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Les traditions et coutumes de l’Avent et de Noël – Père ROCH

Dans cette vidéo le Père Sébastien Roch nous explique les traditions et coutumes de Noël, la symbolique de l’Avent. Crèche, couronne de l’Avent, sapin, cartes de vœux, illuminations, saints, gâteaux, chants, contes de Noël, branches de forsythia ou cerisier etc. sont autant de thèmes abordés.



Homélie du 2e dimanche de l’Avent – Père Bernard SCHER

2°DIMANCHE DE L’A V E N T ‘B’

6.12.2020

Aujourd’hui, comme de tout temps d’ailleurs, les routes carrossables sont importantes pour les bonnes relations entre peuples et particulières.

Dans l’Ancien Testament Yahweh dit à Abraham : « Lève-toi et va dans le pays que je te montrerai ». Il lui demande de se délacer pour le conduire vers la terre promise. Le Peuple Choisi s’est mis en route, conduit par Moïse, pour échapper à l’esclavage des égyptiens ; il a suivi le chemin à travers le désert pour entre dans le Pays de Liberté, où il s’est installé.

Et, au début du Nouveau Testament Jean Baptiste vient préparer le chemin du Messie et rendre droit ses entiers. Il crie dans le désert de détresse spirituelle, parce que les autorités religieuses étaient plus préoccupées par leurs intérêts personnels que par le service envers Dieu et son peuple ; c’est pour cela que les croyants attendaient avec impatience la venue du Messie Libérateur.

Les paroles de Jean sont encore d’actualité dans notre monde moderne. Aujourd’hui encore, beaucoup demandent plus d’humanité et de respect,

Certains sont méprisés et rejetés parce qu’ils vivent autrement que nous : les étrangers, les réfugiés, immigrés, comment sont-ils accueillis ?

La pauvreté matérielle, qui augmente de plus en plus, pauvreté morale et spirituelle existent toujours encore….

Notre société a encore des chemins à parcourir et les routes vers l’accueil et le respect de tous et de toutes sont encore bien encombrés par pas mal d’obstacles.

Dans tous ces déserts retentit la voix de l’Evangile qui nous demande de construire, autour de nous, des routes convenables où l’homme puisse marcher à la rencontre de lui-même, de son prochain, et pour ceux qui croient, à la rencontre de Dieu qui se laisse toujours découvrir par ceux qui le cherchent.

Frères et sœurs, sachons voir la présence du Seigneur autour de nous, suivons le chemin qu’il nous montre chaque jour et préparons-nous ainsi dans la joie et l’espérance à l’accueillir et à le fêter à NOÊL  AMEN !



Homélie du premier dimanche de l’Avent – Père Bernard SCHER

PREMIER DIMANCHE DE L’ A V E N T « B »

29/11/2020

Aujourd’hui, en ce 1er dimanche de l’A V E N T, nous entrons dans une nouvelle année liturgique. (année B). Cette année passée n’a pas été facile : la peur des attentas rode toujours encore et personne n’est à l’abri d’une attaque, le confinement, qui nous empêche de nous rencontrer (nous avons pourtant besoin des contacts !), les catastrophes naturelles dans certains pays, l’inquiétude pour demain, les messes à participation réduite, la pauvreté, au lieu de diminuer, ne fait qu’ augmenter…etc…Nous nous demandons parfois, avec raison, où va notre monde ; et dans tout cela nous sommes toujours en attente d’un monde nouveau.

En ce premier dimanche de l’Avent, nous sommes, une fois de plus, invités par Jésus à ne pas nous décourager, à ne pas nous endormir ; « Prenez garde, restez éveillés » nous dit-il.

Ce temps de l’Avent ne nous enferme pas sur nos acquis ; il doit nous ouvrir sur l’avenir, orienter notre regard et notre espérance sur demain, sur le salut annoncé par Jean Baptiste, celui qui est venu préparer le chemin du Messie. Jésus, le Fils de Dieu a pris notre condition d’homme pour nous ouvrir le chemin du salut vers Dieu notre Père.. C’est pourquoi il nous invite à repérer les signes de sa venue et de sa présence dans notre vie quotidienne. Il nous demande de VEILLER…. Cela signifie quoi ?

VEILLER, ce n’est pas rester là « à nous tourner les pouces en attendant que cela vienne » Le maître a fixé à chacun son travail »

En ce début de l’Avent il serait bon que nous refassions le point sur nos responsabilités, dans notre vie humaine et chrétienne. – Quel travail le maître me fixe-t-il chaque jour à son service et au service de mes frères ?- Personne n’est inutile dans la construction du monde à venir !

