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ACTE DE CONSÉCRATION AU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE

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ACTE DE CONSÉCRATION AU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE

      Ô Marie, Mère de Dieu et notre Mère, en cette heure de tribulation nous avons recours à toi. Tu es Mère, tu nous aimes et tu nous connais : rien de tout ce à quoi nous tenons ne t’est caché. Mère de miséricorde, nous avons tant de fois fait l’expérience de ta tendresse providentielle, de ta présence qui ramène la paix, car tu nous guides toujours vers Jésus, Prince de la paix.

Mais nous avons perdu le chemin de la paix. Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales. Nous avons enfreint les engagements pris en tant que Communauté des Nations et nous sommes en train de trahir les rêves de paix des peuples, et les espérances des jeunes. Nous sommes tombés malades d’avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes, nous nous sommes laissés dessécher par l’indifférence et paralyser par l’égoïsme. Nous avons préféré ignorer Dieu, vivre avec nos faussetés, nourrir l’agressivité, supprimer des vies et accumuler des armes, en oubliant que nous sommes les gardiens de notre prochain et de la maison commune. Nous avons mutilé par la guerre le jardin de la Terre, nous avons blessé par le péché le cœur de notre Père qui nous veut frères et sœurs. Nous sommes devenus indifférents à tous et à tout, sauf à nous-mêmes. Et avec honte nous disons : pardonne-nous, Seigneur !

Dans la misère du péché, dans nos fatigues et nos fragilités, dans le mystère d’iniquité du mal et de la guerre, toi, Mère sainte, tu nous rappelles que Dieu ne nous abandonne pas et qu’il continue à nous regarder avec amour, désireux de nous pardonner et de nous relever. C’est Lui qui t’a donnée à nous et qui a fait de ton Cœur immaculé un refuge pour l’Église et pour l’humanité. Par bonté divine, tu es avec nous, et tu nous conduis avec tendresse, même dans les tournants les plus resserrés de l’histoire.

Nous recourons donc à toi, nous frappons à la porte de ton Cœur, nous, tes chers enfants qu’en tout temps tu ne te lasses pas de visiter et d’inviter à la conversion. En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler. Répète à chacun d’entre nous : “Ne suis-je pas ici, moi qui suis ta Mère?” Tu sais comment défaire les nœuds de notre cœur et de notre temps. Nous mettons notre confiance en toi. Nous sommes certains que tu ne méprises pas nos supplications et que tu viens à notre aide, en particulier au moment de l’épreuve.

C’est ce que tu as fait à Cana de Galilée, quand tu as hâté l’heure de l’intervention de Jésus et as introduit son premier signe dans le monde. Quand la fête était devenue triste, tu lui as dit : « Ils n’ont pas de vin » (Jn 2, 3). Répète-le encore à Dieu, ô Mère, car aujourd’hui nous avons épuisé le vin de l’espérance, la joie s’est dissipée, la fraternité s’est édulcorée. Nous avons perdu l’humanité, nous avons gâché la paix. Nous sommes devenus capables de toute violence et de toute destruction. Nous avons un besoin urgent de ton intervention maternelle.

Reçois donc, ô Mère, notre supplique.

Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre.
Toi, arche de la nouvelle alliance, inspire des projets et des voies de réconciliation.
Toi, “terre du Ciel”, ramène la concorde de Dieu dans le monde.
Éteins la haine, apaise la vengeance, enseigne-nous le pardon.
Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire.
Reine du Rosaire, réveille en nous le besoin de prier et d’aimer.
Reine de la famille humaine, montre aux peuples la voie de la fraternité.
Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde.

Que tes pleurs, ô Mère, émeuvent nos cœurs endurcis. Que les larmes que tu as versées pour nous fassent refleurir cette vallée que notre haine a asséchée. Et, alors que ne se tait le bruit des armes, que ta prière nous dispose à la paix. Que tes mains maternelles caressent ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes. Que ton étreinte maternelle console ceux qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays. Que ton Cœur affligé nous entraîne à la compassion et nous pousse à ouvrir les portes et à prendre soin de l’humanité blessée et rejetée.

