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Épiphanie – 07/01/2018

Nous pouvons nous demander : qui étaient donc ces personnages mystérieux que nous célébrons aujourd’hui, en cette fête de l’ÉPIPHANIE ? Au 9ème siècle on a transformé les mages en Rois ; on les représente sous les couleurs des trois races d’hommes connus à l’époque : un Africain, un Asiatique et un Européen. Pour l’Évangile que nous venons d’entendre, c’étaient simplement « des mages venus d’Orient », il n’est pas question de nombre, ni de race ; c’était sans doute des riches venus de très loin, pour voir un enfant pauvre annoncé par une étoile mystérieuse.

Certainement que ces savants étaient des gens attentifs à ce qui se passait autour d’eux. L’événement exceptionnel de l’apparition de l’étoile, les a mis en route sans hésiter, ils sont partis avec courage : « Nous avons vu son étoile à l’Orient, et nous sommes venus nous prosterner devant lui » Ils ne se sont pas installés, ils n’avaient pas peur de se laisser bousculer par les événements. C’était des chercheurs.

Nous, nous risquons de vivre notre foi tout calmement, sans nous poser trop de questions, nous ne sommes plus des chercheurs de Dieu. La messe de temps en temps le dimanche, quelques prières par ci-par là (surtout en cas de difficultés) et je suis un bon chrétien ‘, pensent certains. Mais, comme chrétiens, nous n’avons pas le droit de nous installer ; nous sommes toujours invités à sortir de nous-mêmes pour aller vers les autres et vers Dieu, de nous laisser déranger par eux et par les événements. Nous devons, comme nous y invite sans cesse le pape François, sortir de notre Église pour aller « à la périphérie », quitter nos aises, comme l’ont fait les mages, être attentifs à ceux qui, autour de nous, ont besoin de nous. Repérons tous ces endroits, ces événements, où le Christ-Jésus continue de naître dans notre monde d’aujourd’hui.

Ce n’est pas facile, et parfois nous sommes perdus, comme les mages venus à Jérusalem. Nous ne comprenons plus ce monde moderne qui court si vite. Et là nous avons besoin les uns des autres pour nous guider, comme eux qui n’ont pas eu peur de s’adresser à Hérode pour demander leur chemin, reconnaissons humblement que les autres peuvent nous aider dans notre cheminement. Et, comme les mages aussi, laissons-nous éclairer par la Parole de Dieu.

Ces grands personnages n’ont pas hésités à se mettre à genoux devant cet enfant pauvre et à reconnaître ne lui « le roi des juifs qui vient de naître » Je me demande toujours ce que devaient penser Joseph et Marie ; qu’on-t- il fait de l’or, de l’encens et de la myrrhe ?

Mais, ce qui et important pour nous, c’est de savoir ce que nous apportons au Seigneur dans notre vie de Chrétiens.

Frères et sœurs, à la suite des mages, allons, nous aussi sans cesse à la recherche du Seigneur, sans nous décourager, en suivant les étoiles qui brillent dans notre vie, étoiles allumées par toutes les personnes qui accueillent, aident, écoutent ceux qui ont  besoin d’elles, par tous ceux et celles qui sont semeurs d’espérance et qui ne se laissent pas décourager par les difficultés.

Soyons, nous aussi, des étoiles qui éclairent et conduisent ceux qui sont en recherche. Soyons, par notre vie, des guides sur le chemin de ceux qui ont besoin de nous.

Alors le SEIGNEUR EMMANUEL, LE DIEU AVEC NOUS, que nous avons fêté à NOËL, pourra continuer de naître autour de nous et il sera le compagnon de notre route chaque jour.

AMEN

Abbé Bernard SCHER



1er janvier 2018 – Sainte Marie, Mère de Dieu

Oui ? Nous voici au seuil d’une Nouvelle Année et comme d’habitude nous disons : « Comme le temps passe vite ! » Et nous nous demandons « Qu’est-ce que 2018 va nous apporter, qu’est-ce que cette nouvelle année nous réservera ? » Nous n’en savons rien et c’est tant mieux !

