Archives de catégorie : Vie de l’Église



Fête-Dieu

Comme chaque année, la traditionnelle Fête-Dieu franco-allemande s’est déroulé à Leiding et Leidingen.

Après la messe célébrée en l’église Sainte Jeanne-d’Arc de Leiding, la procession du Saint Sacrement à eu lieu jusqu’à l’église de Leidingen.

Deux reposoirs magnifiquement fleuris ont été érigés pour la circonstance de chaque côté de la frontière.

 



Homélie du 03/06/2018 – Corps et Sang du Christ

C’est incroyable et scandaleux de savoir qu’au 21ème siècle il y a encore des millions de femmes, d’hommes et d’enfants qui souffrent et meurent de faim. Même près de chez nous des gens ne mangent pas tous les jours à leur faim, ou s’alimentent très mal. Nos Associations Caritatives peuvent en témoigner. Il y a quelques années une enfant de l’ACE disait à la responsable : «  Ils sont marrants de dire qu’on doit manger cinq fruits et cinq5 légumes par jours. Nous on ne peut pas se les payer ! »

Et, à côté de cette faim physique qui est réelle, il y a toutes les autres faims qui sont peut-être plus actuelles que jamais : faims de liberté, de paix, faims d’affection, de dignité ; faim d’être reconnu comme une personne humaine avec ses richesses et ses qualités.

Et, finalement il y a aussi, peut-être plus qu’on ne pense, le FAIM DE DIEU.

Il faut aussi voir le rôle de la publicité qui pousse à une consommation à outrance, à vouloir toujours plus et toujours plus grand, qui nous propose souvent des « nourritures » inutiles et très couteuses.

Aujourd’hui, en cette FÊTE DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST, l’Évangile nous parle aussi de nourriture : « Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang » « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle » Et la question des juifs est encore la nôtre aujourd’hui : « Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? » Nous recevons régulièrement son Corps à la communion. Que signifie réellement pour nous cette démarche? Est-ce qu’Il vient combler ces DÉSIRS qui devraient remplir la vie de chaque chrétien ?

Désir de communier avec Dieu : en le recevant dans la foi, nous demeurons en lui et lui demeure en nous, comme il nous l’a promis ;

Désir de vie : face à la mort sous toutes ses formes, face au Mal qui nous cerne de toutes parts, il nous dit : « Celui qui mangera ma chair aura la vie éternelle » c’est-à- dire qu’il aura, en lui la Vie de Dieu

Désir d’une présence visible en nous qui sommes parfois affrontés à la solitude, au sentiment de vide, d’abandon, qui peuvent être cause de désespoir et même de suicide. « Demeurez en moi comme moi je demeure en vous. »

Désir de rayonnement, d’action : l’Eucharistie est une force, une nourriture qui nous aide à rester fidèles à notre mission de chrétien tout au long de la semaine par une vie de don et de service. Nous avons besoin du Seigneur qui nous dit : « En dehors de moi vous ne pouvez rien faire ».

Il y a aussi ce désir  de communion avec Dieu et avec les autres. L’Eucharistie est ce ciment d’amour qui nous aide à former une seule et même famille, malgré nos différences et parfois nos dissensions. Ce matin, dans l’Eucharistie, nous sommes unis les uns aux autres. Que nous vivions cet accueil et cette union tout au long de la semaine, avec tous ceux que nous rencontrerons.

« Ceci est mon corps, ceci est mon sang » Que le « oui », « l’AMEN » que nous dirons tout à l’heure à la Communion, soit l’expression de notre volonté de vivre du Christ tout au long de la semaine.

AMEN.

Abbé Bernard SCHER



Première communion à Bouzonville

26 enfants de la communauté de paroisse St Benoît de Bouzonville, dans une abbatiale magnifiquement décorée pour la circonstance,  ont reçu Jésus pour la première fois.

Notre curé archiprêtre : Jean Louis Barthelmé a présidé cette belle cérémonie. Il était assisté du diacre jésuite et d’origine rwandaise : Innocent Kammanzi, actuellement à Paris et qui sera ordonné prêtre cette année.  Les chants et cantiques ont été magnifiquement interprétés  par les enfants avec le concours de la guitariste Murielle Lorrain et la chorale Sainte Croix .

 



Marche Franco-Allemande

C’est par un après midi ensoleillé et chaud qu’une soixantaine de randonneurs franco-allemands du Doyenné de Wadgassen et de l’Archiprêtré de Boulay-Bouzonville se sont retrouvés le 26 mai au pied du monument de l’Europe à Bérus pour une marche spirituelle de 7 kms sur le chemin de la frontière vers Berviller et retour par la chapelle de Ste Oranne. La devise de la journée a été : de moi à toi.

