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Homélie du 2ème dimanche de l’Avent – 09/12/2018

En entendant cet Évangile nous pouvons nous dire que  le monde n’a pas beaucoup changé : les chemins tortueux dans notre vie personnelle et dans la société, sont toujours encore à rectifier ; les montagnes d’égoïsme, de mésententes doivent toujours encore être supprimées. Les sentiers des tricheries, des fausses nouvelles, sont à rectifier, les chemins rocailleux de nos manques d’accueil, de nos rejet des étrangers, de nos fermetures à l’autre, sont toujours encore à aplanir. Mais tout cela est plus difficile à réaliser, car il s’agit de notre vie personnelle, de la vie d’une société où ne compte que le rendement et dans lequel on n’a plus besoin de Dieu.

Pourtant, aujourd’hui les hommes sont capables, avec des bulldozers et autres machines perfectionnées, de transformer le panorama d’un paysage, de percer des tunnels dans les montagnes ; ils peuvent construire des routes pour permettre aux gens de se rencontrer. Mais, malheureusement, au lieu de construire des ponts, ils élèvent encore des murs entre les peuples.

Cette Parole de Dieu qui fut adressée à Jean dans le désert s’adresse encore à nous aujourd’hui, dans nos déserts modernes. La bonne Nouvelle résonne encore dans notre monde qui nous étouffe. Créés à l’image de Dieu qui a mis son Amour en nous, nous sommes capables, avec tous les hommes de bonne volonté, de préparer le chemin du Seigneur et d’aplanir sa route. Il nous faudra prendre notre courage à deux mains, ne pas attendre ‘que les autres agissent à notre place’ ; la Justice, l’Amitié, la Paix arriveront dans le mesure où moi je les pratique dans ma vie quotidienne, dans mes relations avec les autres. Il y a bien longtemps, le Père Duval, un jésuite, chantait : « Ton ciel se fera sur terre avec tes mains ». Non, je n’ai pas le droit d’être un spectateur passif qui attend que les autres agissent. Il faut que je me mette à l’action.

Unissons-nous car la tâche n’est pas facile. Voyons toutes ces personnes qui manifestent pour réclamer un monde plus juste et plus vivable pour tous. Voyons tous ces bénévoles qui donnent de leur temps, de leur vie pour se mettre au service des plus pauvres.

Dans notre monde moderne où Dieu n’a plus beaucoup de place, comme Jean Baptiste, osons crier, par toute notre vie : Oui, Seigneur, nous croyons que tu viens parmi nous chaque jour pour transformer, avec nous et avec tous les hommes de bonne volonté, ce monde dans lequel tu continue de naître et de vivre continuellement.

Frères et sœurs, Que l’invitation de saint Paul aux Philippiens soit notre prière, en ce temps de l’Avent :
« Que notre amour nous fasse progresser de plus en plus dans la pleine connaissance et en toute clairvoyance pour discerner ce qui est important »

AMEN.

Abbé Bernard SCHER



Homélie du 1er dimanche de l’Avent – 02/12/2018

Avec ce premier dimanche de l’AVENT que nous célébrons aujourd’hui nous entrons dans une nouvelle année liturgique et les quatre prochaines semaines nous conduisent et nous invitent à nous préparer à NOËL. Depuis quelques jours déjà les préparations extérieures vont bon train et un ’air de fête et de joie’ flotte déjà dans nos familles et dans nos villages.

Mais l’ambiance dans laquelle nous vivons aujourd’hui où les inquiétudes, les manifestations et les violences semblent prendre le dessus, nous porte-t-elle vraiment à la joie ? Peut-être pas !

Les images de fin d’un monde que nous présente Jésus, semblent rejoindre nos actualités les plus douloureuses que  vivent beaucoup d’hommes aujourd’hui : au loin ou près de nous des hommes et des femmes vivent dans l’inquiétude : avenir incertain, fins de mois difficiles, sans abris, sans travail, les exclusions. Ce n’est pas la fin du monde annoncé, mais nous devons reconnaître que notre monde du 21ème siècle ne tourne pas rond et chacun de nous peut y apporter ses questions et ses souffrances personnelles.