Sainte Mère de Dieu, lorsque tu étais sous la croix, Jésus, en voyant le disciple à tes côtés, t’a dit : « Voici ton fils » (Jn 19, 26). Il t’a ainsi confié chacun d’entre nous. Puis au disciple, à chacun de nous, il a dit : « Voici ta mère » (v. 27). Mère, nous désirons t’accueillir maintenant dans notre vie et dans notre histoire. En cette heure, l’humanité, épuisée et bouleversée, est sous la croix avec toi. Et elle a besoin de se confier à toi, de se consacrer au Christ à travers toi. Le peuple ukrainien et le peuple russe, qui te vénèrent avec amour, recourent à toi, tandis que ton Cœur bat pour eux et pour tous les peuples fauchés par la guerre, la faim, l’injustice et la misère.

Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l’Église et l’humanité tout entière, en particulier la Russie et l’Ukraine. Accueille cet acte que nous accomplissons avec confiance et amour, fais que cesse la guerre, assure au monde la paix. Le “oui” qui a jailli de ton Cœur a ouvert les portes de l’histoire au Prince de la paix ; nous espérons que la paix viendra encore par ton Cœur. Nous te consacrons l’avenir de toute la famille humaine, les nécessités et les attentes des peuples, les angoisses et les espérances du monde.

Qu’à travers toi, la Miséricorde divine se déverse sur la terre et que la douce palpitation de la paix recommence à rythmer nos journées. Femme du “oui”, sur qui l’Esprit Saint est descendu, ramène parmi nous l’harmonie de Dieu. Désaltère l’aridité de nos cœurs, toi qui es “source vive d’espérance”. Tu as tissé l’humanité de Jésus, fais de nous des artisans de communion. Tu as marché sur nos routes, guide-nous sur les chemins de la paix. Amen.



Avent 2020 Année B

Chers amis,
Voici une nouvelle année liturgique « B » qui s’ouvre consacrée aux évangiles selon St Marc
Cette année-ci a été amputée d’un bon nombre de célébrations et non des moindres…
Ce temps d’attente, d’Avent nous donne de focaliser notre regard sur la veille, l’action, la préparation de nos coeurs à la venue du Sauveur et à la contemplation de l’annonce faite par l’ange à Marie
Mais que sera Noël cette année après tant d’épreuves de décès, de temps de deuil et autres calamités qui ont bouleversé notre quotidien?
La Paix du Seigneur qui va venir nous donne de regarder en nous et autour de nous pour voir ce qui nous donne du sens chaque jour et ce à quoi nous donnons du sens.
C’est ainsi que Noël sera vraiment la fête de l’amour, du partage, de la joie, de la paix au sens biblique de ces mots.
Comme vous l’avez vu les messes dominicales reprendront mais sous la limite du nombre….de personnes c’est déjà mieux que rien mais bon…..
Beaucoup d’évêques dont le nôtre ont réagi vis à vis des décisions étatiques mais on ne peut pas aller au-dessus de ce qu’on nous impose pour l’instant
Gardons courage et cultivons l’espérance pour que cette première bougie de la couronne brille comme un soleil d’amour et de justice.
Que le Seigneur vous illumine de sa Présence aimante avec toujours le soutien de notre maman du Ciel qui a dit oui au plan d’amour du Père.
Comme toujours en union avec nos différents malades, soignants, bienfaiteurs, et défunts.
Bonne Année liturgique à toutes et à tous en espérant des jours meilleurs…!!!
 
L’équipe des prêtres
 
 
 

Dimanche 29 Novembre 2020

1er Dimanche de l’Avent année « B »

 

Chers amis,

     C’est aujourd’hui le début d’une nouvelle année, d’une nouvelle année liturgique, l’année « B ». Et nous pouvons donc, par conséquent, nous souhaiter aux uns et aux autres une Bonne et Heureuse année.

C’est le premier dimanche de l’Avent, un mot qui signifie venue, arrivée, avènement.

