L’Ascension de Notre Seigneur Jésus-Christ. D’une présence terrestre à une présence céleste : le Christ ressuscité au cœur de notre cœur.
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Un Noël de pandémie : Messe en direct le 24/12 à 19h – Le Christ Lumière sur nos pas et dans nos cœurs
Suivez la messe de Noël célébrée par le Père Sébastien ROCH, retransmise en direct le 24 décembre dès 19h depuis l’abbatiale Sainte-Croix de Bouzonville : https://youtube.com/c/missionweb
Le Christ Lumière sur nos pas et dans nos cœurs. L’Emmanuel dans notre quotidien nous apportant sa tendresse et sa douceur.
Homélie – Fête du CHRIST-ROI – Père Bernard SCHER
FÊTE DU CHRIST-ROI
22/11/2020 (A)
Pendant très longtemps l’Église catholique avait une très grande influence dans la société ; les plus anciens d’entre nous se souviennent encore de la place importante du curé dans nos villages. Heureusement que ce temps du « triomphalisme » de l’Eglise Catholique, qui, pendant des siècles, était liée au pouvoir civil, est terminé !
Et pourtant, chaque dernier dimanche de l’année liturgique, l’Église nous demande de célébrer la FÊTE DU CHRIST-ROI ! Nous fêtons celui qui a dit à Pilate : « Oui, je suis Roi, mais ma royauté n’est pas de ce monde. (Jn, 18,36)
Le prophète Ezéchiel, dans la 1ère lecture nous présente un roi qui est bon pasteur pour son peuple.
Matthieu, dans l’Evangile, nous présente le Fils de l’homme assis sur son trône de gloire ; il nous jugera, non pas selon les lois humaines ; son seul critère sera l’AMOUR, cet amour qu’il a vécu et enseigné durant toute sa vie terrestre, cet amour que nous devons partager les uns avec les autres et qui sera signe concret de notre amour pour lui ; J’ai eu faim et soif… et vous m’avez aidé. » Paul nous dit que son pouvoir n’apporte pas une victoire militaire, mais simplement la victoire sur le mal et a mort.
N’oublions pas que ce roi que nous fêtons aujourd’hui, avait comme sceptre dérisoire un roseau, comme couronne, une couronne d’épines et comme trône une croix au sommet de laquelle Pilate avait pourtant fait marquer : « Jésus de Nazareth, Roi des Juifs ».
Mort sur une croix comme un malfaiteur, ce Roi-Juge qui viendra à la fin des temps, nous rappellera sa solidarité avec les plus pauvres, avec ceux qui souffrent des besoins les plus élémentaires de la vie commune : manger et boire, être accueillis et respectés comme enfants de Dieu. Il s’identifie entièrement à ces pauvres, en disant : »Moi, j’avais faim, j’avais soif…et vous m’avez aidé…. » C’est lui, qui est touché directement par notre volonté ou nos refus d’aimer nos frères de chaque jour.
Nous remarquons que, lors du jugement final rien n’est dit sur la prière, les sacrements, la pratique religieuse, les actes du culte. Mais tous ces actes ouvrent notre cœur à l’amour de Dieu et nous renvoient au respect et à l’amour pour les autres. Nous pourrons êtres étonnés, nous aussi et nous demander quand nous avons aimé le Seigneur que nous n’avons jamais vu. Dans notre vie quotidienne de chrétien, Dieu ne nous demande pas de faire des choses exceptionnelles ;il veut simplement que nous le voyions, lui, dans ce pauvre qui nous tend la main, dans cet étranger qui ne vit pas comme nous, il voudrait que nous soyons accueillants et ouverts à tous ceux et celles qui viennent à nous. Croire en Dieu, c’est vivre un engagement concret au service des autres.
Du Christ-Roi, apprenons à vivre l’amour, comme lui l’a vécu, en le partageant avec tous, surtout ceux et celles qui en ont le plus besoin.
En mourant sur la croix, le Christ-Roi est allé jusqu’au bout de son amour pour tous les hommes. En portant notre croix (petite ou plus grande) à sa suite, soyons les témoins de sa Résurrection et de son Amour pour tous les hommes. Alors, à la fin de notre vie icic-bas, il nous dira à nous aussi :
« Venez les bénis de mon père…. » AMEN.
Christ Roi de l’Univers
Chers amis,
Encore une semaine de passée.
Personne ne sait quand reprendront vraiment les célébrations mais ce dernier dimanche de l’année arrive. Eh oui de l’année liturgique……….
Cette grande solennité du Christ Roi de l’Univers que nous fêtons ce dimanche nous remet dans le contexte de la simplicité et du don de soi.C’est le dernier dimanche de l’année de l’Eglise.
En effet, dimanche prochain s’ouvre la nouvelle année liturgique.