VEILLER c’est aussi ‘ ne pas avoir peur de l’inconnu’. Nous ne savons pas ce que demain nous réservera, mais nous avançons avec courage et sérénité, parce que nous savons que le Seigneur ne nous abandonnera jamais. Nous sommes très peu nombreux à l’Eucharistie d’aujourd’hui ; mais ces épreuves renforceront peut-être notre foi ! Pourquoi pas ? Les ténèbres seront vaincues par la lumière, comme le printemps chasse l’hiver. Comme croyants nous n’avons jamais le droit de désespérer ; il nous faut proclamer à ceux et celles qui sont découragés que, dans les pires difficultés il y a toujours une lueur d’espoir ; c’est notre mission de chrétiens et de chrétiennes de brandir l’Espérance comme une lumière qui éclaire le chemin de ceux et celles qui s’avancent dans les ténèbres. Nos vies, si dures soient-elles, sont tressées d’espoirs, d’attentes quotidiennes ; nous vivons, poussés par l’Espérance. Ne plus rien attendre nous conduit au désespoir et, parfois même à la mort

Notre foi est parfois mise à rude épreuve (comme en ce moment), mais Dieu ne nous abandonnera jamais. Dans sa lettre aux habitants de Corinthe, St Paul nous le dit : « C’est le Seigneur qui nous fait tenir fermement jusqu’au bout…. Car Dieu est fidèle ! »

Frères et sœurs, entrons avec Espérance dans ce temps de l’AVENT et soyons des VEILLEURS qui se préparent, avec joie et confiance à accueillir le Seigneur Jésus dans leur vie quotidien chaque jour : alors nous pourrons le fêter tous ensemble dans l’allégresse de la fête de NOËL

AMEN.



Avent 2020 Année B

Chers amis,
Voici une nouvelle année liturgique « B » qui s’ouvre consacrée aux évangiles selon St Marc
Cette année-ci a été amputée d’un bon nombre de célébrations et non des moindres…
Ce temps d’attente, d’Avent nous donne de focaliser notre regard sur la veille, l’action, la préparation de nos coeurs à la venue du Sauveur et à la contemplation de l’annonce faite par l’ange à Marie
Mais que sera Noël cette année après tant d’épreuves de décès, de temps de deuil et autres calamités qui ont bouleversé notre quotidien?
La Paix du Seigneur qui va venir nous donne de regarder en nous et autour de nous pour voir ce qui nous donne du sens chaque jour et ce à quoi nous donnons du sens.
C’est ainsi que Noël sera vraiment la fête de l’amour, du partage, de la joie, de la paix au sens biblique de ces mots.
Comme vous l’avez vu les messes dominicales reprendront mais sous la limite du nombre….de personnes c’est déjà mieux que rien mais bon…..
Beaucoup d’évêques dont le nôtre ont réagi vis à vis des décisions étatiques mais on ne peut pas aller au-dessus de ce qu’on nous impose pour l’instant
Gardons courage et cultivons l’espérance pour que cette première bougie de la couronne brille comme un soleil d’amour et de justice.
Que le Seigneur vous illumine de sa Présence aimante avec toujours le soutien de notre maman du Ciel qui a dit oui au plan d’amour du Père.
Comme toujours en union avec nos différents malades, soignants, bienfaiteurs, et défunts.
Bonne Année liturgique à toutes et à tous en espérant des jours meilleurs…!!!
 
L’équipe des prêtres
 
 
 

Dimanche 29 Novembre 2020

1er Dimanche de l’Avent année « B »

 

Chers amis,

     C’est aujourd’hui le début d’une nouvelle année, d’une nouvelle année liturgique, l’année « B ». Et nous pouvons donc, par conséquent, nous souhaiter aux uns et aux autres une Bonne et Heureuse année.

C’est le premier dimanche de l’Avent, un mot qui signifie venue, arrivée, avènement.

La venue de Jésus sur terre n’est pas seulement un fait historique du passé. Notre foi, dans chacun de nos « Credo » nous fait affirmer qu’il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts. Ce n’est pas une invention de l’Eglise pour faire peur. C’est une vérité qui se trouve presque à toutes les pages de l’Evangile. C’est ce que les spécialistes de la Bible appellent la « dimension eschatologique », c’est-à-dire qu’il y a une attente du retour du Sauveur qui accompagne de façon cachée tous les récits de la Bible.

     Dans l’Evangile d’aujourd’hui, Jésus nous invite à la vigilance : il s’agit de ne pas être pris en défaut lors de la venue du Seigneur, de ne pas être « endormis » : « Soyez toujours prêts car vous ne savez pas quand le Maître reviendra ».

