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Homélies



3ème dimanche de Carême – Père Bernard SCHER

3ème DIMANCHE DE C A R E M E

24/03/2019 « C »

Nous entendons encore régulièrement des expressions telles que : « Pourquoi Dieu permet-il les injustices, les guerres, les catastrophes ? » Et aussi ce qu’on disait aux enfants : « Si tu n’es pas sage, Dieu te punira ! »ou encore « Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour souffrir tout cela ? »….C’est facile d’accuser Dieu. Même ceux qui se disent incroyants se permettent de le faire.

Et, dans l’Évangile que nous venons d’entendre les réactions et les questions que des gens qui posent à Jésus semblent aller dans le même sens. On pensait que, lorsque des innocents mourraient, c’est parce qu’ils avaient commis une faute grave et qu’ils étaient punis par Dieu. Jésus répond clairement qu’il n’y a pas de lien direct entre la souffrance, les catastrophes et le péché ; ceux qui meurent violemment ne sont pas plus pécheurs que les autres. Les 50 morts de la mosquée en Nouvelle Zélande, les 157 morts du crash de l’avion en Ethiopie, les violences qui se déchainent à l’occasion des manifestations des Gilets Jaunes… ; certains mettent tout cela sur le dos de Dieu et en profitent pour nier son existence, en disant : « S’il existait il ne permettrait pas tous ces malheurs. »En affirmant cela ils veulent aussi se donner bonne conscience, en disant que les malheurs qui arrivent ne sont jamais de leur faute. Devant les catastrophes, les maladies, les souffrances, Jésus nous dit qu’il n’y a jamais de lien direct entre la souffrance et le péché.

Pour nous convaincre il nous raconte la parabole du figuier qui nous montre que les mœurs de Dieu sont différentes des mœurs des hommes ; Dieu est toujours plein de patience et de miséricorde : en effet, un figuier qui épuise la terre sans donner de fruits est inutile ; il faut le supprimer ! » Mais Dieu ne veut pas la mort du pécheur, il veut qu’il se convertisse et qu’il vive. » La conversion dont parle Jésus et qu’il demande à ses disciples, consiste avant tout à changer l’image d’un Dieu qui punit.

Pour que nous soyons ses amis, Dieu ne nous punit pas. Comme il soigne le figuier il nous donne aussi les moyens de nous changer, de porter de bons fruits..
Face au mal il faut nous rappeler
que Dieu est tendresse et pitié, comme nous le dit le psaume 102 que nous avons entendu. Ce qu’il faut changer dans notre comportement c’est l’image d’un Dieu qui punit, d’un Dieu vengeur et rancunier.

Il ne sert à rien de rendre Dieu responsable de la souffrance, il nous faut chercher les causes réelles de certaines catastrophes dans la façon d’agir des hommes (qui pollue la nature ?…Qui fait la guerre ?……Ce n’est pas Dieu !).

Il nous faut vivre dans la foi et la confiance en Dieu qui est un Père pour nous. Choisir cela c’est croire que Dieu est bienveillant et miséricordieux. Dans cette Eucharistie, redisons-lui notre confiance, à lui qui nous a envoyé son Fils, mort par amour pour tous les hommes, ressuscité à Pâques et vivant avec nous chaque jour.



Homélie du 2ème Dimanche de Carême – Père Bernard SCHER

2ème DIMANCHE DE C A R E M E

17 / 03 / 2019 « C »

Les événements de ces derniers mois nous rappellent que la vie n’est pas facile pour tout le monde ; toutes ces personnes qui manifestent, aspirent au bonheur, à une vie convenable, à la joie….à une vie épanouissante, où on les écoute et pour beaucoup, ce n’est pas le cas.

Nous connaissons tous et toutes des souffrances, des difficultés, mais nous vivons aussi des moments de joie, en familles, entre amis, devant un beau paysage… des moments que nous voudrions voir durer.