Dans le contexte que nous vivons, le Christ Roi nous fait découvrir qu’Il est un Roi de bonté, de tendresse, un roi sans armée et sans palais.
Il est un roi de douceur et d’amour de lumière et de force.
Il s’est fait serviteur des serviteurs en donnant tout jusqu’à sa propre vie.
Implorons-Le pour nous-même et tous les petits, les malades afin que personne ne soit oublié et mis ou laissé sur le bord du chemin.
Observons dans son exemple que ce Roi est la source du vrai bonheur qui appelle et envoie pour la mission d’annonce du Salut.
Remercions-Le aussi pour toutes les grâces reçues cette année malgré les difficultés et épreuves évidentes mais dans lesquelles Il est toujours présent pour nous soutenir.
Continuons de garder courage avec ce Roi si simple et bon qui nous ouvre son coeur et ses bras.
A tous une bonne méditation en union de prières les uns avec les autres.
Prenez soin de vous.
Bon week-end
et que le Roi vainqueur du monde vous bénisse et vous garde dans son amour et dans sa paix
L’équipe des prêtres.
N’hésitez pas à télécharger l’application YOUPRAY qui peut vous aider chaque jour dans votre méditation personnelle et à être aussi en lien avec tous nos paroissiens dans une prière fraternelle.
En cette période de confinement, où un certain nombre de chrétiens manifestent pour la messe dominicale, il nous est bon de réentendre le message, certainement le plus important de tous les Evangiles, où le Christ s’identifie à chacun de nous.
Tout chrétien, devrait en être habité pour en faire le noyau central de sa vie. Qu’y a-t-il de si important dans ce passage de l’Evangile que nous venons d’entendre?
La première chose qui nous frappe : il n’y aura qu’un seul critère de choix, de séparation entre les hommes au dernier jour : l’amour des « petits ». Toutes nos divisions humaines, toutes ces barrières, ces murs que nous avons dressés entre nous seront d’un seul coup abolis. Il n’y aura plus de distinction entre catholiques, protestants, orthodoxes, juifs, musulmans, bouddhistes, ni même entre croyants et incroyants. Il n’y aura plus de distinctions entre hommes de droite ou hommes de gauche, entre riches et pauvres, entre Noirs et Blancs. Tout cela sera aboli. Nous ne serons pas jugés sur notre pratique religieuse, ni sur la qualité de notre foi, ni sur l’intensité de notre prière. Nous ne serons jugés que sur l’amour. Et même pas sur l’amour de Dieu : uniquement sur l’amour de nos frères en difficultés. « Laisse-là ton offrande et va d’abord te réconcilier avec ton frère » dit Jésus. Voilà bien une bonne nouvelle, qui concerne l’humanité entière. L’humanité ne peut être sauvée, libérée que par l’amour.
Vous le voyez : c’est un message qui dépasse largement le cadre d’une religion : c’est un message proprement universel.
C’est pourquoi, dans ce tableau que Jésus nous peint de l’humanité au dernier jour, il nous appelle à faire preuve d’initiative concrète. Il donne des exemples. Ces exemples sont ceux qu’il a choisis pour ses interlocuteurs d’il y a vingt siècles. Ils ne sont qu’une partie des exemples possibles. On pourrait continuer indéfiniment la liste, selon les situations diverses que connaissent les hommes de notre temps.
« J’ai eu faim », nous dit-il. Certes, il n’y a pas que des faims matérielles, mais il y a déjà celles-là. Quand on pense que cinquante millions d’enfants de moins de 5 ans meurent tous les ans par manque de nourriture. Que tant d’hommes vivent toute leur vie avec la faim au ventre ! Et non seulement dans le Tiers-Monde. Pensez, tout près de nous, à l’affluence de plus en plus grande des gens qui se pressent l’hiver aux « Restos du cœur »- à La soupe populaire – au Secours Catholique, etc… C’est un problème grave. Mais il n’y a pas que les faims de nourriture. Il y a d’autres faims. La faim d’être aimé, d’être reconnu, d’être respecté y compris dans les choix de vie. Le désir d’être considéré par les autres comme un homme et comme un frère. La faim de justice, la faim de paix, la faim de travail, pour tant de demandeurs d’emplois suite aux fermetures et licenciements annoncés en cette période difficile du Coronavirus. Combien de jeunes sont en recherche d’un appartement, d’un toit, d’être compris et appréciés. Ce sont les faims de nos contemporains. Allons-nous fermer nos yeux et nos oreilles ? « J’ai eu faim. Quand t’avons-nous donné à manger ? Chaque fois que vous l‘avez fait à l‘un de ces petits, c‘est à moi-même que vous l‘avez fait. »
C’est dans ces gestes simples et quotidiens que nous avons à manifester tout notre amour et notre attention à autrui. C’est cela l’essentiel qu’il faut nous redire sans cesse, surtout dans les moments de découragement, de crise : apprenons à aimer, tout près de nous, à commencer par la famille : savoir s’apprécier, trouver des paroles d’encouragement, des gestes de tendresse…Il en va de même sur nos lieux de travail, quartier, école, milieu hospitalier, dans nos organisations et associations et paroisses : apprendre à vivre ensemble. Il n’y a rien d’insignifiant dans notre vie.