La venue de Jésus sur terre n’est pas seulement un fait historique du passé. Notre foi, dans chacun de nos « Credo » nous fait affirmer qu’il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts. Ce n’est pas une invention de l’Eglise pour faire peur. C’est une vérité qui se trouve presque à toutes les pages de l’Evangile. C’est ce que les spécialistes de la Bible appellent la « dimension eschatologique », c’est-à-dire qu’il y a une attente du retour du Sauveur qui accompagne de façon cachée tous les récits de la Bible.

     Dans l’Evangile d’aujourd’hui, Jésus nous invite à la vigilance : il s’agit de ne pas être pris en défaut lors de la venue du Seigneur, de ne pas être « endormis » : « Soyez toujours prêts car vous ne savez pas quand le Maître reviendra ».

     Dieu est  comme un homme parti en voyage et qui a donné tout pouvoir à ses serviteurs. Ce temps de l’absence est donc le temps de la responsabilité : chacun a une charge, chacun a reçu un travail. On peut même penser que ce maître est parti exprès, pour donner de l’importance à ses serviteurs !   

      Notre Dieu est un Dieu sérieux, qui nous  a vraiment confié tout pouvoir, et donc une responsabilité réelle. Dieu est parti, un peu comme pour ne pas être sans cesse sur notre dos. Il tient à ce que nous soyons libres. Il nous dit : « Je vous fais confiance. Allez, décidez, prenez vos responsabilités ! »

 

     Dimanche dernier, Jésus nous a dit que tous les hommes seront jugés d’abord sur l’amour : nourrir, vêtir, loger, visiter… « ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Voilà la base commune du jugement pour tous, croyants et incroyants.

     Mais aujourd’hui, Jésus nous dit que nous, les croyants, nous serons aussi jugés sur un second critère : « veillez… pour que le Maître, en arrivant à l’improviste, ne vous trouve pas endormis ».

     Nous qui avons entendu la voix de Jésus, nous serons donc aussi responsables de notre réponse de foi, de notre vigilance. Jésus nous demande non seulement d’aimer, mais de veiller.

C’est cette attitude très concrète qui singularise les vrais amis de Jésus. Il y a ceux qui veillent et ceux qui ne veillent pas. A nous ses amis, Jésus nous demande de « veiller », c’est-à-dire d’être de ceux qui L’attendent, de ceux qui seront heureux de l’accueillir à son arrivée.

     Dans le premier texte d’aujourd’hui, le prophète Isaïe exprime l’attente d’Israël exilé à Babylone. Nous pouvons faire nôtre sa prière, nous qui habitons un monde où les choses sont loin d’être parfaites : « tu es Seigneur, notre Dieu, notre Rédempteur. Reviens, pour l’amour de tes serviteurs et des tribus qui t’appartiennent. Voici que tu es descendu, et les montagnes ont fondu devant ta face ».

     Même si la venue de Dieu peut déplacer des montagnes, tous les obstacles à la paix et à la justice, nous savons bien que son intervention ne ressemble pas à quelque miracle foudroyant. Son intervention est toujours, et tous les jours, la venue au monde d’un enfant. D’un enfant de Dieu, qui en réponse à notre appel, vient à son tour nous appeler car il se présente comme un être fragile qui a besoin de tous nos soins pour ne pas mourir. Et que d’ailleurs nous finirons par faire mourir. En effet,  Dieu vient à notre rencontre à travers tous les petits, tous les pauvres de ce monde. Dieu vient ? Oui, il vient par eux vers nous et il vient à eux par nous.

Quand nous acceptons d’agir, par amour, pour la justice, nous libérons en nous la force même de Dieu, l’Esprit Saint. Nous lui permettons d’agir.

Etre vigilant, être prêt à accueillir Dieu qui vient, c’est se rendre attentifs aux autres, à ce que Dieu fait en eux, à ce qu’il nous suggère de faire pour eux et avec eux. C’est autre chose qu’un effort moral, ou plutôt, c’est le lieu où toute morale se récapitule et se transforme dans l’amour.

     Veillez, chaque nuit, pendant que les autres dorment,  il y a des gens qui sont éveillés : la maman près du chevet de son enfant malade, l’infirmière à l’hôpital, le permanent de la station-service pour les conducteurs obligés de conduire de nuit, le pilote du train ou de l’avion, l’ouvrier qui fait les trois huit.                                                                    Jésus voit son Eglise comme une maison où l’on veille, un peu, vous savez, comme cette maison aux vitres éclairées quand toutes les autres sont dans le noir.