Devant la croix de Lorraine qui se trouve exactement sur la frontière, Joachim Kreuter, organisateur de cette rencontre, a rappelé que cette devise n’est pas seulement l’expression de l’amitié franco-allemande mais peut être également pour tout homme sa relation avec Dieu et nous prions ensemble le Notre Père dans les deux langues.

Arrivée à la grotte de Berviller, nous chantons l’Avé Maria de Lourdes.

Nous continuons notre chemin jusqu’à la borne de la voie ouverte sur laquelle est gravée l’expression et le symbole de l’entente cordiale entre allemands et français : De moi à toi – à moi de toi. Et là nous récitons ensemble et toujours dans les deux langues, une prière pour la paix.

Arrivée devant la chapelle de Ste Oranna, nous entonnons le chant dédié à la Sainte et nous reprenons des forces grâce au pot de l’amitié.

La prochaine marche aura lieu le 29 septembre à Schaffhausen près de Wadgassen.

Recevoir l’Esprit-Saint à tous les âges de la vie !

Baptisés durant la messe de la Pentecôte, Valentin RIGAUD (7ans) et Mélie FREY (8mois) représentée par son papa Kévin ont été interviewés par le Père Jean-Louis BARTHELMÉ ainsi que M. Robert WUCHER (80 ans) qui fut confirmé en ce même jour. Ces témoignages montrent qu’il n’y a pas d’âge pour s’approcher de Dieu et invitent ceux qui s’interrogent à franchir le pas.

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Homélie du dimanche de Pentecôte – 20/05/2018

En ce jour de la PENTECÔTE nous célébrons, avec l’Église du monde entier, le don de l’ESPRIT-SAINT aux apôtres et à tous les disciples de Jésus Christ. Le jeudi soir, la veille de sa mort, Jésus, durant le repas qu’il a pris avec ses disciples, leur annonça qu’il allait les quitter. Mais il les rassure tout de suite en leur disant qu’il restera avec eux d’une autre façon (« Je serai avec vous jusqu’à la fin des temps ») et il leur promet surtout de leur envoyer le Saint-Esprit : « Quand il viendra, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité toute entière. »

Cinquante jours après Pâques, les apôtres, que Jésus avait quitté 10 jours auparavant, à l’Ascension, étaient enfermés par peur des juifs.

Après l’irruption d’un vent violent et l’apparition de langues de feu, ils furent complètement transformés ; paralysés par la peur, ils ne savaient pas du tout ce qu’ils allaient devenir. Après la venue du Saint Esprit sur eux, ils sont devenus d’autres hommes. Ils ont ouverts les portes et sont sortis sans crainte vers cette grande foule disparate de juifs venus de partout à Jérusalem : – 50 jours après Pâques les juifs célèbrent la fête des moissons et rappellent l’événement où Yahvé a donné les 10 commandements à Moïse (Chavouot) – Les apôtres n’ont plus peur de rendre témoignage à Jésus et de raconter ave joie tout ce qu’ils ont vécu avec lui. Désormais rien ne pourra plus les arrêter et la Bonne Nouvelle qu’ils annoncent courageusement est comme un feu qui se répandra à travers le monde entier.

Tous ces gens, de langues, de races, de cultures différentes, les comprennent chacun dans sa langue, parce que, ayant reçu l’Esprit Saint, les apôtres parlent, en vérité, un langage universel, celui de la foi et de l’amour. C’est à la PENTECÔTE que naîtra l’ÉGLISE qui, au cours des siècles, s’étendra dans le monde entier.

Au cours des deux millénaires, cette Église a connu des tempêtes et des difficultés de toutes sortes et elle en vit encore aujourd’hui, à tous les niveaux. Mais le Saint Esprit ne l’a jamais abandonnée. Il lui donne toujours encore force et lumière pour avancer, pour être dans notre monde matérialisé, dans nos sociétés de plus en plus déchristianisées, ce levain, cette force d’espérance et d’amour.

Cet ESPRIT-SAINT que nous invoquons chaque fois que nous faisons le signe de la croix, qui est-il pour nous ? Croyons-nous en lui ?

Essayons de vivre les fruits de l’Esprit dont nous parle Saint Paul dans la deuxième lecture : amour, joie, paix, patience, bienveillance. Et surtout, sachons voir autour de nous les actions de sa présence dans le cœur des hommes et dans le monde.

En ce jour de fête, rendons grâce au Seigneur, durant cette Eucharistie, pour le don de l’Esprit-Saint qui souffle dans nos vies ; qu’il nous transforme à l’exemple des apôtres, pour que nous aussi, dans notre vie quotidienne, nous annoncions avec courage et joie, l’espérance d’un monde meilleur animé par le SAINT-ESPRIT.

AMEN.

Abbé Bernard SCHER