Dans cette grisaille quotidienne, nous qui croyons en Dieu, nous pouvons lui poser la question : « C’est pour quand, Seigneur, que tu viens instaurer ton Royaume de Justice, de Paix et d’Amour ? » Dieu, qui « nous a créés à son image » nous a donné l’intelligence, la liberté, la volonté et la possibilité de faire le bien; Il nous appelle à la fécondité de tout ce qui fait notre humanité, fécondité de nos relations, de notre intelligence, de nos capacités à nous remettre debout et à être vraiment des créatures à son image. Que faisons-nous de nos qualités ?

Dans cet Évangile Jésus ne veut pas nous faire peur ; il nous appelle à l’ESPÉRANCE, en nous disant que nous sommes capables de transformer ce monde avec son Esprit.

Il nous appelle aussi à la VIGILANCE, surtout en ce temps de l’AVENT. Soyons plus attentifs à nos voisins, à tous ceux et celles qui, autour de nous ont besoin de nous (Vous les pompiers vous le faites bien…) Ne soyons pas sourds à la détresse du monde ; tout se qui se vit dans l’actualité nous concerne et doit nous interpeller. «Tenez-vous sur vos gardes », nous dit Jésus.

L’Avent nous invite aussi à la PERSEVÉRANCE : St Paul, dans la deuxième lecture, nous invite « à faire toujours de nouveaux progrès » en voyant toutes ces personnes qui se dévouent pour aider ceux qui sont dans le besoin, qui donnent de leur temps, de leurs qualités (comme vous les pompiers…), ceux qui combattent les injustices. Chaque fois que nous faisons un pas vars le bien, nous apportons notre pierre à la construction d’un monde meilleur. Et par là nous les chrétiens, nous affirmons que notre Dieu reste toujours avec nous jusqu’à la fin des temps, comme nous l’a promis Jésus.

Frères et sœurs : que l’Espérance, la Vigilance et la Persévérance nous guident durant ce temps de l’AVENT et nous conduisent vers la JOIE de NOËL

Amen

Abbé Bernard SCHER

 

Homélie du Christ-Roi de l’Univers – 25/11/2018

Au cours de l’histoire, les hommes ont plusieurs fois attendu le Royaume de Dieu sur terre : certaines sectes annonçaient périodiquement la fin du monde, les communistes attendaient et construisaient ‘le grand soir du paradis sur terre’…. Et tous les ans, à la fin de l’année liturgique, l’Église nous fait célébrer LE CHRIST ROI DE L’UNIVERS. La royauté, dans l’histoire de notre pays, nous rappelle ce temps où le petit peuple était écrasé par les puissants, époque qui devrait être révolue au 21ème siècle.

Alors qu’en est-il de cette Royauté du Christ ? Dans l’esprit de beaucoup c’était placer la souveraineté du Christ, peut être pas au même niveau, mais tout de même en rivalité avec les autres pouvoirs totalitaires. C’est d’ailleurs ce que Jésus a voulu éviter durant toute sa vie : chaque fois qu’on a voulu le proclamer roi, Il s’est échappé. Après la multiplication des pains, Il s’est retiré au désert, Il est entré à Jérusalem, le jour des rameaux, assis sur un âne. À la réflexion moqueuse de ses ennemis, au pied de la croix : « Si tu es le roi des juifs descends de la croix » Il est resté muet. Et même la pancarte que Pilate à fait accrocher au dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des juifs », ne l’a pas dérangé.