Dans l’Évangile que nous venons d’entendre il en est de même : Jésus doit préparer ses apôtres à sa passion et sa mort ; une annonce qu’ils auront du mal à croire et à accepter. C’est pourquoi il veut leur redire, à travers Pierre, Jacques et Jean, qu’il emmène sur la montagne, qui il est vraiment et surtout leur annoncer qu’après sa mort il ressuscitera..(même s’il ne comprennent pas cela maintenant).

Pierre et ses amis, qu’il a emmené sur la montagne, qui ont assisté à sa TRANSFIGURATION, étaient émerveillés et ils auraient voulu que cela dure : « Maître il est bon que nous soyons ici » Dans leurs difficultés de chaque jour, avec ce Jésus qui était parfois déconcertant, ces 3 apôtres ont retrouvé un souffle nouveau ; ils ont découvert Jésus transfiguré en compagnie de Maïse et Elie. Envahis de joie et de bonheur, ils le découvrent comme ‘le Fils bien aimé du Père » et cet événement était tellement beau qu’ils auraient voulu rester sur la montagne. Mais, ils le savent bien : les moments d’euphories sont toujours passagers et la vraie vie se déroule toujours dans le quotidien monotone de chaque jour, « au ras des pâquerettes ». Il leur faut redescendre près de leurs amis. Ils garderont ce mystère dans leur cœur jusqu’après la Résurrection de Jésus.

Dans notre vie chrétienne, dans notre prière, nous avons peut être aussi déjà vécu des moments merveilleux ! Dieu nous dit aussi : « Voici mon Fils, écoutez-le » Ecoutons Jésus qui se révèle à nous à travers la Bible, mais aussi par les autres et dans les événements. Si nous l’accueillons humblement dans notre vie quotidienne nous serons, nous aussi transfigurés. Notre mission de Chrétiens est d’être rayonnants de la présence de Dieu en nous, être semeurs d’espérance et nous laisser transfigurer par l’amour pour les autres et pour Dieu.

Alors le temps du CAREME sera pour, nous non pas un temps de privation, mais un temps d’Espérance et d’accueil du Seigneur. AMEN.



Premier dimanche de Carême – Père Bernard SCHER

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10/03/2019 « C »

La TENTATION sous toutes ses formes, cela nous connait ! Le 1er dimanche du Carême, nous présente Jésus, le Fils de Dieu fait homme, qui était sans péché, qui a été tenté lui aussi par le diable. Contrairement à nous, lui n’a pas succombé : il reste vainqueur de Satan

Ces 40 jours au désert nous renvoient aux 40 ans que le Peuple Choisi a passés au désert après sa libération de l’esclavage en Egypte. Mais lui a succombé à ses désirs de consommation, et même à l’idolâtrie.

Satan a présenté à Jésus 3 pièges capitaux que sont

Le désir de consommation  :« Tu as faim : ordonne à ces pierres de devenir du pain »

L’appétit de domination : « Je te donnerai tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes »

La soif de paraître : »Jette-toi en bas du temple… »

Jésus a contré ces tentations en citant la Parole de Dieu : « Il est écrit…. »

Personne d’entre nous n’est à l’abri des tentations et celles que Jésus a connues au désert sont aussi les nôtres.

.. le désir de posséder nous incite à construire notre vie sur l’avoir, sur la recherche des biens, de l’argent, du plaisir jusqu’à y perdre notre âme.

.. le vertige de dominer nous pousse à user du pouvoir pour écraser l’autre, pour être son supérieur, au lieu d’être son serviteur

.. l’ivresse de paraître, pour celui qui cherche à être vénéré, adoré, « bien vu dans la société », en donnant du prix à ce qui n’en a pas beaucoup. Les médias, les publicités nous poussent souvent à cela.

La tentation insidieuse survient au moment où on l’attend le moins. Elle est attirante et se présente souvent sous l’apparence du bien ; dans notre monde moderne les sollicitations sont très diverses et risquent de nous tromper sur la valeur de ce que nous faisons. La tentation n’est pas le péché, mais elle risque de nous faire chuter, si nous ne sommes pas attentifs et si nous comptons trop sur nos forces ; nous avons toujours besoin de l’Esprit-Saint qui nous aide à être vigilants ; Jésus nous le dit : « Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation… »

Demandons l’aide de Dieu pour résister à la tentation et rester fidèles au Seigneur en suivant son exemple, en vivant sa Parole.