Cette année sera une invitation à la confiance et à l’optimisme. Si nous nous efforçons de voir au-delà du mal et des violences de toutes sortes (qui seront inévitables), si nous voyons tous les moments positifs, toutes les joies et les espérances, tout ce que les hommes réalisent de bien les uns pour les autres. Si, comme cette journée de la PAIX nous y invite, nous essayons, en fidélité au Prince de la Paix, de vivre en amitié, en respect et en accueil de tous, alors notre année sera bonne. Car, je le crois fermement : le Bien triomphera toujours quelque part du Mal.

Revoyons le passé, non pas avec nostalgie et regrets.
Comme Marie, « retenons tous les événements vécus et méditons-les dans notre cœur », et ainsi nous pourrons en retirer tout le positif et en remercier Dieu.

Les bergers, ces tout pauvres, souvent rejetés, qui n’avaient pas bonne réputation, ont vécu un événement passé inaperçu par tout le monde : un petit bébé, né, non pas dans une belle maison, mais couché dans la paille d’une écurie. Ces bergers mal famés ont eu le courage d’aller raconter à tout le monde ce qu’ils ont vécu et on les écoutait ! Et en plus « ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient vu et entendu ». Ils étaient les précurseurs de nos émerveillements devant la naissance du Messie fêté à Noël. Ils doivent être des exemples et une invitation pour nous à voir la naissance et l’action de Dieu dans tous les petits événements positifs que nous vivons, car Jésus nait partout où se vit le bien (C’est Noël sur la terre….)

Avec Marie et Joseph, à la suite des bergers, entrons dans cette nouvelle année avec foi et confiance.

Actuellement c’est la période des vœux ; que ces vœux que nous adressons les uns aux autres, ne soient pas de belles paroles, vides de sens, qu’elles viennent du fond de notre cœur pour les autres :

Si nous souhaitons la JOIE, écartons toutes les tristesses qui peuvent assombrir leur vie,
Si nous souhaitons la PAIX vivons le dialogue et le respect,
Si nous souhaitons le BONHEUR, offrons nos sourires, notre accueil et notre aide,
Si nous souhaitons la JUSTICE, respectons la dignité de chacun, surtout celle des plus pauvres et de ceux qui sont rejetés,
Si nous souhaitons « Bonne Année », faisons tout notre possible pour donner de la bonté à chaque personne rencontrée.

Que, durant cette nouvelle année, Jésus l’Emmanuel, le Dieu-avec-nous, prenne naissance chaque jour autour de nous et dans le monde, grâce à nous.

Comme Marie, mettons-nous à l’écoute du Seigneur, durant cette nouvelle année et, à la suite des bergers, glorifions et louons Dieu pour tout ce qu’il nous donnera.

Bonne, Heureuse et Sainte année
à vous tous et toutes et à tous les vôtres !

Abbé Bernard SCHER



Le christianisme peut-il disparaître en occident ?

Sur le site de famille chrétienne, dialogue entre Rod Dreher et Jean Duchesne

Un nouveau Noël est possible dans la vieille Europe : cela dépend, aussi, de nous. Telle est la conviction du journaliste américain Rod Dreher et de l’essayiste français Jean Duchesne, qui constatent qu’au cours de son histoire, le christianisme a connu déclins tragiques et progressions fulgurantes.

Le christianisme peut-il disparaître ? La question, à la veille de Noël, peut sembler encore plus incongrue, choquante, absurde. Choquante, sans doute, elle est faite pour ça, mais absurde certainement pas. Regardons ce qui s’est passé en Afrique du Nord. Cette région fut une des plus belles chrétientés de l’Antiquité. Elle lui a donné de grandes figures, au premier rang desquelles Tertullien (qui sombrera dans l’hérésie montaniste), à qui nous devons l’apologétique, la patricienne sainte Perpétue et la jeune esclave sainte Félicité, saint Cyprien, évêque de Carthage, qui affrontera le donatisme, saint Fulgence, évêque de Ruspe, saint Augustin, évêque d’Hippone, qui évangélisa à tour de bras après avoir versé dans le manichéisme. Aujourd’hui, il n’en reste à peu près rien. Pourquoi ?

