneur avec la “playlist du jour”
samedi, une dizaine de chapelet médité avec Jeanne d’Arc qui a des choses à nous dire en ces temps difficiles.

Comment participer ?
Si vous receviez déjà la newsletter de youPRAY lors des précédentes retraites en ligne, pas besoin de vous inscrire à la retraite « Le bonheur où on ne l’attend pas » : vous recevrez automatiquement le premier mail de la retraite le vendredi 6 novembre.
Vous pouvez aussi vivre la retraite en téléchargeant l’application sur votre portable.
Si vous ne le receviez pas ou qu’on vous a transféré ce mail et que vous souhaitez participer à la retraite, cliquez ici (c’est gratuit et sans engagement) :

Prenez soin de la vie spirituelle de ceux que vous aimez
Vous connaissez certainement des proches qui seraient heureux de prier avec les propositions de youPRAY. N’hésitez pas à inscrire des amis proches en cliquant sur le bouton ci-dessous. C’est gratuit et sans engagement pour eux. Ils pourront se désinscrire à tout moment.

Je vous souhaite, avec toute l’équipe de youPRAY, de vivre ce nouveau temps de confinement comme un temps de grâce.
Timothée Berthon
Créateur de youPRAY

Ils ont participé à la retraite de Carême & Confinement
au printemps 2020…
« Merci d’avoir pu être présent et d’un grand secours pour donner à ce temps de confinement une vraie dimension spirituelle. Je rend grâce pour tout cela. » François F.
« Merci pour tous ces jours si nourrissants. Un bel accompagnement quotidien.
Vous avez fait un travail fantastique. » Catherine H.
« Grand merciiii pour tout le bien et le bon de Dieu que vous m’avez offert. Le Seigneur doit en être réjoui ! » Nathalie P.
« MERCI pour cet accompagnement d’une grande qualité dans ces moments de chamboulement ! » Anne-Laure L.
« Merci, youpray à été pour moi un très bon soutient spirituel. » Marie-Madeleine M.
Ils prient avec l’application youPRAY
« J’aime énormément votre application que je consulte tous les jours. Les chants sont beaux. La méditation est très bénéfique. J’aime aussi réciter le chapelet avec les diverses propositions que je trouve dans votre programme. Je vous félicite de tout coeur de même que je vous remercie infiniment. » Edith M.
« J’ai découvert youPray pendant le confinement… un vrai soutien, un vrai bonheur !
C’est un RV quotidien qui me nourrit chaque jour de la Parole… les enseignements sont d’une belle richesse… les chants si différents les uns des autres m’ont fait découvrir des merveilles… Mon âme est bouleversée , je suis remplie de Joie ! » Patricia L.
A propos de youPRAY

Lancée en avril 2019, youPRAY est une application mobile dont le but est d’aider ceux qui le souhaitent à méditer, prier et nourrir leur vie spirituelle. Lors des temps forts liturgiques (Avent et Carême), youPRAY propose également une retraite par mail. Vous pouvez bien sûr retrouver cette retraite directement dans l’application ainsi que de nombreux autres contenus pour approfondir votre vie spirituelle.

Nouveau confinement, nouvelle retraite !
Chers amis de youPRAY,
Pour traverser ce temps particulier qui peut être déstabilisant et anxiogène, nous avons préparé une retraite en ligne spéciale pour vous intitulée “le bonheur où on ne l’attend pas”.
Sur le papier, le confinement n’est en effet pas le moment le plus propice pour être heureux. Et pourtant, l’Evangile des Béatitudes, que nous avons médité à la Toussaint alors même que nous entrions dans ce nouveau confinement, nous assure que nous pouvons être heureux au coeur même des situations les plus improbables de nos vies : dans la pauvreté, la tristesse, la faim, la persécution…
A partir d’aujourd’hui jusqu’à l’entrée en Avent, nous vous proposons de prier chaque jour avec un « praycast » audio de 10 minutes à écouter chez vous ou en déplacement :
  • lundi et jeudi, écoutez le coaching “spécial confinement” avec selon les jours le Cardinal Barbarin, Olivier Belleil, Soeur Marie de la Visitation, P. Jacques Philippe…
  • mardi, vendredi et dimanche, écoutez l’évangile du jour lu et médité suivi d’un chant
  • mercredi, on arrête de se plaindre et on loue le Seigneur avec la “playlist du jour”
  • samedi, une dizaine de chapelet médité avec Jeanne d’Arc qui a des choses à nous dire en ces temps difficiles.
Bonne retraite !
Toute l’équipe de youPRAY



Homélie du 2 Novembre (Défunts) – Père Bernard SCHER

2 NOVEMBRE 2020

Hier nous avons célébré les saints et les saintes, tous ces hommes et es femme qui, durant leur vie sur terre ont vécu les BÊATITUDES apportées par Jésus et qui sont maintenant dans la joie éternelle auprès de Dieu.

