Archives de catégorie : Actualités

Actualités



Mercredi des cendres à Bouzonville

La messe du mercredi des cendres a été animée avec beaucoup de ferveur par la chorale Ste Croix ainsi que par les enfants de la confirmation avec une belle décoration devant l’autel sur le commerce équitable.

Comme le veut la tradition, notre curé archiprêtre Sébastien Roch et l’abbé Bernard Scher ont fait un signe de croix sur le front des fidèles avec de la cendre et avec ces mots : « Converti toi et crois en la bonne nouvelle »

A l’issue de l’office, dans les salles de l’espace Ste Croix, a eu lieu le traditionnel bol de riz  au profit du C.C.F.D. Terre Solidaire (Comité catholique contre la faim et le développement).

Un grand merci à Hélène pour la préparation du riz provenant du commerce équitable, à l’implication des enfants de la confirmation et à la générosité des participants.

Calvaire et Espérance des Chrétiens Libanais – Père Samer NASSIF

Soutenir et défendre la mission de l’Église en Orient malgré le fait que les Chrétiens sont devenus minoritaires et persécutés. Évocation de St Charbel Makhlouf. Allocution donnée par le Père Samer NASSIF, prêtre Libanais Catholique de rite Maronite ; Prédicateur de l’A.E.D (Aide à l’Église en Détresse) en France https://www.aed-france.org



5ème DTO – Homélie du Père Bernard SCHER

5ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

9/02/2020

Régulièrement les médecins et autres spécialistes de la santé nous mettent en garde contre l’absorption de trop de sel qui risque de produire des dérèglements importants dans notre vie.

Et voilà que Jésus, qui a toujours émaillé son enseignement d’exemples concrets tirés de la vie courante, vient dire à ses disciples et à nous qui croyons en lui : « Vous êtes le sel de la terre…qui ne doit pas s’affadir » ! Et il nous demande aussi d’être « lumière du monde. « Ces deux éléments, indispensables dans la vie quotidienne, deviennent symboles d’une vie qui rayonne la lumière de la foi et qui communique au monde la saveur de Dieu.

Pour que les chrétiens soient cela il leur faut certaines conditions :

.. Si les chrétiens ne se ressourcent plus dans les prières et les sacrements, ils perdent la « saveur de l’Évangile » et le gout de Dieu. Ne pas vivre sa foi concrètement rejette le chrétien dans l’anonymat ; il n’est plus témoin de rien ni de personne, il ne partage plus le gout d’aimer et ne se donne plus aux autres : le sel n’existe pas pour lui-même, mais pour donner de goût à la nourriture. Ainsi le chrétien est fait pour s’ouvrir aux autres par l’accueil, l’entraide, le respect.

.. Sans lumière on ne peut pas vivre ; nous prenons conscience de son importance, surtout lorsqu’elle manque, la nuit ou lors des grandes catastrophes. Elle est une énergie faite pour éclairer tout ce qu’elle touche et elle n’est pas faite pour elle-même. En disant : « Je suis la lumière du monde », Jésus éclaire notre vie de sa Bonne Nouvelle. Il nous dit aussi : »Vous êtes la lumière ….Que votre lumière brille devant les hommes…. » La bougie allumée que le remet au nouveau baptisé rappelle que, comme chrétiens, nous devons être semeurs de lumière, de joie et d’espérance.

Le pape François nous le rappelle régulièrement avec insistance : notre mission de chrétiens, être sel et lumière pour les autres, pour tous les autres, consiste à sortir de nos églises, à aller à la périphérie, vers ceux qui vivent leur autrement que nous ou qui ne croient pas du tout.

Ne soyons pas ces ‘prophètes de malheurs’ qui voient tout en noir et qui refusent toute lumière, ceux pour qui tout est sans saveur, qui critiquent tout et tous !

En Action Catholique on dit souvent que » l’Esprit-Saint nous précède » et c’est vrai. Ecore faut-il que nous reconnaissions son action et que par notre façon de vivre nous le révélions aux autres.

Le prophète Isaïe nous dit : « Si tu fais le bien, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera lumière de midi. »

Si chaque chrétien diffusait la lumière de son Baptême et mettait son grain de sel d’évangile dans sa vie notre monde modern serait illuminé par l’espérance et il ferait plus clair dans notre monde. AMEN.



Épiphanie – Homélie du Père Bernard SCHER

E P I P H A N I E

5/01/2020

A partir d’aujourd’hui les Mages qui étaient en retrait, dans nos crèches, se rapprochent de la mangeoire où est couché le petit bébé Jésus.

D’après la légende, on les représente sous trois âges et trois couleurs différentes, pour rappeler que Jésus est venu pour tous les hommes, jeunes et vieux, et pour les gens de tous les pays, de toutes les couleurs. On dit qu’ils étaient des rois, parce que, arrivés à Jérusalem, ils sont allés demander leur chemin au roi Hérode. Leur nombre, trois ? A cause des trois cadeaux qu’ils ont offert à Jésus. (je me suis toujours demandé ce que Joseph et Marie ont pu faire avec ces cadeaux, qui étaient plutôt des symboles) : l’or représentait la royauté qu’ils ont vu dans ce petit bébé ; par l’encens ils ont reconnu qu’il était Dieu et la myrrhe annonçait la souffrance et la mort de Jésus.