     Dieu est  comme un homme parti en voyage et qui a donné tout pouvoir à ses serviteurs. Ce temps de l’absence est donc le temps de la responsabilité : chacun a une charge, chacun a reçu un travail. On peut même penser que ce maître est parti exprès, pour donner de l’importance à ses serviteurs !   

      Notre Dieu est un Dieu sérieux, qui nous  a vraiment confié tout pouvoir, et donc une responsabilité réelle. Dieu est parti, un peu comme pour ne pas être sans cesse sur notre dos. Il tient à ce que nous soyons libres. Il nous dit : « Je vous fais confiance. Allez, décidez, prenez vos responsabilités ! »

 

     Dimanche dernier, Jésus nous a dit que tous les hommes seront jugés d’abord sur l’amour : nourrir, vêtir, loger, visiter… « ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Voilà la base commune du jugement pour tous, croyants et incroyants.

     Mais aujourd’hui, Jésus nous dit que nous, les croyants, nous serons aussi jugés sur un second critère : « veillez… pour que le Maître, en arrivant à l’improviste, ne vous trouve pas endormis ».

     Nous qui avons entendu la voix de Jésus, nous serons donc aussi responsables de notre réponse de foi, de notre vigilance. Jésus nous demande non seulement d’aimer, mais de veiller.

C’est cette attitude très concrète qui singularise les vrais amis de Jésus. Il y a ceux qui veillent et ceux qui ne veillent pas. A nous ses amis, Jésus nous demande de « veiller », c’est-à-dire d’être de ceux qui L’attendent, de ceux qui seront heureux de l’accueillir à son arrivée.

     Dans le premier texte d’aujourd’hui, le prophète Isaïe exprime l’attente d’Israël exilé à Babylone. Nous pouvons faire nôtre sa prière, nous qui habitons un monde où les choses sont loin d’être parfaites : « tu es Seigneur, notre Dieu, notre Rédempteur. Reviens, pour l’amour de tes serviteurs et des tribus qui t’appartiennent. Voici que tu es descendu, et les montagnes ont fondu devant ta face ».

     Même si la venue de Dieu peut déplacer des montagnes, tous les obstacles à la paix et à la justice, nous savons bien que son intervention ne ressemble pas à quelque miracle foudroyant. Son intervention est toujours, et tous les jours, la venue au monde d’un enfant. D’un enfant de Dieu, qui en réponse à notre appel, vient à son tour nous appeler car il se présente comme un être fragile qui a besoin de tous nos soins pour ne pas mourir. Et que d’ailleurs nous finirons par faire mourir. En effet,  Dieu vient à notre rencontre à travers tous les petits, tous les pauvres de ce monde. Dieu vient ? Oui, il vient par eux vers nous et il vient à eux par nous.

Quand nous acceptons d’agir, par amour, pour la justice, nous libérons en nous la force même de Dieu, l’Esprit Saint. Nous lui permettons d’agir.

Etre vigilant, être prêt à accueillir Dieu qui vient, c’est se rendre attentifs aux autres, à ce que Dieu fait en eux, à ce qu’il nous suggère de faire pour eux et avec eux. C’est autre chose qu’un effort moral, ou plutôt, c’est le lieu où toute morale se récapitule et se transforme dans l’amour.

     Veillez, chaque nuit, pendant que les autres dorment,  il y a des gens qui sont éveillés : la maman près du chevet de son enfant malade, l’infirmière à l’hôpital, le permanent de la station-service pour les conducteurs obligés de conduire de nuit, le pilote du train ou de l’avion, l’ouvrier qui fait les trois huit.                                                                    Jésus voit son Eglise comme une maison où l’on veille, un peu, vous savez, comme cette maison aux vitres éclairées quand toutes les autres sont dans le noir.

« Prenez garde, veillez ».

 

     Quelles vont être mes vigilances d’ici Noël ? A quoi vais-je plus particulièrement faire attention ? Comment répondrai-je à l’invitation de Jésus de « prendre garde », d’être attentif à ses « venues » ? 

Que l’Eucharistie, plus particulièrement vécue en communion avec le monde entier devant nos écrans de télévision ou à la radio, que la prière soit notre Force. Amen

 

La couronne de l’Avent

 

     « Pour soulever le lourd manteau de l’obscurité qui parfois recouvre le monde et même le cœur des hommes, Seigneur, et qui empêche de te voir, je vais préparer quatre bougies. 

 

Je les poserai aux quatre coins de la terre pour tout éclairer : au nord, au sud, à l’est et à l’ouest, en haut, en bas, à gauche et à droite. Ainsi les habitants de la  terre pourront te voir et t’accueillir.