L’explication de cette fête d’aujourd’hui réside dans cette réponse de Jésus à Pilate qui lui demandait s’il était roi : « Oui, je suis roi, mais ma royauté ne vient pas de ce monde…. »

Lors de sa passion, les soldats se sont moqués de Lui : ils lui ont mis une couronne d’épines sur la tête, l’ont vêtu d’une tunique rouge et lui ont mis un roseau en guise de sceptre dans la main. Ils se sont prosternés devant Lui en l’injuriant. Et son trône royal était une croix. Drôle de roi ! Au milieu de ceux-là, il n’y avait qu’une poignée de fidèles qui sont restés au pied de la croix : sa mère, son ami Jean, quelques femmes…. Et, pendu à côté de Lui, un malfaiteur qui se repens et fait un acte de foi formidable en ce condamné comme lui : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton règne. ». Et Jésus le déclare saint : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le paradis »

La dignité du CHRIST-ROI c’est de faire don de sa vie, de s’identifier, non pas aux puissants de cette terre, mais à l’homme blessé et rejeté : « J’ai eu faim, j’ai eu soif… et vous m’avez aidé. » Il a toujours pris la place du serviteur. Aujourd’hui encore Il veut triompher, non pas par la puissance, mais par la pauvreté, l’échec apparent, la souffrance et la mort sur la croix. C’est ce roi-là qui doit être notre modèle de chrétiens, notre guide. Et nous devons agir, avec Lui ; nous mettre, concrètement au service de Dieu et de nos frères et sœurs. Mais trop souvent, comme le peuple, « nous restons là, à regarder. » Nous continuons à vivre notre vie bien tranquillement, en laissant les autres se débrouiller.

Pendant des siècles l’Église était triomphaliste, du côté des puissants de ce monde sur lesquels elle exerçait même un pouvoir certain. Heureusement qu’aujourd’hui il n’en est plus ainsi ; nous sommes le « petit reste ».Nous n’exerçons plus de pouvoir « matériel » sur le monde ; nous sommes appelés à continuer de construire le Royaume de Dieu sur terre, non pas en écrasant les autres, ni en imposant notre volonté, mais par le service, par l’amour et l’accueil, à l’exemple de Jésus. C’est ce que nous rappelle sans cesse notre Pape François.

Soyons les témoins vivants et agissants de ce Royaume de paix, d’amour et de justices pour tous nos frères, les hommes, surtout les plus pauvres. Alors nous pourrons dire en vérité ces paroles du Notre Père : « …que ton Règne vienne !… »

AMEN.

Abbé Bernard SCHER



Homélie du 33e dimanche du Temps Ordinaire – 18/11/2018

Pour notre monde moderne, le message que nous venons d’entendre dans l’Évangile n’est vraiment pas enthousiasmant. Notre monde est rempli de catastrophes naturelles, inondations, incendies. Les attentats, les guerres continuent de tuer d’innombrables innocents, les maladies, cancers ou autres s’étendent, malgré les progrès de la médecine, et il faut manifester pour réclamer plus de justice et de respect pour tous ; nous sommes inquiets pour l’avenir des jeunes.

Et voici que Jésus parle dans le même sens ; ses paroles ne sont pas faites pour nous rassurer. Mais la fin du monde n’est pas pour demain. Jésus disait : « Nul ne connait ni le jour ni l’heure » Il faut pourtant si peu de choses pour que notre monde personnel bascule : une maladie grave, la mort d’un être cher, la perte d’un emploi, un accident ou un échec. Nous ne sommes sûrs de rien. Aussi Jésus appelle à la vigilance ceux qui veulent le suivre.

Mais, être vigilant ne signifie pas sombrer dans le pessimisme et se résigner. Au contraire l’Évangile nous invite à une attente pleine d’espérance, en voyant tout le positif autour de nous. Chaque fois que Jésus parle de sa mort il annonce aussi sa Résurrection. Nous sommes invités à ‘ouvrir les yeux sur la réalité’, voir les choses en face et réagir avec les moyens que nous avons.

Nous vivons sur cette terre où Dieu nous demande de ‘préparer, avec Lui un monde nouveau’, monde d’amour, de paix et de justice où tous les hommes soient respectés où ils auront entre eux des relations vraiment fraternelles, dans la tolérance et la compréhension.