« Prenez garde, veillez ».

 

     Quelles vont être mes vigilances d’ici Noël ? A quoi vais-je plus particulièrement faire attention ? Comment répondrai-je à l’invitation de Jésus de « prendre garde », d’être attentif à ses « venues » ? 

Que l’Eucharistie, plus particulièrement vécue en communion avec le monde entier devant nos écrans de télévision ou à la radio, que la prière soit notre Force. Amen

 

La couronne de l’Avent

 

     « Pour soulever le lourd manteau de l’obscurité qui parfois recouvre le monde et même le cœur des hommes, Seigneur, et qui empêche de te voir, je vais préparer quatre bougies. 

 

Je les poserai aux quatre coins de la terre pour tout éclairer : au nord, au sud, à l’est et à l’ouest, en haut, en bas, à gauche et à droite. Ainsi les habitants de la  terre pourront te voir et t’accueillir.

 

     La première bougie sera la lumière de mon sourire offert à tous, chaque jour, comme un cadeau, car toi, Seigneur, tu viens pour la joie de tous.

 

     La deuxième bougie sera la lumière de ma prière tournée vers Toi, chaque jour, comme un regard, car toi, Seigneur, tu parles à chacun dans le secret du cœur.

 

     La troisième bougie sera la lumière de mon pardon accordé  à tous, chaque jour, comme une main tendue car toi, Seigneur, tu laves toutes les offenses des hommes.

 

     La quatrième bougie sera la lumière de ma douceur distribuée à tous, chaque jour, comme du bon pain, car toi, Seigneur, tu donnes à chacun ton amour.

 

     Pour te montrer, Seigneur, combien je t’attends, je vais préparer mes quatre bougies, je les allumerai une à une au long des quatre semaines de l’Avent.

     Quand Noël viendra dans les maisons et les cœurs, elles brilleront dans la nuit. Ce sera ma couronne de lumière préparée pour toi, Seigneur, le Prince de la Paix ».

 

Belle entrée en Avent à toutes et à tous,

Seigneur, ce temps de l’Avent,
Tu me le donnes
Comme un chemin à préparer.

Cette route est au cœur de mon cœur,
Ce lieu où je suis entièrement connue
De Toi seul, Dieu, mon créateur.

Viens me rejoindre dans mes terres arides,
Et mes déserts,
Ces moments où je me sens sec,
Alors que dans ma vie, c’est la nuit.

Aide-moi à aplanir la route pour Toi,
A combler les ravins de mes peurs
De mes échecs et de mes ruptures.
Donne-moi la simplicité d’un cœur d’enfant,
Pour ramener à leur juste mesure
Toutes ce qui me semble montagne d’impossible.

Que ton Esprit m’aide
A rendre simple et droit
Ce que la vie a rendu tortueux et difficile
Dans mes relations avec les autres,
Dans mon cœur et dans mon corps.
Viens Seigneur Jésus.

Viens sur notre terre
Regarde, Seigneur notre Dieu,
Ton peuple rassemblé.
Nous t’en prions, viens sur notre terre.
Accompagne-nous sur notre terre de relations,
Agis avec nous sur notre terre d’actions.
Viens habiter
Cette terre qui est la nôtre,
Cette terre de Dieu comme nous l’appelons.
Viens au cœur de nos questions, Viens au cœur de nos interrogations.
Viens aujourd’hui encore bousculer nos habitudes, Ouvrir nos horizons, fleurir nos déserts,
Pour qu’avec Jésus, ton Fils qui nous sauve,
Nous apportions nous aussi
Le salut à nos frères les plus humbles,
Les plus pauvres.
Amen.