 

     La première bougie sera la lumière de mon sourire offert à tous, chaque jour, comme un cadeau, car toi, Seigneur, tu viens pour la joie de tous.

 

     La deuxième bougie sera la lumière de ma prière tournée vers Toi, chaque jour, comme un regard, car toi, Seigneur, tu parles à chacun dans le secret du cœur.

 

     La troisième bougie sera la lumière de mon pardon accordé  à tous, chaque jour, comme une main tendue car toi, Seigneur, tu laves toutes les offenses des hommes.

 

     La quatrième bougie sera la lumière de ma douceur distribuée à tous, chaque jour, comme du bon pain, car toi, Seigneur, tu donnes à chacun ton amour.

 

     Pour te montrer, Seigneur, combien je t’attends, je vais préparer mes quatre bougies, je les allumerai une à une au long des quatre semaines de l’Avent.

     Quand Noël viendra dans les maisons et les cœurs, elles brilleront dans la nuit. Ce sera ma couronne de lumière préparée pour toi, Seigneur, le Prince de la Paix ».

 

Belle entrée en Avent à toutes et à tous,

Seigneur, ce temps de l’Avent,
Tu me le donnes
Comme un chemin à préparer.

Cette route est au cœur de mon cœur,
Ce lieu où je suis entièrement connue
De Toi seul, Dieu, mon créateur.

Viens me rejoindre dans mes terres arides,
Et mes déserts,
Ces moments où je me sens sec,
Alors que dans ma vie, c’est la nuit.

Aide-moi à aplanir la route pour Toi,
A combler les ravins de mes peurs
De mes échecs et de mes ruptures.
Donne-moi la simplicité d’un cœur d’enfant,
Pour ramener à leur juste mesure
Toutes ce qui me semble montagne d’impossible.

Que ton Esprit m’aide
A rendre simple et droit
Ce que la vie a rendu tortueux et difficile
Dans mes relations avec les autres,
Dans mon cœur et dans mon corps.
Viens Seigneur Jésus.

Viens sur notre terre
Regarde, Seigneur notre Dieu,
Ton peuple rassemblé.
Nous t’en prions, viens sur notre terre.
Accompagne-nous sur notre terre de relations,
Agis avec nous sur notre terre d’actions.
Viens habiter
Cette terre qui est la nôtre,
Cette terre de Dieu comme nous l’appelons.
Viens au cœur de nos questions, Viens au cœur de nos interrogations.
Viens aujourd’hui encore bousculer nos habitudes, Ouvrir nos horizons, fleurir nos déserts,
Pour qu’avec Jésus, ton Fils qui nous sauve,
Nous apportions nous aussi
Le salut à nos frères les plus humbles,
Les plus pauvres.
Amen.



Homélie du 4e dimanche de l’Avent – Père Bernard SCHER

4ème DIMANCHE DE L’A V E N T

22/12/2019 « A »

Dans la Bible le nom que l’on donnait à l’enfant avait toujours une signification ; l’ange demandait à Marie et à Joseph d’appeler l’enfant qui allait naitre JESUS, nom qui signifie »Dieu sauve ». On l’appellera aussi » EMMANNUEL – « Dieu avec nous ; » Le «MESSIE », annoncé par les prophètes et attendu par tout le peuple juif, n’est pas né dans un beau palais, mais à l’étranger, pauvrement, dans une étable ; Joseph et Marie, des gens tout simples, deviennent la famille humaine sur terre, du Dieu Tout Puissant.

Leur histoire commune a commencé par un drame humain : Joseph qui était un homme juste, lorsqu’il a su que Marie était enceinte, voulut la renvoyer en secret, pour éviter tout scandale. Mais c’est sur l’intervention de Dieu qu’il la prit chez lui. Que disaient les gens de cet événement ? Ils n’étaient certainement pas au courant de’ ce mystère d’un Dieu qui, pour sauver le monde, nait de façon exceptionnelle ‘. Dieu a voulu manifester que cet enfant, né d’une femme comme tous les hommes, était bien son Fils.

Mais Joseph, qu’on appelle le ‘père nourricier’ de Jésus, n’était pas un personnage « décoratif ». En acceptant la demande de Dieu, il montrait sa grande foi, et, comme Marie, il a dit son « oui » à Dieu sans hésiter. Grâce à lui, descendant lointain du roi David, jésus n’est pas « tombé du ciel », mais il est un fils bien inséré dans une famille humaine, dans le peuple juif.