Dieu ne nous a pas créés pour un néant éternel. Lorsque Jésus dit : « Je suis la Résurrections et la Vie », nous pouvons lui faire confiance, c’est aujourd’hui que chacun, chacune est appelé à une vie renouvelée. Le Secours Catholique (dont c’est la Journée Nationale aujourd’hui) et d’autres associations caritatives, nous dévoilent des situations personnelles et collectives catastrophiques.

Mais, malgré tout ce qui va de travers sur notre terre, sachons découvrir les signes d’un monde nouveau qui fleurissent autour de nous. Le message d’Espérance de l’Évangile ne cesse de bourgeonner après plus de 2000 ans d’existence d’une Église qui a connu des nombreuses difficultés et qui vit encore des scandales de nos jours. Mais il y a encore beaucoup de personnes qui se mettent discrètement au service des blessés de la vie. Le message de l’Évangile ne cesse de bourgeonner discrètement, même si cela ne fait pas la une des médias. Un arbre qui tombe fait plus de bruit que toute la forêt qui pousse.

Qu’à travers cette Eucharistie, Dieu nous donne la force et le courage de travailler ensemble à l’avènement du Royaume d’Amour, de Paix, de Justice ; que nous soyons semeurs d’Espérance et de Joie autour de nous chaque jour.

AMEN.

Abbé Bernard SCHER



Homélie du 32e dimanche du Temps Ordinaire – 11/11/2018

La mise en scène de soi même ne date pas d’aujourd’hui ; et sa critique non plus. Dans l’Évangile de Marc que nous venons d’entendre Jésus dénonce une fois de plus l’hypocrisie humaine et les faux-semblants ; là ce sont les scribes, les spécialistes de la loi qui sont visés. Ils paradent, ils se font passer pour des gens très vertueux et, en même temps ils s’emparent des biens des petites gens ; il y a un décalage entre ce qu’ils enseignent et ce qu’ils vivent ; extérieurement ce sont des gens très pieux, mais en réalité ce n’est pas le cas.

En face d’eux il y a cette femme, une veuve discrète, effacée. Avec les orphelins et les étrangers, les veuves comptaient parmi les catégories les plus vulnérables dans cette société dominée par les hommes.

Celle que Jésus remarque fait partie des anonymes, des rejetés de nos sociétés modernes, de ceux que l’on exploite et qu’on laisse sur le bord de la route. Il nous apprend à regarder les personnes que nous ne voyons plus, alors qu’elles sont tout proches de nous. Car notre regard est souvent sélectif, il se nourrit de nos peurs, de nos inquiétude, vis-à-vis de ceux qui sont différents de nous. Il n’est pas toujours facile de voir l’autre et de l’accepter tel qu’il est et non tel que je voudrais qu’il soit. Jésus nous apprend à ouvrir nos yeux sur ce que nous ne voyons plus : la beauté de la nature qui nourrit les oiseaux ; la force de la graine qui donne des fruits ; les personnes humiliées dont personne ne s’occupe, comme cette courtisane placée au milieu des regards accusateurs et haineux, le mendiant aveugle laissé au bord du chemin… et chacun d’entre nous peut continuer la liste. Nous ne savons plus voir ce qui est le plus important dans nos vies et nous discernons mal l’essentiel de l’accessoire

En attirant notre regard sur cette pauvre veuve, Jésus nous apprend à regarder le positif, à voir les vraies réalités du monde. Il nous explique que le don de deux piécettes de cette pauvre a plus de valeur que les ‘grosses sommes des riches’.

La pauvre veuve de Sarepta, dans la première lecture, chez laquelle le prophète Élie s’invite est, elle aussi mise en vedette ; elle a donné tout ce qu’elle avait.

De l’exemple de ces deux femmes pauvres je voudrais retenir deux leçons pour nous aujourd’hui :

Être attentif aux petites gens et aux petites réalités qui sont porteuses de sens et d’espérance. Parfois nous désespérons devant l’attitude de certaines personnes ou face à certains événements douloureux. Jésus nous invite toujours à un regard bienveillant d’espérance et de respect ; voir les petites avancées, toujours repérer le positif dans les autres.