ASSOMPTION – Homélie du Père Bernard SCHER

ASSOMPTION 2020-08-14

Aujourd’hui nous dans la joie notre Maman du ciel, MARIE. A travers le monde entier elle est célébrée solennellement en ce jour. Je voudrais tout simplement relever 2 choses chez Marie : sa Grandeur et sa Simplicité

Sa GRANDEUR : en ce 15 août Marie est célébrée solennellement à travers le monde entier ; en son honneur, on organise des messes solennelles, on fait des processions, on se déplace dans des lieux de pèlerinages, dans les nombreuses apparitions reconnues par l’Église : à Lourde, La Salette, Fátima, Guadalupe….et bien d’autres. Des millions de personnes vont lui confier leurs soucie, leurs souffrances et viennent la prier avec confiance. Les chrétiens prient Dieu à travers Marie, parce qu’elle est tout près de lui ; et elle est aussi à nos côtés parce qu’elle est notre maman et que nous savons que nous pouvons avoir confiance en elle.

Mais cette Grande femme est toujours restée TOUTE SIMPLE. Après l’Annonciation, rien n’a changé dans sa vie d’épouse et ensuite, dans son existence de mère de famille : elle faisait le ménage, la cuisine, lavait le linge…comme le faisaient toutes les femmes mariées de son époque ; elle rendait service à ceux qui avaient besoin d’elle. C’est pour cela qu’elle est allée se mettre au service de sa cousine Elisabeth qui était enceinte. Dans toute cette vie simple elle n’oubliait pas de remercier Dieu.

C’est encore la vie bien réelle des gens de son époque, qu’évoquent les paroles fulgurantes qu’elle a tirés de la Bible. Dans son « Magnificat » elle dit sa joie d’avoir été choisie par Dieu, elle, son humble servante. Elle rappelle que Dieu préfère les petits, les humbles, « Il renvoie les riches les mains vides »

Avant d’être » la femme glorieuse » que nous fêtons aujourd’hui, elle fut cette femme simple qui n’a rien fait d’exceptionnel. Les évangiles ne nous rapportent que quelques paroles d’elle : « Je suis la servante du Seigneur » dit-elle à l’ange de l’Annonciation Parce qu’elle était attentive à ce qui se passait autour d’elle. Elle a pu dire à Jésus : « Ils n’ont plus de vin ! » Et aux serviteurs : « Faites tout ce qu’il vous dira ! » Et lorsqu’elle ne comprenait pas certaines paroles (lorsque Jésus était resté au temple) l’évangéliste nous dit : « Marie gardait toutes ces choses dans son cœur »

Dans le « Magnificat », ce chant « révolutionnaire » elle annonce déjà que, par son Fils Jésus Dieu renvoie les orgueilleux, les puissants et qu’il met en avant les humbles et ceux qui n’ont pas droit à la parole.

Aujourd’hui encore, Dieu se fait humble pour nous demander : « Acceptes-tu d’être mon ami pour porter la Bonne Nouvelle autour de toi ? » Il veut toujours encore avoir besoin des hommes pour venir sur terre. Quelle sera ma réponse ? Avec Marte, dirai-je : « Je suis ton serviteur, je suis ta servante, j’accepte ta volonté »

Comme Maire, nous ne pouvons pas garder la Bonne Nouvelle pour nous. Nous sommes renvoyés vers les autres pour partager avec eux les joies et les peines qui jalonnent leur vie ; Dieu nous demande d’aider ceux et celles qui ont besoin de nous.

Marie a donné le meilleur d’elle-même à son fils Jésus, sans toujours le comprendre. Mais elle était fidèle, jusqu’au bout, jusqu’à la croix.

Dans les apparitions de Marie, reconnues par l’Église, elle ne vient jamais pour elle-même, mais toujours au nom de son Fils Jésus dont elle apporte le message.

Marie est la maman de Jésus, elle est Mère de Dieu et notre mère ; elle ne nous abandonne jamais si nous avons confiance en elle. Elle prie Dieu pour nous… Et maintenant, de tout cœur ? disons-lui :

JE VOUS SALUE MARIE ;;;;;

Prière enseignée par l’Ange aux enfants de Fatima

Prière enseignée par l’Ange aux enfants de Fatima : « Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime ! Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne Vous aiment pas ! »
La troisième Apparition de l’Ange de Fatima eut lieu en automne 1916 au Cabeço.