Joseph doit être un exemple pour nous aujourd’hui :

+ Il était un homme juste, respectueux de Marie. Comme charpentier il savait qu’il fallait toujours bien ajuster les pièces de bois. Il a ajusté sa vie et ses actes à la volonté de Dieu.

  • Est-ce que notre vie quotidienne est toujours ajustée à nos paroles ? Notre vie de chrétiens et de chrétiennes est-elle ajustée à la Parole de Dieu, à ce que nous vivons dans les sacrements et surtout dans cette Eucharistie ?

  • + Joseph était très discret : il s’est effacé devant Jésus et Marie. Les évangile parlent très peu de lui et ne rapportent aucune parole de lui.

  • Savons-nous, comme le font beaucoup de bénévoles, nous mettre au service des autres, discrètement, sans le « crier sur les toits » ? Parfois, lors de certains événements, on raconte n’importe quoi, on travestit la réalité, pour se rendre intéressant, pour se mettre en avant. La discrétion est synonyme de simplicité, de vérité.

+ Avec Marie, Joseph était entièrement au service de Dieu à qui il a donné toute sa confiance.

  • Quelle place réelle Dieu a-t-il dans ma vie quotidienne de chrétien ?

Que Joseph, qui a accueilli Jésus humblement, avec foi et confiance, soit un exemple pour notre accueil du Messie à NOËL AMEN.

 

 



3e Dimanche de l’Avent – Homélie du Père Bernard SCHER

3ème DIMANCHE DE L’ A V E N T

15/12/82019 « A »

Jean Baptiste a su mettre en route une foule nombreuse et diverse vers un baptême de conversion ; dans le désert il avait annoncé la venue d’un Messie puissant qui allait faire de l’ordre dans la société juive et qui chasserait l’occupant romain. Et le voilà en prison ; il se pose des questions, il commence même à douter : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? »

Cette question, bien de juifs se l’ont certainement posée durant la vie publique de Jésus. En effet il est tout à fait différent des scribes et des pharisiens qui dominaient le peuple. Voilà que ce Messie donne en exemple aux bons juifs la foi d’un centurion romain, un païen, ennemi du peuple juif. Au lieu d’enseigner dans la ville sainte le voilà qui circule dans les villages ; il va même à Capharnaüm, ville qui a très mauvaise réputation. Au lieu de fréquenter « les gens biens », il se bagarre avec eux et les traites de tous les noms. Il s’entoure de pécheurs, de publicains comme Mathieu et Zachée. Il s’approche des malades et même des lépreux. Ce n’est pas ce Messie-là que le peuple attendait ; il y a vraiment de quoi se poser des questions à son sujet

Jean Baptiste se demande s’il ne s’est pas trompé ; c’est pourquoi il envoie ses disciples se renseigner auprès de lui. Comme explication, Jésus leur demande simplement d’ouvrir les yeux et les oreilles : « Les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent….et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle… » Ses actes ne laissent aucun doute. Il actualise la parole du Prophète Isaïe : « Soyez forts, ne craignez pas, voici votre Dieu…Il vient vous sauver…. »

Dans ce monde où les injustices et les magouilles ne cessent de croitre honteusement, nous pouvons dire aussi : « Mais Seigneur, où es-tu, que fais-tu ? Devons-nous en attendre un autre ? Mais qui ? » Ces questions découragent beaucoup de monde et mènent les foules à manifester, parfois violemment.

Mais ce monde n’est pas perdu : voyons les combats de tous ceux et celles qui se dépensent au service des rejetés de notre société. Dieu continue à libérer le monde ; mais pour remplir cette mission il veut avoir besoin de nous. Il y a encore tellement de personnes sur le bord de la route. Dans nos impatiences découvrons tout le positif, tous les germes de joie, de bonheur, d’espérance qui remplissent la vie et le cœur de toutes ces personnes qui refusent de se décourager, qui croient qu’il y a toujours quelque chose à faire pour transformer la vie et qui s mettent au service des autres.

Le Royaume de Dieu n’est toujours pas encore là, mais il murit lentement. Saint Jacques nous dit dans la 2ème lecture : »Prenez patience…et tenez ferme, car la venue du Seigneur est proche. » Oui, nous pouvons voir dans Jésus celui qui doit venir, qui vient tous les jours, dans toutes ces personnes qui s’engagent à remettre les autres debout, qui luttent sans se décourager, en mettant en pratique ces paroles de Jésus : « J’ai eu faim…j’avais soif …j’étais étranger….et tu m’as toujours aidé. »

Soyons signes d’espérance pour tous ceux et celles qui nous croisent sur notre route vers NOEL !

AMEN.