L’une des réponses réside dans les lignes ci-dessus. Les hérésies pullulaient en Afrique du Nord. Le donatisme, par exemple, qui naquit lors des périodes de persécution, au cours de laquelle des chrétiens, laïcs et clercs, faillirent et renièrent leur religion : les donatistes voulaient les radier de la communauté chrétienne. Ces « purs » finirent par créer une église parallèle.

Il y eut aussi le manichéisme, selon lequel le monde est divisé entre le Bien et le Mal (l’âme est issue de la lumière, le corps des ténèbres) ; le pélagianisme, hérésie du moine Pelage, selon laquelle l’homme se sauve seul, par ses propres forces, sans le secours de la grâce ; l’arianisme, importé par les Vandales, qui nie la divinité du Christ.

Ce foisonnement eut deux conséquences : une foi affaiblie, morcelée, troublée. Et un climat humain détestable, fait de luttes intestines que rien ne pouvait apaiser. Quand les musulmans envahirent le territoire, en 647, beaucoup ne virent pas la différence avec le christianisme. Le chemin, pour l’islam, était prêt…

Il y eut aussi des renaissances. La France du XIXe siècle en est un bon exemple. Après la tourmente révolutionnaire (35 000 prêtres en 1801 contre 60 000 en 1789, 40 % de prêtres de plus de 60 ans, déchirements entre jureurs et réfractaires, effondrement des ordres religieux), l’Église se reconstruira, lentement, en dirigeant ses efforts vers la charité et l’éducation. « Sous le Second Empire, le catholicisme français put se considérer comme remis de la Révolution, écrit l’historien Paul Airiau. Son dynamisme à l’étranger en est le principal témoignage. » De même que la floraison d’églises sur tout le territoire.

Et nous ? Forts de ces exemples, il nous faut agir comme si tout dépendait de nous, et prier comme si tout dépendait de Dieu…

Rod Dreher, vous dites que le christianisme peut disparaître en France ou aux États-Unis ; est-ce vraiment possible ?

Rod Dreher – Le christianisme pourrait bien disparaître en Occident. Demandez à l’évêque d’Hippone s’il y a une église à Hippone aujourd’hui. Il ne faut pas considérer la foi comme acquise et penser qu’elle sera toujours là.

Aux États-Unis, on constate qu’une proportion colossale des jeunes s’éloigne de la foi. C’est le cas dans ma propre famille – j’ai 50 ans, j’ai été élevé dans les années soixante-dix. Mes parents et moi n’allions pas souvent à l’église mais, pour nous, nous étions chrétiens puisque nous vivions aux États-Unis. Cette attitude a fait des ravages.

Il y a parfois un sentiment de panique récurrent chez les chrétiens américains, surtout chez les évangéliques qui crient parfois volontiers à l’Apocalypse. Pour ma part, je ne crois pas que ce soit la fin du monde, mais je sais que c’est la fin d’un monde : le monde du christianisme facile est définitivement mort. C’est à nous, chrétiens, maintenant de prendre les décisions et de réveiller les pratiques qui donneront à la foi une chance de survivre. Évidemment le fin mot appartient à Dieu, mais nous devons être prêts à coopérer avec Lui !

Jean Duchesne – Il y a une différence entre la France et les États-Unis. Les catholiques en France sont conscients d’être aujourd’hui une minorité. Aux États-Unis, les catholiques sont minoritaires depuis toujours, parce qu’il y a toujours eu beaucoup de dénominations chrétiennes différentes. La laïcité gagne certainement du terrain outre-Atlantique, et de façon spectaculaire. C’est en un sens une étrange inversion de l’Histoire, puisque ces deux derniers siècles, les États-Unis étaient en avance. Mais cette fois, dans le domaine de la sécularisation, c’est l’Europe qui est en avance.