Cela nous interroge aussi sur le regard que nous portons et sur la place que nous donnons aux plus petits et aux plus pauvres dans notre vie, dans la Société, dans l’Église. Dans « la joie de l’Évangile » le pape François nous rend attentifs à l’intégration des pauvres : « Chaque communauté et chaque chrétien sont appelés à être instruments de Dieu pour la libération et la promotion des pauvres et il est indispensable de prêter attention aux nouvelles formes de pauvreté et de fragilité… »

Que l’appel à l’entente entre les peuples, les communes, les personnes soit vécu concrètement et réalise dans notre vie quotidienne cette PAIX  dont nous sommes l’image aujourd’hui, unis dans un même cœur pour cette célébration du 11 novembre.

AMEN

Abbé Bernard SCHER



Homélie du 31e dimanche du Temps Ordinaire – 04/11/2018

La plupart des rencontres entre Jésus et les ‘spécialistes de la loi’ : scribes, pharisiens sont houleuses ; ces deniers viennent, la plupart du temps, lui poser des questions pour le mettre à l’épreuve prendre en défaut et ainsi pouvoir le condamner. Ce scribe qui vient vers Jésus, dans l’Évangile que nous venons d’entendre, semble honnête, et en recherche de vérité.

Dans la loi juive il y avait de quoi se perdre : elle comportait 613 commandements, dont 365 interdits et 248 obligations ; observer tout cela semblait impossible. Les commandements semblaient être un système répressif, comme ce fut encore le cas pour nous, les chrétiens, il n’y a pas tellement longtemps : on voyait en Dieu un juge qui punissait. On oubliait facilement que Dieu était avant tout un DIEU-AMOUR.

Jésus rappelle au scribe que les grands commandements que nous donne la Bible consistent dans l’AMOUR pour Dieu et l’AMOUR pour le prochain ; et le scribe savait cela très bien. Plus qu’une définition théorique, théologique, ces mots sont une ‘déclaration d’amour’. L’amour de Dieu est unique, comme doit être unique l’amour entre deux époux fidèles. L’amour dont Dieu nous comble demande toujours un retour : il nous faut aimer ce Dieu qui nous aime ‘de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force’.

Comment vivons-nous ce commandement aujourd’hui ? Par notre présence à cette Eucharistie d’aujourd’hui, nous exprimons déjà notre amour pour Dieu ; si nous ne l’aimions pas nous ne serions certainement pas là ce jour, mais notre amour pour lui se concrétise dans notre vie quotidienne, dans notre façon d’aimer les autres : ‘tu aimeras ton prochain comme toi-même’. Cela suppose que pour aimer son prochain, il faut d’abord s’aimer soi-même. Ce n’est pas une invitation à l’égoïsme ; c’est reconnaître les qualités que Dieu nous a données, c’est reconnaître humblement que chacun, chacune d’entre nous a une valeur infinie pour le cœur de Dieu notre Père, qui « nous a créés par amour, à son image »

Jésus est venu renforcer cette notion de ‘prochain’. Pour le comprendre repensons à la parabole du Bon Samaritain. Mon prochain c’est toute personne que je rencontre, et surtout ceux et celles qui ont besoin de moi.

Jésus est heureux de relever l’honnêteté de ce scribe et il le loue ; et plus tard il se donnera lui-même comme référence : « Aimez-vous les uns les autres comme JE vous ai aimés », nous dira-t-il. Et nous savons qu’il a donné sa vie PAR AMOUR POUR NOUS.

L’amour pour Dieu ne peut pas être séparé de l’amour pour les autres : Saint Jean le dit très fortement : « Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas. »

Frères et sœurs, que l’amour pour Dieu et pour les autres éclaire notre vie quotidienne ; alors Jésus nos dira à nous aussi : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu »

AMEN.

Abbé Bernard SCHER