« Au soir de cette vie, nous dit Saint Jean de la Croix, tu seras examiné sur l’amour. »
Toussaint : De la mort à la vie, le bonheur à portée de cœur
Toussaint. A l’occasion de la fête des saints le père Sébastien ROCH nous rappelle que nous sommes tous appelés à devenir des saints, témoins et missionnaires de l’Amour de Jésus. De l’ordinaire de la vie jusque dans le martyr à l’instar des apôtres ou de bon nombre de saints.
7’05 – Fête des défunts (morts). Nous sommes tous reliés à nos défunts par la prière personnelle et ecclésiale communautaire.
9’30 – Différences entre les fêtes chrétiennes et la fête païenne d’halloween.
Les sacrements dans la vie de l’Église – Père Sébastien ROCH
Les sacrements : source et vitalité de l’engagement du chrétien. Présentation par le Père Sébastien ROCH. Baptême, Eucharistie, Confirmation, Réconciliation, Mariage, Ordre, Sacrement des malades : Ils sont signes visibles en Église de l’Amour de Dieu. Pour approfondir la question, en fin de vidéo nous est présenté un ouvrage de Mme Michèle Clavier : Les Sacrements – Ed. du Signe, N° ISBN : 2-7468-1609-1
FETE DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST – Père Bernard SCHER
FETE DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST
14/06/2020 « A »
Nous qui sommes là ce matin pour célébrer l’Eucharistie, nous n’avons certainement jamais vu personne mourir de faim ! Pourtant la faim dans le monde est un vrai problème, une souffrance pour plus de 815 millions de personne ; des millions d’enfants connaissent la malnutrition et beaucoup meurent aujourd’hui encore de faim, dans notre monde moderne. Même autour de nous il y a encore des familles qui ne mangent pas tous les jours à leur faim, ou qui mangent très mal.. Ainsi cette petite fille de l’A.C.E. qui, il y a quelques années, disait à la responsable du club : « Ils sont marrants de dire qu’il faut manger au moins 5 fruits et légumes par jour ; nous on ne peut pas se les payer ! »
A côté de la faim physique il y a les autres faims qui avilissent certains êtres humains : faims de liberté, de paix, d’affection et de dignité non reconnue… ; et finalement il y a, peut-être plus qu’on ne le pense, la FAIM DE DIEU ; des jeunes et des moins jeunes, qui sont en recherche de la FOI, cela existe.
Cette fête du CORPS ET DU SANG DU CHRIST, que nous célébrons ensemble aujourd’hui, nous rappelle que c’est l’Eucharistie qui rassemble la communauté des chrétiens entre croyants avec le Christ Jésus. Durant le confinement beaucoup regrettaient de ne pas pouvoir communier (et j’espère que c’est vrai !). Effectivement ce sont les sacrements qui nous aident à vivre en chrétiens, dans la mesure où nous essayons de les mettre en pratique dans notre vie quotidienne. Cela est vrai surtout pour l’EUCHARISTIE ; Jésus nous le disait : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle….Il demeure en moi et moi je demeure en lui ! » En recevant le Corps du Christ régulièrement, nous devrions vivre de lui quotidiennement, càd ‘être des hommes et des femmes ouverts à Dieu et aux autres’. Les actes d’accueil, d’amour, de bienveillance…. sont l’œuvre de Dieu au cœur de tout homme de bonne volonté ; ils sont nourris par le Corps Actif du Christ dans notre vie concrète. Construire des murs qui nous séparent des autres, rejeter, surtout les plus pauvres et ceux qui ne pensent pas comme nous, c’est nous couper du Christ, et cela n’est pas un signe authentique d’un chrétien. LE Corps du Christ que nous célébrons aujourd’hui, si nous le recevons avec foi, nous envoie toujours vers les autres.
Dans la Préface tout à l’heure, nous dirons : « Quand tes fidèles communient à ce sacrement tu les sanctifie, pour que tous les hommes, habitant le même univers soient éclairés par la même foi et réunis par la même charité ».
En recevant le Corps de Jésus tout à l’heure, dans la communion, pensons à ces paroles ; essayons de vivre en conséquence durant la semaine, dans nos relations, même, et surtout, si nous sommes encore un peu séparés les uns des autres par le confinement.
Jésus-Amour est toujours avec nous par son Esprit qui nous guide. Il nourrit tous ceux et celles qui croient en lui par sa vie et son amour. AMEN.