PRIÈRE POUR TEMPS D’ÉPIDÉMIE

PRIÈRE POUR TEMPS D’ÉPIDÉMIE

Notre Père,

nous demandons avec confiance

que cette épidémie soit maîtrisée rapidement.

Rends la santé aux personnes touchées,

et la paix aux endroits où elle s’est propagée.

Accueille les personnes

décédées de cette maladie,

réconforte leurs familles.

Fortifie et protège le personnel

de santé qui la combat,

inspire et bénis ceux

qui travaillent pour la contrôler.

Seigneur Jésus,

nous nous sentons impuissants

dans cette situation

d’urgence sanitaire internationale

mais nous avons confiance en toi.

Esprit Saint,

donne-nous de discerner

les appels qu’elle contient.

Marie, protège-nous,

continue de prendre soin de nous

et de nous conduire vers ton fils Jésus.

Amen.



Marie, Mère de Dieu – Homélie du Père Bernard SCHER

MARIE,MERE DE DIEU

1-01-2020 « A »

« Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs…. » Ces paroles, nous les disons souvent, parfois sans penser à leur signification. C’est le Concile d’Ephèse, qui a attribué officiellement ce beau titre à Marie, au 3° siècle. Dire que Marie est la Mère de Dieu c’est reconnaitre que Jésus, le Fils de Dieu que nous avons accueilli et fêté à Noël, est vraiment l’Emmanuel, le Dieu-avec-nous. Ce Dieu n’est pas entré dans le monde de façon extraordinaire ; il n’est pas tombé du ciel miraculeusement. Il est né, comme chacun, chacune d’entre nous, d’une maman ; la sienne était une fille de Palestine, semblable à toutes les filles de son époque. Il a été circoncis, comme tous les garçons juifs, et par ce rite il est lié à la descendance humaine du patriarche Abraham, père du Peuple juif. Il est vraiment enraciné dans le peuple qui croyait en un Dieu unique.

Marie a dit « oui » à Dieu, elle a accueilli, avec Joseph, les bergers et les mages à la crèche ; elle n’a peut –être pas tout compris de ces événements exceptionnels ; mais, comme dit Luc dans l’Évangile : « elle retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur ».

En acceptant de donner naissance à Jésus, ‘son Fils premier-né’, elle devient aussi la mère de tous ceux et celles qui croient en lui. Lorsqu’il sera pendu sur la croix, Jésus dira à son ami Jeans : « Voici ta mère » ; par ces paroles il nous l’a donnée, à nous aussi comme notre mère et cette fête de « Marie-mère-de-Dieu » devient le fête de »Marie-mère-de-tous-les-hommes ». Marie est vraiment notre Maman du ciel que nous prions avec confiance.

Dans sa lettre aux Galates, St Paul nous dit : »Dieu a envoyé son Fils né d’une femme…. Pour que nous soyons adoptés comme fils… »

Vivre en enfants de Dieu c’est entrer dans de nouvelles relations avec lui et nos frères et sœurs. Cette vie ne se traduit pas seulement en gestes religieux ; elle nous renvoie toujours à notre façon d’être et d’agir envers les autres et elle concerne toute notre vie humaine.

En naissant de Marie, une femme de la terre, Jésus nous est semblable, il était homme dans toute sa personne ; il n’a pas fait semblant ; il a connu nos joies et nos peines et il est mort de mort injuste, violente, de mort humaine. Marie, sa mère qui l’a mis au monde à Noël, l’a accompagné discrètement tout au long de sa vie, jusqu’à la croix où elle est restée debout près de lui.

Marie et Joseph ont certainement appris à leur fils à vivre les qualités humaines qui furent les leurs : l’esprit d’accueil, la compassion, le respect et l’amour pour tous, surtout pour les plus pauvres…Lorsque nous luttons ensemble contre tout ce qui avilit l’homme, nous marchons à la suite de Jésus venu libérer tous ceux et celles qui sont traités injustement.

Confions- nous à Marie, la maman de Jésus-Dieu et notre maman; qu’elle nous conduise sur notre route quotidienne vers ce Père qui l’a choisie. Et disons-lui de tout notre cœur : »Sainte Marie, mère Dieu , prie pour nous pauvres pécheurs….. AMEN.