R. D. – Il y a quelque chose qui m’a frappé en France : j’ai rencontré beaucoup de jeunes dont la foi m’a semblé claire et sans œillères. Leur foi est forte, mais pas naïve. On ne voit pas de gens comme cela aux États-Unis et il me semble qu’en France, vous avez déjà subi une phase d’épurement dans la foi.

Si vous êtes jeune et catholique en France aujourd’hui, c’est que vous êtes sans illusion sur ce qui se déroule à notre époque. En ce sens, la France a sans doute vingt ou trente ans d’avance sur les États-Unis. Vous avez quelque chose à nous apprendre sur la façon dont on peut endurer une laïcité militante qui déferle chez nous et que les chrétiens américains ne sont pas prêts à affronter.

Mais, en France comme aux États-Unis, on a l’impression que le christianisme demeure dans la revendication des « valeurs » ?

R. D. – Dans mon livre, j’appelle cela « le déisme éthico-thérapeutique ». C’est une forme de pseudo-christianisme qui n’en a que l’apparence, qui est sans contenu intellectuel et qui repose en fait sur le sentimentalisme.

J. D. – Formulé autrement : un christianisme réduit à des valeurs !

R. D. –  Oui, mais à une version très creuse de ces valeurs ! Si l’on suit la définition du déisme éthico-thérapeutique donnée par le Pr Christian Smith de l’Université américaine Notre-Dame, les gens croient que Dieu existe, qu’Il nous demande d’être bons, qu’Il veut notre bonheur, et qu’Il veut que nous nous sentions bien… Il s’agit d’une version molle, gentillette et sans exigence de la religion ; ce n’est pas du christianisme ! Et croyez-moi, c’est un cancer, parce que les gens ne comprennent pas que c’est décadent.

À mes yeux, le pari bénédictin est une réponse à cette réalité et au besoin de re-catéchiser, et plus encore, de reformer les cœurs et les pratiques des jeunes chrétiens américains, parce que tout ça n’existe plus en Amérique.

La sécularisation dont vous parlez est-elle la même en Europe et aux États-Unis ?

R. D. – Les Révolutions française et américaine ont été bien différentes. Aux États-Unis, nous n’avons jamais eu ce degré d’hostilité profonde entre l’Église et l’État qui marque la France moderne. Tocqueville, lors de sa visite aux États-Unis, avait observé que le christianisme y était très fort, et postulé qu’une démocratie forte supposait une Église forte.

J. D. – La laïcité à la française, depuis le départ, provient d’un mouvement lancé par des intellectuels, et elle a donc des fondements philosophiques et théoriques, ainsi que de nombreux adeptes qui partagent cette vision. De nos jours, évidemment, cette philosophie scientiste ou sans Dieu a souffert de l’échec de plusieurs totalitarismes, et beaucoup l’ont abandonnée et n’ont tout simplement plus d’horizon. L’Histoire est devenue un champ dans lequel on cueille ce que l’on veut ou qui nous attire, simplement par plaisir. L’avenir est vide ; on ne pense plus qu’à demain, qu’aux prochaines vacances, à la prochaine voiture ou à l’iPhone que l’on va acheter.

R. D. – C’est le monde que décrit Michel Houellebecq dans Soumission. J’ai commencé à le lire cet été et j’ai été frappé de voir à quel point il comprend le vide de notre époque. Je pense que c’est un prophète. J’ai été impressionné, non par sa valeur littéraire, mais par sa faculté à diagnostiquer la culture de l’époque. J’ai aussi lu Les Particules élémentaires et La Carte et le territoire. J’ai fini par plaindre Houellebecq et par prier pour lui, parce que je pense que c’est une âme en peine. Il peut nous être utile à nous chrétiens en tant que « poseur de diagnostic ».