De ce récit dont il n’est resté pour la plupart des gens que « la galette des rois » retenons les leçons et les questions pour nous aujourd’hui :

°° Ces mages, qui étaient certainement des astrologues, se sont mis en route, comme les bergers d’ailleurs, pour chercher ce Jésus promis.

== Est-ce que nous aussi nous sommes des chercheurs de Dieu ? Nous cherchons beaucoup de choses : la sécurité, la santé, du travail pour beaucoup, l’accueil et la reconnaissance pour les étrangers, le respect….. Certains ne cherchent que le pouvoir et l’argent… Et nous, chrétiens ? Quelle place donnons-nous dans nos recherches, à ce Dieu né parmi nous à Noël, qui vit avec nous chaque jour ? Notre participation à la messe et aux sacrements, la lecture de la Bible (s’il y a lieu), nos rencontres en mouvements d’Action Catholique, l’ouverture aux autres….Toute cette vie montre que nous voulons toujours mieux découvrir la présence de Dieu dans nos vies, pour le porter aux autres.

°° Les mages ont apporté des cadeaux à ce petit enfant qu’ils considéraient comme un grand personnage.

== Qu’est-ce nous apportons comme cadeau à ce Messie ? La fête de l’Epiphanie s’oppose à l’égoïsme, au rejet des autres ; elle est ouverture et partage, à l’exemple des mages qui ont partagé leurs cadeaux. Ils sont retournés chez eux plein de joie. Une fille de l’Impro de Creutzwald me disait, en parlant des mages :

« Pour rentrer chez eux ils n’avaient plus besoin d’étoile, parce qu’ils avaient la lumière de Jésus dans leur cœur».

Frères et sœurs, soyons des chercheurs de Dieu, qui, malgré les inquiétudes et les soucis, se mettent en route continuellement, vers ce Dieu qui se propose à tous les hommes.

Durant la nouvelle année, soyons les ambassadeurs de son Amour pour TOUS les hommes ; qu’il nous apporte sa paix, son Espérance.

AMEN.



Marie, Mère de Dieu – Homélie du Père Bernard SCHER

MARIE,MERE DE DIEU

1-01-2020 « A »

« Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs…. » Ces paroles, nous les disons souvent, parfois sans penser à leur signification. C’est le Concile d’Ephèse, qui a attribué officiellement ce beau titre à Marie, au 3° siècle. Dire que Marie est la Mère de Dieu c’est reconnaitre que Jésus, le Fils de Dieu que nous avons accueilli et fêté à Noël, est vraiment l’Emmanuel, le Dieu-avec-nous. Ce Dieu n’est pas entré dans le monde de façon extraordinaire ; il n’est pas tombé du ciel miraculeusement. Il est né, comme chacun, chacune d’entre nous, d’une maman ; la sienne était une fille de Palestine, semblable à toutes les filles de son époque. Il a été circoncis, comme tous les garçons juifs, et par ce rite il est lié à la descendance humaine du patriarche Abraham, père du Peuple juif. Il est vraiment enraciné dans le peuple qui croyait en un Dieu unique.

Marie a dit « oui » à Dieu, elle a accueilli, avec Joseph, les bergers et les mages à la crèche ; elle n’a peut –être pas tout compris de ces événements exceptionnels ; mais, comme dit Luc dans l’Évangile : « elle retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur ».

En acceptant de donner naissance à Jésus, ‘son Fils premier-né’, elle devient aussi la mère de tous ceux et celles qui croient en lui. Lorsqu’il sera pendu sur la croix, Jésus dira à son ami Jeans : « Voici ta mère » ; par ces paroles il nous l’a donnée, à nous aussi comme notre mère et cette fête de « Marie-mère-de-Dieu » devient le fête de »Marie-mère-de-tous-les-hommes ». Marie est vraiment notre Maman du ciel que nous prions avec confiance.

Dans sa lettre aux Galates, St Paul nous dit : »Dieu a envoyé son Fils né d’une femme…. Pour que nous soyons adoptés comme fils… »

Vivre en enfants de Dieu c’est entrer dans de nouvelles relations avec lui et nos frères et sœurs. Cette vie ne se traduit pas seulement en gestes religieux ; elle nous renvoie toujours à notre façon d’être et d’agir envers les autres et elle concerne toute notre vie humaine.

En naissant de Marie, une femme de la terre, Jésus nous est semblable, il était homme dans toute sa personne ; il n’a pas fait semblant ; il a connu nos joies et nos peines et il est mort de mort injuste, violente, de mort humaine. Marie, sa mère qui l’a mis au monde à Noël, l’a accompagné discrètement tout au long de sa vie, jusqu’à la croix où elle est restée debout près de lui.

Marie et Joseph ont certainement appris à leur fils à vivre les qualités humaines qui furent les leurs : l’esprit d’accueil, la compassion, le respect et l’amour pour tous, surtout pour les plus pauvres…Lorsque nous luttons ensemble contre tout ce qui avilit l’homme, nous marchons à la suite de Jésus venu libérer tous ceux et celles qui sont traités injustement.

Confions- nous à Marie, la maman de Jésus-Dieu et notre maman; qu’elle nous conduise sur notre route quotidienne vers ce Père qui l’a choisie. Et disons-lui de tout notre cœur : »Sainte Marie, mère Dieu , prie pour nous pauvres pécheurs….. AMEN.