AMEN.



Homélie du 8ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE – Père Bernard SCHER

8ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

03/03/2019 « C »

« On reconnait un arbre à ses fruits ». Ces paroles de Jésus sont passé dans le langage courant ; et Ben Sirach, le sage de l’ancien testament, nous dit la même chose : « C’est le fruit qui manifeste la qualité de l’arbre ».

En nous donnant ces trois courtes parabole dans l’Évangile de ce 8° dimanche, Jésus nous invite à discerner les vraies valeurs dans nos relations aux autres : la clairvoyance, la vérité, l’authenticité. Par là nous nous préparons aussi au temps du Carême qui s’ouvre mercredi.

++ Nous le savons bien : un aveugle ne peut pas guider un autre aveugle….Mais un « aveugle du cœur » ne peut pas non plus juger, ni aider les autres ! Jésus traitait les pharisiens de « guides aveugles » (Mt 23, 16).Il leur reprochait d’interpréter les détails de la loi à leur façon, et de négliger le plus important, la justice et la charité ; ils étaient très exigeants pour le peuple mais très indulgents pour eux-mêmes.

++ La parabole de la paille et de la poutre nous parle très bien, parce qu’elle est pleine de bons sens : nous avons l’habitude de voir, et parfois de grossir les défauts des autres ; cela nous empêche de voir nos propres défauts et nous donne bonne conscience. Nous disons facilement : »Aujourd’hui les gens sont égoïstes, plus personne ne s’engage, on se renferme sur soi, plus de bénévoles !!! » etc….Ceux et celles qui font ces réflexions, se posent-ils la question de leurs partages, de leurs engagements ? Que font-ils eux, pour les autres ? On dit parfois (et c’est vrai) « Ceux qui critiquent le plus ce sont ceux qui font le moins. »

++ La qualité d’un arbre fruitier ne se juge que d’après la valeur des fruits qu’il produit. A quoi reconnait-on la qualité d’un homme, d’une femme ? Pas à ses paroles, mais à ce qu’ils réalisent concrètement, à leurs actes positifs. Notre qualité de vrais chrétiens se manifeste en vérité dans la façon dont nous vivons la justice, l’accueil, le service, l’AMOUR.

« Il ne suffit pas de me dire :’Seigneur, Seigneur’, pour entrer dans le Royaume de Dieu, il faut FAIRE la volonté du Père. »

Fr. et Sr., Apportons à cette Eucharistie les fruits de nos actes concrets, vécus par amour pour nos frères et sœurs. AMEN.



7ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE – Père Bernard Scher

7ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

24/02/2019

Voilà encore une de ces paroles de Jésus qui nous semblent exagérées, irréalisables : « Aimez vos ennemis » nous dit-il ! Et il insiste : « Faites du bien à ceux qui vous haïssent ! « Ces paroles semblent tellement loin de ce que nous vivons dans ce monde avec ses conflits de toutes sortes, ses vengeances, ses assassinats et se guerres. Les haines entre voisins et même parfois au sein des familles, ne semble laisser aucune place à l’amour des ennemis.

Regardons-nous personnellement, en écoutant ces paroles de Jésus : « Je vous le dit : »Aimez vos ennemis et faites du bien à ceux qui vous haïssent ! » Son insistance et l’exemple qu’il nous a donné, indiquent que c’est là un des sommets du message chrétien.

En nous demandant cela, Jésus ne nous demande pas d’être passifs devant le mal. Devant le tribunal du grand prêtre il n’a pas tendu l’autre joue au serviteur qui le giflait ; il lui a demandé dignement et sans haine pourquoi il a fait ce geste. Il ne nous demande pas de rester sans réaction devant les injustices et les insultes. Il nous incite à combattre le mal, mais autrement que par le mal. Il faudrait que nous ayons le courage de faire le bien, malgré tout, à celui qui nous blesse.