En lisant Soumission, et particulièrement le passage où il raconte son pèlerinage à Rocamadour, j’ai pensé à ce qui m’était arrivé à Chartres quand j’avais 17 ans. Je ne m’attendais pas à rencontrer Dieu dans la cathédrale, mais Il était bien là ! C’était une théophanie, une explosion intérieure et je pense que Houellebecq pourrait un jour ressentir la même chose. À Rocamadour peut-être… voilà quelque chose que la France peut offrir aux États-Unis. Vous avez cette Histoire ancienne et profonde, et la grandeur spirituelle de la tradition chrétienne française, qui se voit évidemment de façon frappante dans les cathédrales.

Sur la couverture de l’édition américaine du Pari bénédictin, il y a une photo du mont Saint-Michel – pour moi c’est comme une nouvelle Jérusalem. Pas au sens littéral –, mais comment les gens ne seraient-ils pas tentés de découvrir le Dieu pour qui un pareil temple a été bâti ?

[…]

Samuel Pruvot et Charles-Henri d’Andigné

 

Dimanche 24/09/2017 à Freistroff – Mot de l’abbé Jean-Louis Barthelmé

Chers paroissiennes et paroissiens,

La rentrée paroissiale 2017-2018 dans les deux Communautés de Paroisses Notre-Dame du Grafenthal et Notre-Dame de la Vallée des Moulins est placée sous le signe du changement et du renouveau : changement de curé, arrivée d’un jeune prêtre coopérateur et nouvelles perspectives d’avenir en vue ! Une page de l’histoire inter-paroissiale de ce secteur est tournée avec le départ de l’Abbé Jean Lenkey. Pierre et moi-même disons un grand merci à votre ancien curé Jean, pour toutes ces années de ministère qu’il a vécues au milieu de vous et nous rendons également grâce à Dieu pour tous les anciens curés qui nous ont précédés.

Un changement de curé n’est jamais facile à vivre, ni pour les paroissiens, ni pour le prêtre ! Mais la nomination d’un nouveau pasteur à la tête d’une communauté chrétienne est peut-être un appel à vivre et à pratiquer sa foi sous le signe de la nouveauté, du renouvellement et, peut-être même, de la conversion ! L’Abbé Jean Lenkey aura été, en quelque sorte, le dernier curé-modérateur résidant sur vos deux Communautés de Paroisses. Les nouvelles nominations de cette année 2017 ont amené notre Évêque et son conseil épiscopal à confier au curé-modérateur actuel de Bouzonville, tout le secteur de l’ancien archiprêtré de Bouzonville, constitué des 5 Communautés de Paroisses St Benoît, St Bruno, St Wendelin, Notre-Dame de la Vallée des Moulins et Notre-Dame du Grafenthal.

Nous avons, malgré tout, la chance d’accueillir Pierre SIMON, jeune prêtre coopérateur au service de vos deux Communautés de Paroisses et qui résidera au presbytère de Freistroff. Vous pouvez vous adresser directement à lui, comme s’il était votre curé ; Pierre et moi-même, nous travaillerons ensemble pour harmoniser toute la pastorale sur ce grand secteur en préparant, sans perdre de temps, un avenir où il y aura encore moins de prêtres disponibles.

Vous pouvez d’ores et déjà noter les dispositions pratiques que nous vous proposons, en concertation avec l’EAP (l’Équipe d’Animation Pastorale) dont nous remercions très chaleureusement tous les membres actuels et anciens pour leur engagement, leur fidélité et leur investissement au service de la communauté chrétienne d’ici.

Pour le moment, toutes les demandes (intentions de messe, baptêmes et mariages) peuvent être directement adressées au presbytère de Bouzonville, aux heures de permanence (les lundis, mardis, vendredis et samedis de 9h30 à llh00, les mercredis de 16h00 à 18h00 et les jeudis de 16h30 à 17h30).