Aujourd’hui, en ce 2 novembre, l’Église nous demande de prier pour tous nos défunts. Nous avons vécu avec eux et beaucoup de personnes continuent encore à vivre, d’une autre façon avec ceux et celles qu’ils ont fréquentés, connus et aimés ici bas. En effet, l’Église ne tire pas un trait sur ses enfants disparus. Depuis le Baptême jusqu’à la mort elle les accompagne, jusqu’à la vie que Dieu le Père veut leur donner. C’est Dieu qui nous donne la vie et au soir de notre existence terrestre il nous accueille, nous l’espérons, auprès de lui pour l’éternité. Nous, les chrétiens, nous appelons cela la Résurrection ! Mais, est-ce que nous y croyons vraiment à cette Résurrection ?

St Paul, dans sa 1ère lettre aux Corinthiens, nous dit fortement que la Résurrection de Jésus est le gage et l’annonce de notre propre résurrection : « Si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité et si le Christ n’est pas ressuscité votre foi est illusoire ! » et, on pourrait ajouter qu’ notre présence ici à l’église n’aurait pas de sens.

Oui, nous avons été créés pour la vie et non pour la mort ; mais lorsque notre vie s’arrête ici-bas, se réalisera la promesse de Bonheur que Jésus nous dit : « Lorsque je serai parti, je viendrai vous chercher et là où je suis, vous y serez vous aussi. » Cela devrai être une joie de savoir que Jésus est là pour noua accueillir les bras ouverts.

Nous devrions continuer à vivre avec ceux et celles qui ont vécu avec nous ; nous prions pour eux, ils prient certainement Dieu pour nous ; nous leur parlons et eux aussi nous conseillent parfois (j’ai des exemples précis de gens qui m’ont dit cela). »Lorsque j’ai des soucis, si je n’arrive plus à m’en sortir, je demande l’aide à mon conjoins qui m’a toujours aidé », me disait- on plusieurs fois déjà.

Que signifient pour nous ces paroles du « credo » « Je crois à la résurrection de la chair, à la vie éternelle » ?

Frères et sœurs, vivons ici-bas les Béatitudes de telle façon que nous puissions être, un jour, être rassemblés dans la joie, près du Seigneur. AMEN



TOUSSAINT 2020 – Père Bernard SCHER

T O U S S A I N T 2020

Notre monde actuel remplace souvent les héros de la foi, les SAINTS et les SAINTES que nous célébrons aujourd’hui, en ce 1er novembre, par les stars du spectacle, du cinéma, de la chanson ou les vedettes de la politique et souvent on imite ces vedettes

La foi, la piété populaires ont aussi leurs « vedettes »les saints et les saintes, et certains sont invoqués dans des situations spéciales : Ste Rita, pour les causes désespérées, St Antoine pour retrouver les objets perdus… Beaucoup de saints ont leur « spécialité » et certains ont, aujourd’hui encore, un grand rayonnement. Ils ont, d’une façon ou d’une autre, marqué l’histoire de l’Église et même du monde. Ils ont leur nom sur les calendriers et leur statut dans les églises. Mais ce ne sont pas des dieux ; leur vie ressemble à celles des hommes de leur temps. Et parmi eux il y a certainement des gens que nous avons connu ici-bas.

Pour comprendre un peu mieux cette fête revenons à l’Évangile que nous venons d’entendre, où Jésus nous donne les Béatitudes.

Ces paroles de Jésus bousculent les façons de faire de son époque, et aussi les nôtres aujourd’hui : nous n’allons pas rechercher le Bonheur dans la pauvreté, même ‘des cœurs’, dans les pleurs, dans la douceur…. C’est la violence sous toutes ses formes, c’est la recherche de la richesse, c’est la puissance et la domination… qui animent la vie de beaucoup de personne dans la Société (et même dans l’Église). Les égoïsmes, le chacun-pour-soi guident la vie de beaucoup.

Aujourd’hui encore Jésus annonce au monde moderne, à toutes les personnes, inquiètes (souvent à juste titre) à cause de la résurgence du covid 19 , du confinement, des maladies, des incompréhensions, le vrai Bonheur. Par 9 fois Matthieu proclame : « HEUREUX » Trop longtemps on a fait de notre religion une façon de vivre triste, ennuyeuse ; pour beaucoup elle est devenue un repoussoir. Le pape François nous le rappelle sans cesse, encore dans sa dernière encyclique, ‘Fratelli tutti’ : il souhaite une religion basée sur le respect, la fraternité, l’entraide. Ce sont des attitudes humaines, à la porté de nous tous et toutes, qui donnent un goût divin à la vie humaine. Par Jésus, Dieu le Père qui nous aime, nous dit quel est le vrai Bonheur qu’il veut pour nous.