C’est certainement la meilleur façon de se venger, et notre réaction posera peut-être question à notre agresseur ; ne pas réagir au mal par le mal : c’est cela qu’on nous invitait à faire lors des attentats à Parie et ailleurs. Ainsi, aimer son ennemi devient une victoire sur le mal par le bien. C’est la victoire de Jésus, de Gandhi, de Martin Luther King, des moines de Tibhirine et de bien d’autres. Ne pas se venger, ne changera peut-être pas celui qui nous a blessé, mais cela changera certainement notre cœur, qui refuser d’être emporté soi-même par la violence et par la haine.

Dans l’actualité, tous les samedis des casseurs s’infiltrent chez les Gilets Rouge, pour casser. Où cela mènera-t-il ? Certainement pas à des résultats positifs !

La violence ne peut conduire qu’au négatif et au mal. Jésus nous invite à ne pas entrer dans une concurrence de mal et de puissance. Il a vaincu les puissances de ce monde, non pas en se présentant sous les traits du Dieu Tout Puissant, comme il aurait pu le faire (il l’a d’ailleurs dit à Pilate) ; mais il est venu en tant que simple serviteur, pour faire don de sa personne à tous ceux qui voulaient avoir son aide ; il a donné sa vie pour tous les hommes ; le don de sa non violence amène le mal et la violence à leur point mort.

Si ces paroles de Jésus nous semblent difficiles à mettre en pratique, voire impossibles à vivre, ne désespérons pas : Dieu ne nous abandonne pas, il nous aide à vivre l’impossible si nous lui faisons confiance. Prions-le avec amour et persévérance : qu’il nous aide à vivre en vrais fils et filles de la miséricorde, du pardon et de l’amour.

Que cette Eucharistie, dans laquelle nous célébrons l’amour extrême de Jésus pour tous les hommes, nous convertisse et nous conduise sur le chemin du Bonheur

AMEN.



6ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE – Père Bernard SCHER

6ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

17/02/2019 « C »

Tout le monde a le droit d’être HEUREUX ; aujourd’hui tous les hommes cherchent à être heureux : avoir la santé, travailler pour un salaire décent, avoir droit à la parole, être écouté et respecté… (ce sont les revendications de « Gilets Jaunes »).pouvoir vivre en hommes debout….

Ce sont les vœux que nous nous adressons mutuellement lors d’une nouvelle année. Et nous disons parfois de certains qui ont ‘mal tournés’ : » Pourtant il avait tout pour être heureux ! »

Qu’est-ce que le BONHEUR pour nous ? Où le cherchons-nous ?

Pour les uns il se trouve dans les biens de consommation, on veut avoir toujours plus ; pour d’autre c’est la recherche de l’argent : tous les moyens sont bons pour avoir toujours plus. Le bonheur d’une famille heureuse, unie est important pour beaucoup. Il y en a qui vivent le bonheur en se consacrant aux autres, en travaillant pour ceux qui sont dans le besoin (cela existe encore aujourd’hui !)…Et d’autres sont heureux lorsqu’ils vivent bien tranquillement renfermés sur eux-mêmes.

Dans tout cela, l’Évangile de ce dimanche, les BEATITUDES que nous rapporte Luc, nous indiquent un chemin du Bonheur surprenant, dérangeant, à l’opposé de ce que nous présente le monde.