Après la Toussaint, l’Abbé Pierre SIMON, avec quelques bénévoles, sera en mesure de prendre la relève et d’accueillir toutes vos demandes qui n’auront plus besoin de transiter par le presbytère de Bouzonville. Donc, dès le mois de novembre, le prêtre de Freistroff assurera une permanence tous les lundis de 16h00 à 17h30. Une permanence avec un secrétariat sera également mise en place. Ce temps d’accueil à la permanence sera assuré par des bénévoles formés et fonctionnera tous les vendredis de 16h00 à 18h00, au presbytère de Freistroff. Pour les demandes d’intentions de messe, vous aurez à votre disposition, dans chaque paroisse, des enveloppes pré-imprimées qu’il suffira de compléter et de remettre aux responsables habituels, au prêtre ou en les déposant directement dans les boîtes aux lettres des presbytères de Freistroff ou de Bouzonville. Pour les informations paroissiales, un site (http://cteparstbenoit.free.fr/) est à votre disposition. Pour celles et ceux qui n’ont ni ordinateur, ni internet, une feuille paroissiale sera diffusée toutes les 3 semaines. Vous y trouverez les noms des défunts pour qui les messes sont célébrées, les différents rendez-vous et dates de réunion et des informations diverses, ponctuelles, concernant la vie paroissiale de notre secteur pastoral. Tous les 4 mois seront également diffusées et publiées les grilles des lieux et horaires de messes des week-end, pour l’ensemble de nos 5 Communautés de Paroisses. Les baptêmes auront lieu tous les dimanches après la messe, dans l’église où cette même messe est célébrée, donc à 1 lh30. Toutes les demandes de mariages sont à adresser directement au presbytère de Bouzonville. Sur tout notre secteur, nous avons déjà harmoniser la pastorale des funérailles : il n’y aura plus de bénédiction des corps après la célébration liturgique des funérailles pour ne pas trop prolonger les célébrations et surtout, pour permettre aux prêtres de fixer des rendez-vous et des réunions pastorales tout de suite après la célébration ou, éventuellement, si nécessaire, célébrer un deuxième enterrement dans la foulée.

Chers paroissiennes et paroissiens, avec toutes ces indications pratiques, vous avez déjà largement de quoi méditer avant que nous vous proposions, Pierre et moi-même, de la nourriture un peu plus spirituelle ! En attendant, nous vous remercions de tout cœur, pour votre accueil chaleureux, votre patience et votre indulgence à notre égard. Nous sommes très heureux de vivre avec vous cette nouvelle aventure humaine, chrétienne, pastorale et spirituelle. Dans la joie de vous rencontrer bientôt, individuellement, en famille ou en équipe de tâche, recevez ici, l’expression de notre plus vive gratitude ; union de prière et à très bientôt, bis bald.

Freistroff, le dimanche 24 septembre 2017 Abbé Jean-Louis Barthelmé, curé-modérateur et Abbé Pierre Simon, prêtre coopérateur.



Pèlerinage à Notre-Dame de la Réconciliation

Ce dimanche 20 août, à 15 heures, près de 500 pèlerins, allemands et français  ont convergé vers la statue de Notre-Dame de la Réconciliation sur les hauteurs de RÉMELFANG.

L’office marial était présidé par Monseigneur Robert BRAHM, évêque auxiliaire de TRÊVES, entouré de prêtres allemands et français.

C’est dans une ambiance priante et attentive que s’est déroulé l’office. Les chants étaient assurés par les choristes des différentes paroisses de nos communautés paroissiales, accompagnés à l’orgue par Antoine MASSON.

 

 



De l’emprise à la liberté – Père Vignon

Présentation du livre collectif « De l’emprise à la liberté » par le P. Pierre Vignon, lors du Congrès international de l’ICSA (International Cultic Studies Association), début juillet 2017 à Bordeaux . Le livre traite du sujet douloureux des dérives sectaires dans l’Église. La vidéo dure 40 minutes.