Les saints et les saintes que nous fêtons aujourd’hui ont essayé de vivra ces béatitudes.

Parmi ‘cette foule immense que nul ne pouvait dénombrer’, que voyait Jean, il y a des personnes que nous avons connues et fréquentées dans notre vie, membres de nos familles, de nos amis et autres.

Dans cette Eucharistie de fête, Dieu nous donne son Fils Jésus qui nous accompagne sur notre chemin de foi, d’espérance et d’amour ; il nous donne la grâce de pouvoir vivre ces béatitudes pour que nous devenions, nous aussi DES SAINTS ET DES SAINTES en nous respectant mutuellement et en nous aimant les uns les autres.

BONNE FÊTE à vous toutes et tous qui êtes sur le chemin de la SAINTETÉ. ! AMEN.

Toussaint : De la mort à la vie, le bonheur à portée de cœur

Toussaint. A l’occasion de la fête des saints le père Sébastien ROCH nous rappelle que nous sommes tous appelés à devenir des saints, témoins et missionnaires de l’Amour de Jésus. De l’ordinaire de la vie jusque dans le martyr à l’instar des apôtres ou de bon nombre de saints.
7’05 – Fête des défunts (morts). Nous sommes tous reliés à nos défunts par la prière personnelle et ecclésiale communautaire.
9’30 – Différences entre les fêtes chrétiennes et la fête païenne d’halloween.



30e DTO – Homélie du Père Bernard SCHER

DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

25/10/2020 « A »

Ce docteur de la loi, ce pharisien qui vient poser une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve connaissait bien la réponse ; car tout bon juif, surtout les responsables, récitaient chaque jour ce passage du Deutéronome : « Ecoute, Israël : ton Dieu est unique ; tu aimeras le Seigneur, ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton esprit et de toute ta force… » et jésus ajoute, ce que le docteur de la loi ne lui a pas demandé : « Et tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Jésus sait bien que pour une grande partie des pharisiens ce sont les 613 préceptes ajoutés à la loi de Moïse qui sont plus importants que l’Amour du prochain et de Dieu. La loi d’Amour doit nous libérer. St Augustin disait : « Aime et fais ce que tu veux », car, lorsqu’on aime vraiment, on ne fait plus ce que l’on veut. Respecter la loi c’est important, mais l’Amour est plus fort que toute loi humaine et nous appelle toujours à nous dépasser, pour nous libérer.

La loi, même la loi de Dieu, ne doit pas être un corset, ni un boulet que l’on traine et qui nous entrave. Nous savons qu’aimer ce n’est pas facile. Aujourd’hui on met l’Amour à toutes les sauces, au cinéma, dans les chansons, dans la littérature. La grande question restera toujours : « Comment aimer vraiment ? » L’Évangile nous dit : « En accueillant avec une grande ouverture de cœur l’Amour de Dieu le Père qui nous aime le premier et en prenant exemple sur Jésus qui nous aime tels que nous sommes ».

Jésus a mis cet amour en pratique : ses paroles, ses actes l’ont conduit au don total de sa vie pour tous les hommes en mourant sur la croix par amour pour tous. Il a mis en pratique ce qu’il disait : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime. »

Aujourd’hui il y a encore des personnes qui se mettent entièrement au service des plus pauvres, dans les associations caritatives et autres, il y a encore des gens qui s’aiment les uns les autres….

La lecture du Livre de l’Exode nous ouvre des perspectives toujours d’actualité à côté desquelles les chrétiens ne peuvent pas passer. Aimer c’est se rendre solidaires de ceux et celles qui sont rejetés, c’est accueillir ceux qui sont différents de nous. L’apôtre Jean va très loin ; il est catégorique, lorsqu’il dit : « Si quelqu’un dit :  j’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur : s’il n’aime pas son frère qu’il voit, il ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas ! »

Les deux commandements, aimer Dieu et aimer les autres, sont tellement soudés qu’ils ne peuvent pas aller l’un sans l’autre. Au jugement dernier Jésus dira : « Ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». En Jésus, l’Amour de Dieu est humanisé et l’Amour du prochain devient divin.

Que la participation à cette Eucharistie, qui est signe par excellence que Dieu nous porte son Amour en son Fils Jésus, remplisse notre cœur de cet Amour que nous vivrons durant la semaine !

Les sacrements dans la vie de l’Église – Père Sébastien ROCH

Les sacrements : source et vitalité de l’engagement du chrétien. Présentation par le Père Sébastien ROCH. Baptême, Eucharistie, Confirmation, Réconciliation, Mariage, Ordre, Sacrement des malades : Ils sont signes visibles en Église de l’Amour de Dieu. Pour approfondir la question, en fin de vidéo nous est présenté un ouvrage de Mme Michèle Clavier : Les Sacrements – Ed. du Signe, N° ISBN : 2-7468-1609-1