Peut-on vraiment être heureux quand on a faim, quand on est pauvre, quand on pleure… ? Ces paroles semblent rejoindre ce que l’Église prônait pendant un certain temps lorsqu’elle disait aux pauvres, pour les consoler et les calmer : « Vous êtes pauvres maintenant, mais consolez-vous, dans l’autre monde vous serez heureux ! » A cause de cela certains accusaient la religion d’être « l’opium du peuple. »

En nous donnant ces BEATITUDES, Jésus ne veut pas faire de nous des gens résignés, coupées de la vie, des fatalistes. Ce qui importe pour lui c’est la faim, la soif de justice, de l’amour ; ce qui compte c’est de mettre nos pas dans les siens, lui qui a vécu ces béatitudes, pour rendre ce monde plus juste et plus fraternel, c’est de construire le Royaume de Dieu ensemble, avec tous les hommes de bonne volonté. Il nous faut sécher les larmes, rassasier les cœurs vides d’espérance, lever les yeux sur ce qui est beau et positif dans nos existences de chaque jour, aimer ce monde dans lequel nous vivons.

Vivre les Béatitudes ne va pas de soi, ce n’est pas choisir les chemins de la facilite. Il nous faut mettre en pratique ce que nous vivons dans cette Eucharistie : avoir un cœur de pauvre dans un monde qui court après les richesses matérielles, être doux et miséricordieux au milieu des violences et des haines à tous les niveaux, être ouverts et accueillants à tous ceux qui souffrent et qui sont rejetés, comp atir avec les malades, avec ceux qui pleurent.

Jésus ne nous promet pas un bonheur factice, mais la vraie joie qui nous ouvre à l’amour des nos frères et sœurs et qui nous fait vivre de sa Vie , lui qui nous donne sa Parole, son Exemple et son Corps dans cette Eucharistie. Portons cette Joie, ce Bonheur à tous ceux et celles que nous rencontrerons durant cette semaine…Alors nous serons HEUREUX AMEN.



5ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE – Père Bernard SCHER

5ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

10/02/2019 « C »

Nous avons déjà tous et toutes connus des échecs : échecs personnels, dans notre travail, chômage, dans notre santé : en ce Dimanche de la Santé pensons à tous nos malades qui sont en échec de santé, dont certains souffrent de maladies incurables ou très longues à supporter ; il y a aussi les manifestations des « Gilets Jaunes » qui nous rappellent tous les échecs sur le plan social….Les déceptions, les inquiétudes font partie de notre quotidien.

Nous pouvons comprendre la grande déception de ces pêcheurs chevronnés que sont Simon et ses compagnons. Ils ont peiné toute la nuit sans rien prendre ; et voilà qu’un charpentier, un non pêcheur, vient leur donner des conseils. Lui, qu’ils ont vu faire de grands miracles, se fait quémandeur : il demande à Simon de s’éloigner un peu du rivage. Ensuite il lui demande de jeter les filets pour la pêche. Jésus, ce Fils de Dieu Tout Puissant n’a pas peur de demander un service à sa créature. Et la réponse positive à ce service produit souvent de grands changements.

  • Il s’invite chez Zachée un publicain détesté par tous et celui- ci se convertit

  • La Samaritaine, cette femme rejetée par les juifs, à qui il demande de l’eau, va dire à tout le monde qu’elle a rencontré le Messie

  • Pierre, à qui il demande une place dans sa barque, devient pêcheur d’hommes et se met entièrement à son service

Dieu-qui demande transforme la vie de ceux auxquels il s’adresse. »

« On ne nous demande jamais rien ! » Ces gens qui se sentent inutiles, pas pris au sérieux, s’expriment dans le mouvement des « Gilets Jaunes ». Demander un service à quelqu’un c’est le valoriser, lui dire qu’on a besoin de lui. Dieu veut toujours avoir besoin de nous !

A la suite des apôtres et de tous ceux et celles, qui, à travers les siècles, ont répondu à la demande du Seigneur, nous sommes, nous aussi, appelés à devenir les témoins de son Amour pour tous.

Les difficultés ne manquent pas ; mais Jésus nous demande de venir courageusement à sa suite, à nous engager au service des plus pauvres, des malades…. Et il me dit chaque jour « Sois sans crainte…Je suis toujours avec toi. »

Ne nous laissons pas emporter par nos doutes et nos inquiétudes ; avec l’aide du Christ qui nous appelle et qui se donne à nous dans cette Eucharistie, nous vivrons dans l’Espérance d’un monde meilleur. AMEN.